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Sinsaenum › Echoes of the tortured

  • 2016 • Ear Music 0210566EMU • 1 CD digipack

cd • 21 titres • 61:36 min

  • 1Materialization01:19
  • 2Splendor and agony03:45
  • 3Excommunicare00:45
  • 4Inverted cross03:35
  • 5March00:43
  • 6Army of chaos05:18
  • 7Redemption00:44
  • 8Dead souls04:20
  • 9Lullaby01:45
  • 10Final curse04:30
  • 11Condemned to suffer05:10
  • 12Ritual01:13
  • 13Sacrifice03:45
  • 14Damnation00:46
  • 15The forgotten one04:35
  • 16Torment00:50
  • 17Anfang des albtraumes05:50
  • 18Mist00:47
  • 19Echoes of the tortured04:53
  • 20Emptiness02:20
  • 21Gods of hell04:43

informations

Enregistré aux Soundfarm Studios, aux Evil One Studios, aux E-Factory Studios, aux Dios Dirty Dude Box Studios et aux Xplose Sound Labs.

line up

Attila Csihar (chant), Frédéric Leclercq (guitares, basse, synthés), Sean Zatorsky (chant), Stéphane Buriez (guitares), Heimoth (basse), Joey Jordison (batterie)

Musiciens additionnels : Dr. Mikannibal (chant [5, 6]), Mirai Kawashima (chant [5, 6]), Schmier (chant [6])

chronique

Niveau super-groupe, Sinsaenum se pose un peu là avec un line-up aussi improbable qu'alléchant. Visez un peu ! le groupe a été créé à la base par Frédéric Leclerq de Dragonforce, et qu'on a pu voir jouer dans toute une tripotée de groupes en concert (Loudblast, Heavenly, Sabaton, Machine Head et d'autres). Il s'est adjoint les services de Stéphane Buriez, légende du death metal hexagonal, et de Joey Jordison, l'ex-batteur de Slipknot. Afin de compléter ce line-up qui a déjà de la gueule, ils n'ont rien trouvé de mieux qu'Attila Csihar au chant ! Et comme un chanteur, c'est pas assez, ils ont choisi pour seconder le hongrois, un américain, Sean Zatorsky (pour le coup inconnu complet !). Enfin, pour le poste de bassiste, ils sont allé chercher dans la scène UG française pour trouver Heimoth de Seth ! Voilà un sextet particulier, d'horizon pour le moins très varié, mais qui a tout du groupe prometteur ! Honnêtement, quand j'ai vu ça, ma curiosité a été titillée. Qu'allait donner une telle formation ? En fait, ici, il s'agit vraiment du projet de Frédéric qui voulait créer un groupe de death metal. Et là, pour le coup, on nage en plein death à l'ancienne mais avec un son bien moderne. L'album est construit de manière originale avec des intermèdes entre presque chacun des véritables morceaux death metal. Cela donne un bon rythme à l'ensemble parce que ce disque, il envoie du bois ! Joey Jordison balance vraiment la purée !! Donc ici, grosso modo entre chaque titre, on a une petite respiration, toujours dans une ambiance macabre et/ou mystique. Pour le reste, les guitares sont bien poisseuses, l'ensemble est vraiment gras mais avec de bons riffs accrocheurs. Sans aller jusqu'à dire qu'on a l'album de l'année, on est loin d'un disque au rabais qui ne ferait parler de lui que du fait de son super line-up. À mon avis, ce qui fait sa réussite, c'est sa cohérence. Ce disque, c'est le bébé de Frédéric Leclercq qui a écrit toute la musique qui contient donc entièrement sa patte. Et à partir de là, chacun des musiciens est arrivé avec son interprétation, son style, sa personnalité. Donc au lieu d'avoir un patchwork où chacun veut tirer la couverture vers lui avec les morceaux d'untel et ceux de bidule, là, on a un disque avec une vraie personnalité et le talent d'interprétation de tous ces musiciens hors pair de la musique extrême. Seul bémol, je reste dubitatif devant l'utilisation de deux chanteurs. Je ne vois pas ici de réelle valeur ajoutée des deux chanteurs. J'ai plein d'exemples où on voit l'intérêt d'avoir deux chanteurs différents (Scarve, Arkhon Infaustus, Black Bomb A me viennent en tête rapidement), mais là, j'ai du mal à voir le style si particulier d'Attila dans ce disque où prédomine le growl bien puissant et profond, qui reste somme toute classique dans ce style (à part sur "Anfang des albtraumes" où on entend clairement son style de chant si particulier qui a fait une des réussites de Mayhem). Après, la qualité générale du disque n'en pâtit pas trop, mais à l'avenir si la formation veut bien nous sortir un successeur à cet "Echoes of the tortured", ce serait peut-être un point à améliorer et à travailler. Pour le reste, je ne suis pas du tout déçu de ce disque vraiment convaincant et inspiré. On comprend bien vite l'intérêt d'avoir choisi autant de musiciens renommés. M. Leclercq possède de très bonnes relations et il a bien su les exploiter. Et putain, Jordison, qu'est-ce qu'il envoie derrière ses fûts quand même l'enfoiré !!

note       Publiée le samedi 24 juin 2017

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    torquemada Envoyez un message privé àtorquemada

    ça avait attiré ma curiosité, le ou les 2 titre(s) écouté(s) l'ont stoppée net.