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Psi Com › Psi Com
- 1993 • Triple x records 51135-2 • 1 CD
détail des votes
Membre | Note | Date |
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Aplecraf | mardi 25 juillet 2017 - 00:50 | |
Shelleyan | lundi 24 juillet 2017 - 02:23 | |
Seijitsu | lundi 24 juillet 2017 - 18:07 |
cd • 5 titres
- 1Ho Ka Hey
- 2Human Condition
- 3Xiola
- 4City Of 9 Gates
- 5Winds
extraits vidéo
informations
Radio Tokyo, Los Angeles, USA, mars 1985
Paru à l'origine sur le label du groupe, Mahoni Records.
line up
Perry Farrell (chant, percussions), Vince Duran (guitare), Kelly Wheeler (basse), Aaron Sherer (batterie)
chronique
Aha ah, au fond, je l’ai toujours pressenti; quand j’ai vu Jane’s Addiction en concert dans cette chambre d’hôtel de Florence en 89 (à la TV bien sûr), ce mec vêtu d’un résille, les yeux cerclés de khôl…Ok, la musique n’avait rien de gothique mais elle m’a bien plu quand même…Rien de si surprenant, Perry Farrell a fait partie de la scène goth de L.A. du début des 80’s et a même tenu le micro dans un groupe du nom de Psi Com. Un groupe prometteur mais qui éclatera de manière dramatique sous les coups de malchance; en effet, après avoir finalement stabilisé le personnel, enregistré une poignée de titres sous la houlette de Ethan James (connu pour son travail avec les Minutemen), Psi Com sort un EP dont plus de la moitié des exemplaires lui parviendront complètement foutus. Ecoeuré, le combo n’y survivra pas et seule la notoriété de Jane’s Addiction permettra la réédition de cet unique opus. Psi Com oeuvre dans un registre post punk goth qui m’évoque aussi bien des échos de Birthday Party (en légèrement moins barré) que de The Empire Hideous, plutôt bien torché niveau ambiances et mélodies, qui met en valeur les extraordinaires capacités de chanteur de Farrell qui porte littéralement les morceaux leur apportant la dose d’émotion ou de folie nécessaire (le magnifique ‘City of 9 gates’; l’envoûtant ‘Ho ka Hey’ ou encore ‘Xiola’). Le groupe privilégie les climats à la violence et ne joue pas forcément rapidement, préférant les montées d’adrénaline et ne rechignant pas à la fausse douceur (‘Winds’), titille entre le mixage en avant de la basse et une guitare pas aussi saturée qu’escomptée qui se révèle au final plus incisive et efficace que prévu. Mon premier ressenti fut de trouver ce mini un brin trop retenu mais les écoutes le dévoilent plus vicieux et impressionnant. Psi Com ne jouent même pas le jeu de la tension qui n’éclate jamais, ils proposent autre chose, une forme de rencontre entre le désert californien et la pollution urbaine. Inutile de chercher Jane’s Addiction version goth, Psi Com détient sa propre identité mais ce mini démontre clairement que le talent de Farrell et sa voix si typée ne sont pas tombés de nulle part. 4,5/6
note Publiée le lundi 24 juillet 2017
Dans le même esprit, Shelleyan vous recommande...
The Empire Hideous
Victim destroys assailant
Jane's Addiction
Ritual de lo habitual
Rien à voir musicalement mais il y a Perry Farrell dedans...
The Birthday Party
Mutiny!
De loin...Mais pas tant que ça...
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