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Andrea Centazzo › Environment For Sextet

  • 1979 • Ictus ICTUS 0017 • 1 LP 33 tours

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DukeOfPrunes      vendredi 31 mars 2017 - 09:30
Nicko      dimanche 8 janvier 2023 - 21:05

vinyl 33t • 4 titres • 42:48 min

  • 1Environment For Sextet11:30
  • 2Solo Improvisations6:00
  • 3Second Environment For Sextet17:15
  • 4Solo Improvisations (Part Two)8:03

informations

Enregistré le 7 novembre 1978 à la station de radio WKCR. Mix, mastering et production par Andrea Centazzo.

line up

Polly Bradfield (violon), Andrea Centazzo (percussions), Eugene Chadbourne (guitare), Tom Cora (violoncelle), Toshinori Kondo (trompette), John Zorn (saxophone, etc)

chronique

  • improvisation libre

En voilà-t'y pas un line-up qu'il est beau ? Manquerait plus que Derek Bailey au tableau, tiens, pour former les sept mercenaires de la free improv acoustique. Ne vous laissez pas impressionner par l'intro criarde qui vient gaiement trancher vos tympans, avec l'arrivée massive de bruits tous plus dissonants les uns que les autres (si si, on doit pouvoir établir une échelle de valeur, surtout quand on sait ce qui arrive). Centazzo s'écroule dans ses percus et Toshinori Kondo se mouche dans sa trompette, les particularismes de l'indécrottable Zorn et de ce bon vieux Chadbourne se plaquent sur le violon liant de Polly Bradfield. Bien vite, on laisse grand-place au silence pour laisser parler (ou miauler) les instruments, semblant eux-même déroutés de posséder ces timbres insoupçonnés. La WKCR accueille ces étranges chats de gouttière. Le sextuor exprime son côté fantasque, absolument ludique et timbré : des clusters atonaux en touches plus ou moins subtiles, parfois grotesques, apportent ce bon gros zeste d'audace qui fait du bien, mais aussi pas mal de n'importe quoi. Dans ce joyeux fourbi se développe une sorte de faux-rythme ultra-bancal, où les impros en solo ont cette particularité de laisser le temps au temps - si je puis me permettre cette expression triviale. Tout va pourtant dans l'urgence pour faire feu de tout bois. Car au final, ce disque est bel et bien l’œuvre de six zigotos enfermés dans un studio de New York à l'approche de l'hiver. A se demander ce qui est le plus allumé. En même temps, si c'est sorti par Ictus dans les années 70, vous vous attendiez à quoi ?

note       Publiée le vendredi 31 mars 2017

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    commentaires

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    DukeOfPrunes Envoyez un message privé àDukeOfPrunes
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    C'est une bien sombre affaire. Heureusement, le site s'appelle Guts of Darkness.

    Note donnée au disque :       
    yog sothoth Envoyez un message privé àyog sothoth
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    Quand bien même on s'en fout, et même s'il se pourrait que ma mémoire me jouasse des tours, il me semble bien que celle-ci était l'oeuvre d'un confrère, mon plus gros fait de dérapage étant le topic des chats écrasés, rev 1. (mais c'est l'occasion de faire péter un bon vieux son des 90s : https://www.youtube.com/watch?v=2g5Hz17C4is )

    dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
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    On avait un topic pour ce genre de scandale mondial, mais malheureusement il a été effacé par mégarde un sombre jour où la souris de Yog Sothoth était particulièrement glissante...

    DukeOfPrunes Envoyez un message privé àDukeOfPrunes
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    Les mecs, Tom Cora et Eugene Chadbourne étaient même pas créés dans la BDD Guts ? On va où, là ? Je suis profondément choqué.

    Note donnée au disque :