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Miserist › Miserist

cd • 6 titres • 29:46 min

  • 1Skin, Mold & Flame02:53
  • 2Miserist02:56
  • 3VIII04:21
  • 4Horror Infinitum04:47
  • 5Lung Rust05:11
  • 6Narikuntu09:36

extraits vidéo

informations

Composé, enregistré, assemblé et masterisé en 2015/2016 par Miserist au Ceflamorte Studio, Australie.

Également disponible sur bandcamp.

line up

Pas d'informations sur le line-up.

chronique

Voici venu un nouveau concept - enfin, c’est comme d’habitude, c’est un concept chez moi, vous, vous en faites ce que vous voulez. Oui, un nouveau concept : le death metal lounge. A savoir, ici, Miserist, monogroupe australien tenu par un anonyme, nous raconte l’histoire sans parole d’un HP pour enfants, structure gore dont le projet d’établissement réside en la maltraitance sévère de gamins oubliés des dieux. Et, en même temps, l’illustre inconnu australien à la manoeuvre ici fait en sorte qu’on passe un bon moment dans le salon pour ranger les cds. Ben dites-donc ! Ceci est du death metal instrumental, que je trouve donc très « lounge », comme si un groupe comme les compatriotes Portal ou autres mid-tempo dissonants et glauques et « ambient » avait foutu le chanteur à capuche dans le placard pour ne plus jamais le retrouver, pour ne plus garder que les grandes nappes de batterie et de guitare, et de bruits qui font peur. Et, quand je dis lounge, ce n’est pas péjoratif : la musique qui me laisse assis tranquille sans que j’ai besoin d’aller me chercher un doliprane = bonne musique. Bien sûr, il y a d’autres critères, le pétillant des mélodies, le sucré de la narration, l’amertume douce posée par les claviers et autres bruitages... chez Miserist on pourrait résumer tout cela par : "de l’air qui souffle, des flammes qui brûlent, et les textes et les chanteurs de toute façon ils sont tous pareils à part Van Drunen donc pourquoi se faire chier avec un « vocals » dans le line-up". Et là, je vous le jure sur la tête de ma porte d’entrée, ce Miserist ne sera pas un Neme album de post-hardcore instrumental à l’image de ce groupe dont je tairai le nom, souvent synonyme de « chiant » car ici la brutalité est toujours présente, se liant avec l’esprit dark ambient comme j’ai pu l’entendre de temps en temps chez des groupes comme Morbid Angel, vous voyez cette création ex nihilo rampante qui vous fait yog zozotter en faisait papillonner des yeux, après avoir ouvert ce livre relié en peau de chat borgne ? Bon, trêve de plaisanterie, cet EP passe tout seul, avec une durée « gros EP / petit album » qui est bien adapté à ce type de discours, parce que faut voir sur une heure ce que ça donne le death metal instrumental... Mais en tout cas, ça n’a pas l’air comme ça, mais le death metal, pour que ça soit accrocheur et pas « chiant » comme un album de Pelican * ah merde voilà j’ai ripé, pardon * ben pour que ça reste dans le salon pour bien vous masser les tympans et les abducteurs, ce n’est pas si facile que cela à fabriquer ! Encore une fois, à voir si cela restera un one-shot pour EP conceptuel à base de petits nenfants qui se font bouffer la rate en psychiatrie, ou si c’est possible d’adapter cela à un format plus long... pour l’instant, c’est du tout bon, pour cocooner dans votre caveau habituel de l’après-midi, et puis pour ranger les cds, bien sûr.

note       Publiée le mardi 31 janvier 2017

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    born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

    Death metal instrumental et réussi ? Tu intrigues.