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Black Sabbath › Headless cross

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CeluiDuDehors      lundi 26 avril 2021 - 23:02
Marco      vendredi 22 mars 2024 - 21:50
inarkham      mardi 9 août 2022 - 14:34
taliesin      jeudi 11 juin 2020 - 13:56
magnu      lundi 21 août 2017 - 00:13
Shelleyan      dimanche 20 août 2017 - 22:14
Nicko      dimanche 20 août 2017 - 16:13
torquemada      dimanche 20 août 2017 - 19:26

cd • 8 titres • 40:28 min

  • 1The gates of hell01:06
  • 2Headless cross06:29
  • 3Devil & daughter04:44
  • 4When death calls06:55
  • 5Kill in the spirit world05:11
  • 6Call of the wild05:19
  • 7Black moon04:06
  • 8Nightwing06:38

informations

Enregistré entre août et novembre 1988 aux Soudnmill, Woodcray et Amazon Studios

line up

Tony Iommi (guitares), Geoff Nicholls (claviers), Cozy Powell (batterie), Tony Martin (chant), Laurence Cottle (basse)

Musiciens additionnels : Brian May (guitares [4])

chronique

La fin des années 80 pour Black Sabbath, c'est quand même un calvaire. Avec le recul, quand je vois les différentes frasques qu'a connu le groupe, je me demande vraiment comment Tony Iommi a pu garder la foi et la flamme allumée à cette période de la carrière du groupe. Je pense qu'aucun groupe n'a connu autant de changements de line-up sur si peu de temps à cette période de la carrière du groupe. Entre 1985 et 1989, il ne s'est pas passé beaucoup de mois consécutifs sans changement de line-up. Et pourtant malgré tout cela, le "groupe" réussit à sortir trois albums pendant cette période, "Seventh star", "The eternal idol" et ce "Headless cross". Et chose incroyable, une première depuis 1981, Black Sabbath enregistre deux albums consécutifs avec le même chanteur ! Tony Martin continue à son poste, ainsi que Geoff Nicholls aux claviers. Pour le reste, Cozy Powell, mercenaire britannique de la scène rock des 20 dernières années, prend en main les fûts de sa frappe lourde et précise, alors qu'un illustre inconnu, Laurence Cottle, qui ne sera resté que quelques semaines dans le groupe, a le temps d'enregistrer les parties de basse de l'album avant de partir vers d'autres horizons sans jamais avoir joué une seule fois avec le reste du groupe, même pas le temps d'une répétition ! Eh oui, c'est comme ça que ça se passe chez Black Sabbath à cette époque ! Étonnement, malgré tous ces changements, l'album est assez homogène et finalement dans la droite lignée du précédent album. Pour le coup, on sait qui est le maître à bord au niveau des compositions. On retrouve toujours ce heavy metal lourd, légèrement poisseux, ce son de guitare et ces solos si caractéristiques. Et pour le coup, c'est vraiment ce qui sauve la formation. Certes, il est difficile de vraiment faire un comparatif entre cette période de la formation et son passé. On a vraiment l'impression d'avoir affaire à deux groupes différents même si on sent une base commune. C'est un peu comme si on disait, ça a la couleur du Sab', ça a l'odeur du Sab', mais ça n'a pas sa saveur. Des morceaux comme "Headless cross", "Nightwing" ou surtout "When death calls" sont vraiment des titres sombres, noirs, mais ils n'atteignent pas l'intensité des morceaux qui ont fait la légende du groupe. Pourtant, les ingrédients présents sont mieux appropriés que sur "The eternal idol". Cozy Powell a une frappe plus lourde que celle d'Eric Singer (pourtant il est loin d'être manchot, on pourra le vérifier quelques années plus tard avec Alice Cooper - je ne parle pas de Kiss !). A défaut de pouvoir compter sur Bill Ward ou Vinny Appice, Cozy est une valeur sûre pour la bande à Tony. Et puis aussi, on est dans les années 80, donc on ne peut pas s'empêcher de foutre de gros claviers bien mielleux FM. Alors même si ça rend mieux que sur "The eternal idol", ça fait tâche quand même, à l'instar d'un "Kill in the spirit world" qui aurait pu être bien meilleur. On sent quand même qu'Iommi est sur la bonne voie. Ses solos sont vraiment imparables, il n'y a pas à dire, il n'est pas l'homme qui a pondu tous ces albums des années 70 pour rien. Mais là, pour le coup, il manque complètement son passage à cette décennie, contrairement à Ozzy qui s'en sort vraiment mieux. On sent toujours ici l'influence de Dio (qui a vraiment laissé des traces de son passage...). Tony Martin possède vraiment de bonnes capacités vocales, mais derrière, il a souvent des chœurs ou des nappes de claviers qui sont maintenant démodés (mais qui étaient déjà kitsch en 1989 je vous rassure !) et qui gâchent quand même l'écoute. Franchement, ce disque, il n'est pas mauvais. Je l'écoute bien, je le préfère à "The eternal idol", mais non, ce n'est pas possible, l'ombre du passé est trop présente et c'est là que se situe le principal problème de Black Sabbath entre 1985 et 1995. Quoi qu'Iommi puisse faire, on en revient toujours à la même chose. Il a beau essayer, mettre tout son cœur dans ses riffs, ses compositions, rien n'y fait, ça n'atteindra jamais le niveau de la décennie précédente. Pourtant, on ne peut pas dire que les morceaux soient pourris. Mais le constat est sans appel, pas au niveau d'un groupe de la trempe de Black Sabbath !

note       Publiée le dimanche 20 août 2017

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CeluiDuDehors Envoyez un message privé àCeluiDuDehors

Presque aussi bon que Eternal Idol, les compos sont solides, Iommi est toujours excellent, on sent bien que Tony Martin a eu cette fois son mot à dire, son chant a pris une autre dimension et les arrangements autours de lui ont pris de l'ampleur, les sons ont assez mal vieilli celà dit...au final l'album est plus lisse que le précédent mais quand même bien sympathique.

Note donnée au disque :       
Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
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Je reste un peu dans le HS, mais en même temps, Black Sabbath a bien fait réagir les censeurs j'imagine à certaines époques... pour d'autres raisons peut-être, mais bref : je pense que pas mal de ces albums sont retirés suite à dénonciation. Y a carrément un thread "chasseur de nazi" dans le forum de discogs... donc évidemment, la limite entre "nazi/pas nazi" est parfois un peu, disons, euh... et, évidemment, les raisons invoquées pour les retirer de la vente se prennent la tête avec d'autres raisons. Le label de Le Pen : ok (sauf les trucs les plus "explicites" type chants de la wehrmacht et discours IIIe reich, etc.). Clandestine Blaze : pas ok. Etc.

En tout cas y a des raisons bêtement légales : par exemple, dans certains pays, t'as pas le droit de vendre des trucs nazis, ça pourrait créer des contentieux, et pour les bootlegs, c'est clairement ça : ils ont les ayant droits au cul, donc j'imagine qu'ils ont passé un deal "voyez notre bonne volonté, faites pas chier". Et je pense que c'est traité automatiquement (par rapport aux tags "unofficial"), contrairement à ces méchants nazi bm "non binaires, hors de la pensée unique dualiste".

PS : il reste ebay pour refourguer tes albums d'Absurd et tes boot de Slayer :-)

yog sothoth Envoyez un message privé àyog sothoth
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Petite vanne à part, je pense qu'ils ont virés tout ce qui contenait des symboles "douteux" ou des références ouvertes dans les titres... après c'est pas non plus la grande inquisition, tu peux encore chopper du Spear of Longinus et du Arghoslent.

Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

Ben voyons, "si t'es contre c'est que t'en est un bouh bouh". La vie c'est binaire. Qu'est ce que ça apporte d'interdire la vente, c'est grotesque... Et puis ils ratissent large dans leurs rafles. Des groupes comme Clandestine Blaze, ça me parait exagéré.

yog sothoth Envoyez un message privé àyog sothoth
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Je ne vois pas qui pourrait se plaindre de leur tri assez exhaustif sur le NSBM explicite ... à moins que... oh.