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The Obsessed › Sacred

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Ultimex      dimanche 15 mai 2022 - 12:07
Rastignac      mercredi 17 mai 2017 - 12:26

cd • 12 titres • 43:09 min

  • 1Sodden Jackal04:23
  • 2Punk Crusher03:43
  • 3Sacred05:11
  • 4Haywire02:24
  • 5Perseverance of Futility04:02
  • 6It's Only Money02:34 [Reprise de Thin Lizzy]
  • 7Cold Blood04:47
  • 8Stranger Things06:21
  • 9Razor Wire03:32
  • 10My Daughter My Sons03:34
  • 11Be the Night02:11
  • 12Interlude00:27

extraits vidéo

informations

Produit par Frank "The Punisher" Marchand et Rob Queen. Production additionnelle par The Obsessed. Enregistré et mixé lors de l'été 2016 par Frank "The Punisher" Marchand au Waterford Digital Studio, Millersville, Maryland, Etats-Unis. Masterisé par Alan Douches au West West Side Music.

Sorti en cd, vinyle, téléchargement sur bandcamp. Illustration de la couverture par Orion Landau. Illustrations du livret par Wino.

line up

Wino (guitare, voix), Brian Costantino (batterie, voix), Dave Sherman (basse, voix).

Musiciens additionnels : Rob Queen (voix sur "Punk Crusher").

chronique

Résurrection de The Obsessed, on est en 2017. Résurrection déjà bien préparée par de nombreux concerts avec cette formation de notre TerminaWinor toujours aussi pété, toujours aussi riffeur, toujours aussi ingérable et toujours aussi perturbé par de nombreuses idées angoissantes sur la liberté et le pouvoir, traumatisé par les trahisons, obsessions dérivant vers des délires teintés de cosmologie typée « news of the world » voire Matin des magiciens, avec groupes de l’ombre venus de l’espace et touti le qwanti. Mais trêve de descriptions oiseuses : ça vaut quoi The Obsessed en 2017 ? Deux décennies après le précédent album ? Déjà, pour résumer le propos du groupe, on pourrait essayer de le définir comme ceci : un gramme de doom, deux grammes de hard rock souvent bien sudiste, et 3 de Wino bien sûr, alias sa voix, sa guitare, sa paranoïa, ses angoisses, teintant une musique trop routière vue de loin de désespoir, de bad trip, de pessimisme assumé. C’est aussi un groupe qui a vu défiler des noms qui ont fait leur route dans les eaux boueuses du doom fortement stoné : Scott Reeder, Guy Pinhas, Greg Rogers…. et aujourd’hui, ce sont les mecs qui ont déjà joué avec lui dans Spirit Caravan qui sont aux manettes derrière le Wino, donc c’est lourd, c’est gras, et c’est enfumé - on pourra d’ailleurs apprécier le grain bien dégueulasse de fond de raclage de gorge du Dave Sherman, la trachée d’Earthride. Et ce dernier album ? Bon ? Pas bon ? Franchement, les premières écoutes furent pénibles : trop hard rock, trop simpliste, des solos pas très très percutants, une impression de fatigue, des couplets un peu chiants de saloon ricain cliché à mort (putain, cette reprise margarine de Thin Lizzy… ugh… )… Avec la patine de l’écoute, on se fait un peu mieux à cette petite descente de qualité mélodique de la part de Notre Scott, ces petites concessions à la facilité un peu FM, grâce à, quand même, une dynamique qu’on ne retrouve que chez lui, un alliage toujours équilibré entre la dépression sévère et la psychopathie de biker berserké par la meth et les champignons hallucinogènes, une espèce de golgoth mi punk mi Lynyrd Skynyrd, les yeux révulsés par le monde et dégueulant sa rancoeur ou sa colère sur nos oreilles qui n’en demandaient pas tant. Wino sera toujours le mec qui fait tache, pas très vendeur, celui qu’on n’ose pas inviter parce qu’il fait flipper, celui qui force les plis sur le heavy metal de la pointe de sa santiag, 100% américain pur jus et pas tendre vraiment envers quoi que ce soit, la machoire serrée et bourrin jusqu’à la mort… jamais un cheveu plus long que l’autre, cet album du retour reste du Obsessed, mais qui, je trouve reste quand même un poil en dessous des bijoux mélodiques que furent les trois premiers albums… et qui me laisse sur ma faim, à l'image de la conclusion de l'album qui vous fout la porte dans le nez, ça fait mal, vous avez les yeux qui pleurent, mais vous continuez à lui courir après, malgré tout. "Wino, attends ! T'as pas fini ta phrase ! Reviens !"

note       Publiée le mercredi 17 mai 2017

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