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Living In Texas › The end of the beginning

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Shelleyan      samedi 27 mai 2017 - 05:44

cd 1 • 18 titres

  • 1I'll Always Remember You
  • 2She Lives Inside My Head
  • 3Yellow Rose Of Texas
  • 4Civilised World
  • 5Cowboy Dream
  • 6Julia's Child
  • 7Lust For Life
  • 8Alone She Cries
  • 9Beautiful
  • 10The Fastest Man Alive
  • 11Bring On The Rain
  • 12The Fairest Of Them All
  • 13Television
  • 14Bomb Generation
  • 15The Girl In The Red Leather Coat
  • 16Mr Fish
  • 17Part Two Follows Shortly
  • 18Jesus Christ

cd 2 • 18 titres

  • 1Hate Me More
  • 2Department Store Graveyard
  • 3Kingdom II
  • 4Lollipop Sperm
  • 5Godenokrafasc
  • 6Day Of All Days
  • 7God Bless America Part One
  • 8God Bless America Part Two
  • 9The Sea
  • 10Here Come The Boat-Traders
  • 11Mexican Nun
  • 12Ulysses
  • 13Heat
  • 14The Other Side Of Me
  • 15This Blood Religion
  • 16Tumbling Values
  • 17My End Of Heaven
  • 18Awaken

informations

line up

Stephan James (chant), Claudia Pinto (guitare), Jeff Wallace (guitare), Nicholas D. Denton (basse), Matthew Fraser (batterie), Daniel Glee (guitare)

chronique

‘If I owned Hell and Texas, I’d rent out Texas and live in hell’, s’est un jour exclamé le général Sherman fournissant près de cent ans plus tard à un groupe anglais l’inspiration pour trouver son nom. Living in Texas, ce sont les oubliés des années batcave bien qu’ils aient fait partie de la première vague britannique. Un peu par hasard ? Peut-être car bien qu’emportés par la tornade punk, les musiciens n’ont jamais cherché à coller à l’imagerie sombre de leur collègues (leurs tenues se colorant de plus en plus au fil des 80’s). Démarrant leur carrière par un son post punk goth héroïque et roulant à l’instar des Southern Death Cult, Theatre of Hate, ils marquent cependant d’emblée une identité marquée comme en témoigne la première chanson de leur premier disque, ‘God bless America’, avec son hymne chanté par une femme, des bribes de discours, un battement de batterie tel un coeur malade. Le chant légèrement excentrique, les rythmiques sombres, les constructions particulières (‘Ulysses’ et sa longue intro acoustique, ‘Mexican Nun’…), les rapprochent aussi de la démarche de formations telles que Sex Gang Children ou Gene loves Jezebel. Le combo cherche à tisser de vraies atmosphères et ne pas se contenter de livrer des titres pour les dancefloors. Très vite cependant, Living in Texas va orienter sa musique vers quelque chose mêlant cowpunk (‘The fastest man alive’, ‘Bomb generation’), restes psychédéliques (‘Mr Fish’), et post punk goth. On songerait davantage à Flesh for Lulu mais dans une version plus folle (‘The girl in the red leather coat’). Fort de son (ses) style(s), nos faux Amérloques vont poursuivre dans la voie en la creusant plus profond tel le sillon des chariots durant la ruée. Le mini ‘Cowboy dream’ en témoigne avec sa pochette montrant un cowboy en plein rodéo, ses titres (‘Yellow rose of Texas’, a capella rockabilly, ‘Cowboy dream’, cow punk héroïque); là encore pourtant, le groupe ‘brouille’ les pistes avec une reprise d’Iggy Pop et le mélancolique ‘Julia’s child’. Une certaine lassitude pointe pourtant le bout de son nez, Living in Texas signe encore un excellent single, ‘I’ll always remember you’, si typique de ce psychédélisme glam légèrement sombre qu’affectionnent les musiciens, avant de livrer un ultime album plus orienté indie, peu intéressant (lequel ne figure d’ailleurs pas sur cette compilation). Cette histoire, ‘The end of the beginning’ vous la narre en musique sous forme de compte à rebours puisque le groupe à choisi de démarrer par ses compositions les plus récentes d’alors (1989) pour retourner aux origines (1983), le premier max de 1982, ‘An dem Bahnhof’ (martial à souhait), étant étrangement et malheureusement omis. Pour le reste, il faut bien admettre que cette compilation est extrêmement complète puisqu’on y trouve la presque totalité des albums et minis, sans oublier une poignée de chansons tirées des singles. Elle permet de cerner la personnalité de ce groupe ouvert quant à ses influences qui n’a jamais hésité à mélanger ou s’abreuver à plusieurs sources. Seconds couteaux ou génies incompris ? Peu importe, Living in Texas est clairement un de ces ovnis séduisants se riant des cases trop étroites et témoignant d’un vrai talent d’écriture. Presque tout est bon ici, avec de vraies merveilles parfois (‘Julia’s child’, ‘I’ll always remember you’, ‘Ulysses’, ‘Godemokrafasc’, ‘Cowboy dream’, ‘Awaken’…), une sorte de route parfaite entre le Texas et l’Enfer avec des détours des deux côtés. 4,5/6

note       Publiée le samedi 27 mai 2017

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