Vous êtes ici › Les groupes / artistes › T › Ten Seconds › Ten seconds
Ten Seconds › Ten seconds
- 1996 • Discipline global mobile DGM 9603 • 1 CD
cd • 10 titres • 50:53 min
- 1Pq Alpha [0:32]
- 2Realside [3:28]
- 3The Last Three Minutes, 1 [6:41]
- 4Nightwebs [3:18]
- 5Zerophase [6:12]
- 6Can't Hold Back the Dawn [5:10]
- 7No Way to Paradise [4:29]
- 8The Last Three Minutes, 2 [8:42]
- 9Worlds Beyond Worlds [8:34]
- 10Realside [Videomix]
informations
Paramount Recording Studios et City Lab, Hollywood, Californie, USA, 1995
line up
Robert Fripp (guitare, soundscapes), Bill Rieflin (batterie), Jeffrey Fayman (claviers), Bill Forth (guitare, chant), Mark Craney (batterie), Jimmy Hawes (basse), Jac Mihanovic (basse), Steven Scott Smalley (claviers)
chronique
Ten Seconds est le seul groupe signé sur le label de Robert Fripp, Discipline Global Mobile, qui peut revendiquer une réelle indépendance. Comme toutes les autres formations, leur musique possède néanmoins ces éléments qui évoquent inmanquablement l'ombre du roi cramoisi, mais c'est une démarche qui découle plus d'une approche parallèle que d'un réel désir de mimétisme. D'ailleurs, au rayon des influences, l'illustration de la pochette nous donne un signe fort et clair ; on pointe plutôt du côté de Black Sabbath ("Never Say Die !") ; pour preuve, les riffs appuyés de "Realside" et "No Way to Paradise". Avec un son de guitare sursaturé et métallique tourné vers les medium-aigus, leur album a un petit côté post industriel fort plaisant. Ils trouvent en Robert Fripp, justement, un allié de premier choix qui vient mettre à leur service toute sa science de la guitare, surtout dans la construction de nappes envoûtantes dont il a le secret par le biais de ses soundscapes. Cela nous donne des titres à l'allure ambient comme "Worlds Beyond Worlds" ou les deux parties "The Last Three Minutes", sur lesquels une rythmique de plomb vient marquer le pas et nous entraîner dans une spirale sans fin dans laquelle on aimerait se perdre. Bill Rieflin, ex-batteur de Ministry, vient cogner ses peaux comme une enclume pour notre plus grand plaisir, et cela nous donne aussi un titre sauvagement improvisé comme "Zerophase". Pour le reste, l'album s'équilibre autour de chansons vaguement métalliques, mais sans réelles personnalités. Le groupe aurait nettement gagné à s'épancher d'avantage sur les parties expérimentales précitées qui restent définitivement les moments forts du disque. Très bien produit, c'est une belle curiosité qui a suffisement d'arguments pour séduire un temps, mais ne pourrait pas prétendre à le rester sur la longueur.
dernières écoutes
Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Ten seconds" en ce moment.
notes
Note moyenne 3 votes
Connectez-vous ajouter une note sur "Ten seconds".
commentaires
Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Ten seconds".
- SEN › Envoyez un message privé àSEN
A tiens c'est chroniqué ça ! C'est vrai que personnellement j'écoute essentiellement les 2 parties de "The Last Three Minutes", mais elles justifient à elles seules l'achat de ce disque... Une ambiant noire et pesante avec la touche de Mr Robert Fripp en prime ! Un gouffre dans lequel je me replonge sans retenue !
- Note donnée au disque :