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The Cropdusters › If the Sober Go to Heaven

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DukeOfPrunes      dimanche 6 août 2017 - 15:51

lp • 12 titres • 42:49 min

  • 1Banjo Hill4:53
  • 2You Were The Pilot2:46
  • 3Gold Against The Soul4:26
  • 4Oliver Reed (Goes To Salt Creek)2:47
  • 5Jammit O'Reilly3:18
  • 6Just Poppin' Out To Fight A War3:07
  • 7Can't Slowdown On The Old Hoedown3:13
  • 8Alligator Come Across2:21
  • 9Proverb3:59
  • 10Mason's Apron/Lannigan's Ball2:11
  • 11John Henry4:38
  • 12Southern Life5:10

informations

Enregistré entre février 1988 et mars 1989. Une moitié en studio, l'autre en concert.

line up

Shaun Morris (chant, tambourin), Bill Halley (batterie), Marcus Stott (banjo, harmonica, sifflements, chant), Cobert Cook (violon, mandoline), Mike Case (basse, chant), Roger Figgures (guitare, chant)

chronique

  • punk boston-celtique

Tiens, passe-moi le celte ! Marrant comme l'identité d'un groupe tient des fois à peu de choses. Il est des courants musicaux largement suivis où tout se ressemble plus ou moins, où chacun poursuit la même idée sans se poser de question. Le punk celtique initié par The Pogues a fortement inspiré bon nombre de formations un poil imbibées d'alcool outre-Manche, influence qu'on ressent assez vite sur cet album de 1989 sorti de nulle part – enfin, de la petite cité balnéaire de Lymington, ville jumelle de Vitré, pour être plus précis. Pas vraiment Irish donc ?... Mais si, allez ! Détends-toi et vide ta pinte ! The Cropdusters s'inscrivent férocement dans ce courant entre 1986 et 1994, sans se limiter à des sonorités entendues mille fois, et tout ça grâce à l’inclusion toute simple d'un instrument bien identifiable : le banjo. Écouter leur première galette nous plonge dans les grandes heures du groupe et revient à emprunter le ferry en direction de Dublin, en compagnie d'un redneck amerloque (style duel de Délivrance) et de quelques immigrés bourrés d'Europe de l'est, un violon tassé dans les bagages. Hymne de ralliement des Cropdusters, "Banjo Hill" est une vraie bonne compo qui tache et lance une suite directe vraiment pas en reste ; ça suinte méchamment le pub du quartier. La production bien underground – on l’avait compris au flyer du LP – rajoute à l'énergie dégagée par le groupe anglais qui cherche avant tout du son festif pour des soirées arrosées (un certain Shaun Rampton est remercié pour son inspiration à la bibine). C'est l'impression donnée par le disque tout entier : d’abord six morceaux de deux précédents EP, puis une autre salve de titres en face B – en fait des enregistrements d'un concert donné en mars 89 au Mean Fiddler à Londres. Même si nos chers keupons étaient d’abord à consommer en live, ce serait presque dommage… La qualité de son n’est plus la même. Scindé en deux de cette manière, If the Sober Go to Heaven a quelque chose d’un poil trop hétéroclite qui fait un tantinet bâclé. Bon, sans faire la fine bouche, ça ne leur empêche pas de cracher leurs chants de bourrés dans nos petites esgourdes, mais on y perd quelque chose au passage. Quitte à choisir, si vous comptez faire la tournée des bistrots de l’autre côté de la Manche, autant repartir simplement avec leur single de 88 : l'essentiel est là, et pis ça laisse plus de place aux cartons de bière.

note       Publiée le dimanche 6 août 2017

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