Vous êtes ici › Les groupes / artistesIIron Monkey › Our Problem

Iron Monkey › Our Problem

détail des votes

Membre Note Date
surimi-sans-mayo      mardi 6 février 2024 - 13:43
born to gulo      mardi 6 février 2024 - 12:06
kama      vendredi 4 août 2023 - 17:47
blub      dimanche 13 juin 2021 - 02:00
Rastignac      mardi 7 février 2017 - 22:11
Bernard      lundi 6 février 2017 - 13:37
Ultimex      samedi 14 mai 2022 - 15:22
Intheseblackdays      mardi 8 mars 2022 - 20:24
Klarinetthor      lundi 6 février 2017 - 13:31
EyeLovya      lundi 6 février 2017 - 10:31

cd • 7 titres • 50:21 min

  • 1Bad Year06:07
  • 2Supagorgonizer03:59
  • 3Boss Keloid05:23
  • 4I.R.M.S.06:29
  • 5House Anxiety03:49
  • 62 Golden Rules04:35
  • 79 Joint Spiritual Whip19:59

informations

Enregistré au studio Backstage, Ripley, mars 1998. Produit / enregistré par Andy Sneap.

Sorti en cd. Réédité en vinyle en 2012. Sorti en coffret également avec le premier album en 2009, dans une version contenant le split EP suivant "We've Learned Nothing" avec Church of Misery initialement sorti en 1999 + une reprise de Cornucopia (Black Sabbath) sortie initialement sur la compilation / tribute à Black Sabbath "Masters of Misery". Illustration par Mike Diana.

line up

Justin Greaves (batterie), Douglas Campbell Dalziel (basse), James David Luke Rushby (guitare), Dean Paul James Berry (guitare), John Paul Morrow (voix).

chronique

  • freedoom is against the law

On prend les mêmes et on re-dégueule. Dès les premières secondes en effet de cet « Our Problem », illustré par le non-moins obscène Mike Diana, c’est John Morrow qui crève l’écran. Enfin, il crève vraiment l’écran, à coups de pompe et de cutter, arrivant tel Cyrano sur le devant de la scène en éructant qu’il a, effectivement, beaucoup de problèmes, mais juste à lui, vous n’aurez jamais les mêmes, et en tout cas jamais exprimés comme ça ! Non-catharsis. Si vous n’aviez pas suivi, John Morrow, la voix du groupe, est mort peu de temps après ce machin, rappatrié lors d’une tournée sans l’aide du label ou du manager (Greaves nous racontant que ce sont les gars de Pro-Pain, avec qui ils tournaient, qui ont payé le billet d’avion entre la Pologne et l’Angleterre...). Malade puis mort alors que jeune, cette odyssée finale du John mit un terme à la vie d'Iron Monkey après avoir claqué la porte d’Earache, s’être fait entuber pour jouer devant quarante personnes toute leur carrière, et crever littéralement la dalle. Encore une autre anecdote à ce propos : Greaves raconte dans la même interview que les gars étaient vraiment fauchés. Lors de leur passage au Dynamo Open Air, ils trainèrent sur scène après le concert de Metalloche pour récuperer de la monnaie et des briquets qui auraient pu être oubliés ! Sans compter évidemment le fait qu’ils ne vivaient absolument pas de cette musique, bossant à côté, s’étant en plus fait un nombre considérable d’ennemis, étant donné qu’ils ne fallaient pas leur baver sur les rouleaux... ce qui arrivait fréquemment. Bref, John Morrow, une des plus belles voix du... black metal ? Que j’ai pu entendre, humainement impossible à refaire à la maison tellement c’est strident, glaireux, haineux, et en même temps méga bien foutu au niveau rythmique, car tout ici n’est pas gueulé n’importe comment, il y a du groove. Oui, même au niveau de la dégueulante mise en lumière. Justin Greaves, futur viré de « The » Electric Wizard signe également ici des parties qui me feront bouger le cul jusqu’à l’armageddon. Il reste au tableau des guitares / basse bateau au possible, recyclant comme je disais, à l’instar d’Eyehategod, les riffs de Saint Iommi et des disques de hardcore punk qui trainent à la maison. Alors, qu’est ce qui différencie au bout du compte cet album de l’autre ? Mis à part les bonus ajoutés dans la réédition par onc’ Pics... euh Earache ? Ben déjà, je l’écoute moins. Donc une boule de moins. Ou de plus. Mais au bout du compte, je ne sais combien de temps la sauce aurait tenu, ça aurait forcément fait plouf au bout d’un moment, cf. Eyehategod encore, le faux frère le plus proche d'Iron Monkey à mes oreilles, le seul ayant atteint le niveau de groove et de glairitude idéal pour headbanguer en fulminant contre le monde. Bourré, et de l'autre côté de l'océan. « Our Problem » reste quand même un gros, un immense deuxième album d’un groupe qui, et ce ne fut évidemment ni le dernier ni le premier, a atteint sa véritable notoriété que lorsqu’il fut mort et enterré...

note       Publiée le lundi 6 février 2017

dernières écoutes

Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Our Problem" en ce moment.

tags

Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Our Problem".

notes

Note moyenne        10 votes

Connectez-vous ajouter une note sur "Our Problem".

commentaires

Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Our Problem".

born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Est-ce qu'il essaie toujours de se faire verser un fan-RSA participatif ?

Note donnée au disque :       
Intheseblackdays Envoyez un message privé àIntheseblackdays

A noter que Greaves vient de sortir/va sortir avec son nouveau projet metal Johnny the boy une reprise (du meilleur morceau) d’Iron Monkey, Black aspirin, où il joue cette fois de la batterie et la gratte. Elle n’apporte absolument rien à l’original, mais elle sonne bien.

Note donnée au disque :       
born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Oh, ils se sont pas encore écharpés par voie de presse, hein ; je ne pense pas que ça arrivera, vu la notoriété, ni vu la mentalité.

Ca vaudra pas Slayer, pour la comédie de début d'année.

Note donnée au disque :       
nicola Envoyez un message privé ànicola  nicola est en ligne !

C’est presque aussi drôle que les tribulations du groupe de beumeu polonais, là.

Au moins, ils ont le sens de l’humour chez Faust.

Message édité le 13-03-2024 à 14:10 par nicola

born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Or donc, il appert que se joue actuellement une vraie Guerre de la Légitimité, contre ce Faux Iron Monkey qui va tout de même dans quelques semaines avoir sorti la moitié de la discographie albums du groupe, avec un membre permanent et le retour du guitariste de Our Problem - la moitié de la disco, donc, s'étant faite Greaves-free et Morrowless - et pas seulement chez les fan(-atique)s : un mec qui jouait de la gratte sur le premier et de la basse sur un des albums de la reformation (donc imposture, suivez un peu) a monté un Iron Monkey AD (nommé, lourdement, Simian Steel) avec... deux Fistula. Deux ricains, donc, qui ont joué sur queue d'al. Vlà la Légitimité en Acier Trempé, quoi. Putain on se bidonne bien.

Note donnée au disque :