White Onyx Elephants › The secret order of white onyx elephants

Yeux clos, imaginez…Végétation luxuriante, bruissements d’insectes, atmosphère moite, un rai de lumière perçant une canopée de lianes…Une douce forme de transe immobile s’installe lorsque…crac ! Un ou deux sons agressifs fugaces tranchent la minéralité végétale de l’instant…Le temps qu’une montée de synthé à la texture liquide ne se mette en place. Plus qu’un réel morceau, ‘The termite people’ sonne comme un collage, une expérimentation des sens inspirée par la forêt vierge. Pas de chant, juste cette intro à la flûte au milieu des bruissements, des juxtapositions de silence, de courtes nappes de synthé…White Onyx Elephants, un nom magnifique, très évocateur en ce qui me concerne, pour, hélas, un projet mal abouti monté par Anna Varney qui le laissera vite tomber. Le second morceau, le trop court ‘Deep the eternal forest’ coincé entre ses relents médiévaux et ethno sonne davantage dans la voie de Sopor Aeternus ancienne époque. Prometteur mais trop bref, comme une intro sans suite. Ces deux morceaux présents sur la compilation ‘Jekura’ (inutile donc de payer 300 euros sur Discogs) rassemblés pour un maxi ne sont pas sortis officiellement mais constituaient un cadeau offert par Anna Varney aux personnes ayant acheté la série complète des rééditions vinyles de Sopor Aeternus. Ni une ni deux pour les spéculateurs et les prix se sont envolés. Gardez vos sous; si ces deux compositions s’annonçaient prometteuses, dévoilant un aspect plus ambiant de l’artiste, elles en sont hélas restées à l’état d’esquisses…