Mythic › In the Winter Solstice

De là à dire que Mythic est culte… quoi ? Ah oui, vous êtes là, vous lisez toujours guts of darkness, et vous vous demandez « mais il n’y a jamais eu de groupe de death metal old school 100% féminin » ? Et là je vous dis : « si ». Et j’ajoute : « et alors ? ». Parce que, 1) s’il y a bien un genre où l’on ne fait pas de différence, c’est dans le death metal : un growl, c’est un growl, et une guitare sous accordée, c’est idem, et de 2) on s’en fout. Bref, Mythic a sorti un seul EP dans sa courte carrière après quelques démos, chez Relapse, du temps d’il y a longtemps, et cet EP n’est pas très bien ficelé : une interprétation pas très carrée, des plans un peu flans, un peu mous, vraiment mal produit, un son de basse looney tunes, une batterie cartonnée, un growl pas super géré au niveau du tempo, ce qui nous donne un death bien crade, parfois assez lent, sachant ralentir la cadence pour flirter avec du doom dégueu, mais avec des épaules pas très costaudes quoi... on n’en prend pas plein la tronche et puis c’est tout, malgré les riffs funéraires, la négativité pur jus de lose, la crasse, la perte. Qui a dit vieux, ne dit pas bon, c’est comme ça, pour toujours, qu’on soit jeune ou croulant, qu’est-ce que vous voulez ma bonne dame ! Moui, vous disiez ? Alors, de là à dire qu'un culte soit…