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Yapoos › 大天使のように (Dai Tenshi no Yō ni)

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Aplecraf      jeudi 1 juin 2017 - 09:52
Dariev Stands      dimanche 19 mars 2017 - 04:13

cd • 10 titres • 00:00 min

  • 1私は孤高で豪華 Watashi wa Kokou de Gouka
  • 2憤怒の河 Fundo no Kawa
  • 3背徳なんて怖くない Haitoku Nante Kowaku Nai
  • 4棒状の罪 Boujou no Tsumi
  • 5鉄の火 Tetsu no Hi
  • 6祈りの街 Inori no Machi
  • 7去る四月の二十六日 Saru Shigatsu no ni Juu Roku Nichi
  • 8My God
  • 9森に棲む Mori ni Sumu
  • 10大天使のように Dai Tenshi no you ni

informations

Enregistré du 19 Avril au 21 Juillet 1988 au Studio « A » Alfa, L.D.K. Studio, Garden studio, Gold Rush studio, Kawaguchito studio, Phonogram studio Produit par YAPOOS – Réalisé par Osamu Yahagi – Ingés-sons : Mitsuo Koike, Youhei Irieda, Shigeki Fujino – Mixage par Mitsuo Koike

Photo de pochette par Yoshitane Nakamoto – Design par Michimasa Hikita

line up

Jun Togawa (chant), Toshiro Sensui (batterie), Nobuo Nakahara (basse), Takao Higae (guitare), Yoichiro Yoshikawa (claviers), Mitsuru Kotaki (claviers)

Musiciens additionnels : Yukio Doki (HAMMER) (opérateur de synthétiseur sur la 4 et la 7)

chronique

  • synth-pop / zolo

Passé les premiers succès et les concerts monumentaux en accompagnateurs de Jun Togawa dans ses frasques solo, la survie des Yapoos aux triomphantes années 80 nippones n’était pas gagnée d’avance. Leur line-up avait le mérite de leur permettre de s’adapter à toutes les modes : sextette comprenant le trio basse-gratte-batterie tout comme deux synthés très présents, les Yapoos avaient une configuration assez souple pour passer le cran de la fin de la vague technopop... Même si on sait que les machines n’ont jamais vraiment quitté leur prédominance dans la musique jap, les autres instruments n’ayant guère l’occasion de s’exprimer. Ce qui est le cas sur ce deuxième album du groupe, sauf sur Mori ni Sumu (piste 9), qui hésite entre farandole de parc à thème 8bit pour enfants et réminiscences d’un age d’or du post-punk dada japonais qui semble déjà bien oublié en 88 (arrivée du Compact Disc et manque de place oblige, les vinyles de la génération pré-CD ont pour beaucoup du passer au pilon ou servir de fondations anti-sismiques pour les nouveaux immeubles)... Bien oublié ? Pas par eux ! Les Yapoos s’essaient donc à l’impossible conciliation entre efficacité radio et délires fourth world de l’époque Yen Records ! Tout un programme, détaillé sur Fundo no Kawa (2), Saru Shigatsu no ni Juu Roku Nichi (7) et Inori no Machi (6) qui voit Togawa s’épancher façon Enka au clair de lune sur un tapis de xylophones et de synthés Umami tout droit sortis de la disco d’un Hosono ou d’un Yasuaki Shimizu. L’un des rares titres qui fait l’impasse sur les écoulements de synthés est Haitoku Nante Kowaku Nai (3), qui revient au zolo amer et androïde des glorieux débuts. Sans répéter la formule du culte « Barbara Sexaroïd » (oui je sais, ce titre), il prendra sans aucun mal sa place dans les playlists de vos boums zolo, enfin celles qu’on fera dans des bunkers dans l’hiver nucléaire à venir prochainement sur vos écrans. Boujou no Tsumi (4) prolonge un peu cette dynamique de robot spasmophile, sans trop de succès, pas autant en tout cas que My God qui illustre à merveille ce qu’un enfant hyperactif et caractériel fait subir à ses jouets de plastique quand ses parents le privent de sortie. On sent tout de même qu’on est à la sortie des années 80 : le côté barré ne sautera pas aux oreilles lors d’une écoute distraite, qui se focalisera sur le ton accrocheur de l’ensemble. En y écoutant de plus près, les seules chansons restant dans cette formule power-pop à la Judy & Mary un peu trop classique sont la première piste et Tetsu no Hi (5), qui dévide le riff de « Alright Now » de Free de toute sa charge machiste britonne. Ailleurs, le kitsch synth-rock est tellement assumé que c’en devient louche, je dirais même hautement suspect. Mais comme souvent avec les disques de pop japonaise (on a pas dit de J-pop ! du moins pas forcément), les excès de saccharose prennent tout leur sens une fois envisagés à la place la plus glorieuse que puisse connaître une pop-song nippone : en générique d’ouverture ou de cloture d’une série manga à succès. Et la chanson-titre finale, c’est exactement ça, un thème pour « closing credits » d’un anime si possible riche en gerbes d’étoiles roses, en jupes d’écolières et en fous rires idiots. Aujourd’hui on dirait « Haters gonna hate », mais je peux vous assurer que les haters vont carrément se désintégrer en devenant tout rouges feu translucides et dans un bruit ronflant de métal en fusion passé au ralenti... Avec un beau chiffre « 9999 ».

note       Publiée le dimanche 19 mars 2017

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    Alliage Envoyez un message privé àAlliage

    J'aime toujours autant ta plume et ton humour flegmatique.

    (N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
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    Du coup j'ai re-synchronisé Barbara Sexaroïd.

    DukeOfPrunes Envoyez un message privé àDukeOfPrunes
    avatar

    Yes, Yapoos. Kewl. (Ajouté à ma liste de relecture - curieux de voir si a posteriori on trouve bien un côté Shimizu)