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Immolation › Atonement

cd • 12 titres • 48:47 min

  • 1The Distorting Light03:14
  • 2When the Jackals Come03:54
  • 3Fostering the Divide03:27
  • 4Rise the Heretics03:41
  • 5Thrown to the Fire04:04
  • 6Destructive Currents04:26
  • 7Lower04:01
  • 8Atonement04:32
  • 9Above All04:55
  • 10The Power of Gods03:58
  • 11Epiphany04:22
  • 12Immolation (Rerecorded)04:13

informations

Enregistré en juin 2016 par Paul Orofino au Millbrook Sound, Millbrook, New York, Etats-Unis. Mixé et masterisé en aout et septembre 2016 par Zack Ohren au Castle Ultimate, Californie, Etats-Unis.

Illustration de couverture par Pär Olofsson. Les illustrations du livret sont de Zbigniew Bielak. "Immolation", en dernière piste, est un ré-enregistrement de "Immolation", extrait de "Dawn of Possession" (1991).

line up

Alex Bouks (guitare), Ross Dolan (basse, voix), Steve Shalaty (batterie), Robert Vigna (guitare)

chronique

Il y a un temps pour tout. Un temps pour se bourrer la gueule, un autre pour écouter du death metal, un dernier pour effectuer des invocations en sacrifiant des bébés animaux. Il y a aussi un temps pour faire tout cela en même temps, mais il y a mieux : écouter du Immolation. Sans rire, c’est Nuclear Blast qui le dit sur le sticker promo : « death metal fröm ach ze USA », et, faut quand même reconnaitre que les américains, au moins dans leur expression culturelle sont très dualistes. Que vois-je sur cette pochette nuclearblastmoche ? Un archange qui pourfend les grands sodomes d’un coup vif, créant par ailleurs foyers d’explosions. C’est simple, Immolation, ils voient un peu le mal partout ; c'est pas faux, on pourrait s’attarder là-dessus longtemps, mais en plus ils le jouent, cette impression, dans leurs clips, dans leur musique dissonante, rampante, parfois bien tubesque, roulante comme un dos de tortue luth sur des petits chanteurs à la croix de bois ou quiconque se disant du bon côté de la barrière ! Immolation lui immole, et ça passe encore bien, après arrivée chez NB, plus un crochet chez les constructeurs de bagnole japonais avides de métol (cf. l'EP avion, leurs concerts et tout chez eux, drôle de boite quand même ; réunion marketing " hé les mecs y a un segment métalleux bagnole faut qu’on les chope ! TOUS comme des putains de pokémons.".) Puex, pués, boués, bréf, anyvé, ce disque bute bien, car il dégage une puissance musculaire indéniable, j’ai comme des envies de cracher des méga-litres de lumière violette et sombre, les yeux fondent, y a des adversaires sous tous les tapis de mon âme, pendant qu’Immolation riffe comme au top 50, s’attarde tel un AC/DC sur ces rengaines déjà bien appréciées par moi-même sur le "Close to a World Below", et reste, ma foi, à l’image de beaucoup de groupes de death américains « historiques » assez bons dans la continuité, ne sacrifiant pas leur petit bébé phoque à l’indus en latex noir, même si, en écoutant l'auto-reprise de "Immolation" (le morceau) on se rend compte du fossé stylistique entre le jeune et le vieux Immo - ça cadençait sec, et puis : ça puait bien plus le soufre qui chie, je trouve, mais allez, c'était mieux avant, mais bon, pas toujours, car cet "Atonement" est un bon album, satisfaisant mes imaginaires les plus carnassiers. Cet anté-archange saura un peu semer le doute chez ceux qui ne veulent pas en avoir, tout en gardant quand même, chez moi, une tonalité lissée orange bleue argentée un peu trop astiquée pour être totalement malfaisante, bien encore à l’image de cette pochette qui, même si elle a le mérite de trouver direct la maison de disques ne donne pas trop envie de s’acheter des affiches pour mettre à côté du poster d’Iron Monkey au-dessus du lit, à côté du crucifix en bois concédé à la première communion, c’était il y a plus de trente ans : souvenez-vous.

note       Publiée le vendredi 28 avril 2017

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Note moyenne        6 votes

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vargounet Envoyez un message privé àvargounet

Assez symptomatique de ce que propose Immolation depuis plus d'une dizaine d'années. C'est bien exécuté et ça reste du death de très bonne facture mais on a l'impression qu'il y'a une grosse perte d'inspiration même si harnessing ruin et majesty and decay ont ça et là des bribes de génie. Le souci c'est que tu prends unholy cult et here in after le génie est là de bout en bout. Et ça fait un sacré paquet d'albums le dernier y compris ou il y'a très peu d'évolution...

Note donnée au disque :       
yog sothoth Envoyez un message privé àyog sothoth
avatar

Celui-ci en est une bonne aussi, même si on pourra lui reprocher d'être dans la totale continuité des précédents... n’empêche qu'à chaque nouvel album, t'as bien envie de dire "barrez-vous les mioches, papa est de retour"

Potters field Envoyez un message privé àPotters field

Pas testé çui-là mais les 2 d'avant sont de sacrées tueries.