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Killing Joke › Pandemonium
- 1994 • Butterfly recordings DE 7243 8 398142 7 • 1 CD
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Dane | lundi 26 juin 2023 - 22:54 | |
SEN | vendredi 28 octobre 2022 - 20:20 | |
In the flat field | jeudi 29 septembre 2022 - 22:46 | |
Ultimex | jeudi 12 mai 2022 - 15:00 | |
adrenochrome | samedi 1 mai 2021 - 20:30 | |
Klozer | lundi 30 novembre 2020 - 23:45 | |
taliesin | vendredi 25 septembre 2020 - 11:48 | |
Jeff 242 | vendredi 13 octobre 2017 - 22:51 | |
Aplecraf | mercredi 31 mai 2017 - 22:12 | |
louis | dimanche 18 septembre 2016 - 14:41 | |
Kagoul | dimanche 22 février 2015 - 22:55 | |
no | vendredi 30 janvier 2015 - 21:48 | |
TribalCrow | mardi 2 juillet 2013 - 20:10 | |
EyeLovya | vendredi 8 mars 2013 - 22:49 | |
hell | lundi 4 juillet 2011 - 21:12 | |
julius_manes | lundi 31 janvier 2011 - 16:47 | |
Seijitsu | mercredi 10 février 2010 - 19:23 | |
magnu | vendredi 25 janvier 2008 - 15:41 | |
Le_Vieux_Con | mardi 30 janvier 2007 - 10:47 | |
grothic | jeudi 4 janvier 2007 - 14:59 | |
tom | jeudi 14 septembre 2006 - 01:34 | |
darkoverwestphalia | lundi 10 avril 2006 - 21:18 | |
Int | lundi 24 avril 2023 - 22:43 | |
Panzer Frog | mardi 9 février 2021 - 19:51 | |
Soup | mercredi 26 octobre 2016 - 12:51 | |
zugal21 | mercredi 30 avril 2014 - 20:47 | |
E. Jumbo | mardi 6 juillet 2010 - 01:36 | |
grinningFace | samedi 4 juillet 2009 - 23:30 | |
Fryer | mardi 23 juin 2009 - 23:17 | |
Johnny Jewel | jeudi 30 avril 2009 - 00:01 | |
Charisman | vendredi 16 novembre 2007 - 08:41 | |
Gaylord | mercredi 4 juillet 2007 - 22:49 | |
Dun23 | mercredi 8 novembre 2006 - 16:34 | |
guyl | samedi 21 octobre 2006 - 15:07 | |
üflrü dü zbrrü | vendredi 15 septembre 2006 - 11:41 | |
empreznor | vendredi 19 mai 2006 - 23:59 | |
Olaf | mardi 25 avril 2006 - 13:12 | |
lolita999 | mardi 18 avril 2006 - 22:00 | |
Macbeth | mardi 31 janvier 2006 - 21:09 | |
torquemada | dimanche 13 mars 2005 - 21:41 | |
sergent_BUCK | dimanche 10 octobre 2004 - 17:09 | |
YHV | mercredi 2 avril 2003 - 20:57 | |
Shelleyan | lundi 17 mars 2003 - 10:36 | |
Sheer-khan | dimanche 21 juillet 2002 - 19:18 | |
vargounet | jeudi 9 mars 2017 - 07:53 | |
AlXX | mercredi 13 mai 2015 - 09:10 | |
Canicheslayer | dimanche 25 avril 2010 - 12:35 | |
Raven | mardi 23 juin 2009 - 23:24 | |
julayss | jeudi 13 décembre 2007 - 01:13 | |
Aiwass | vendredi 15 juin 2007 - 17:39 | |
Møjo | dimanche 4 juin 2006 - 01:42 | |
juj | mardi 31 janvier 2006 - 17:36 | |
mroctobre | mercredi 20 juillet 2005 - 13:36 | |
Progmonster | lundi 22 juillet 2002 - 00:25 | |
Procrastin | lundi 13 juillet 2020 - 01:45 | |
Solvant | mercredi 24 juin 2009 - 00:02 | |
Marco | mardi 23 juin 2009 - 23:25 | |
serviette2bain | jeudi 14 septembre 2006 - 13:50 |
cd • 10 titres
- 1Pandemonium
- 2Exorcism
- 3Millenium
- 4Communion
- 5Black moon
- 6Labyrinth
- 7Jana
- 8Whiteout
- 9Pleasures of the flesh
- 10Mathematics of chaos
informations
Produit par Youth. Mixé par Ron St-Germain. « Various invocations at : York street studio (Auckland, new-zeland) ; The king’s chamber, great pyarid (cairo, egypt) ; Hani Mehana studios (golden music centre) et Emi studios (soulet hob-cairo-egytp) ; Butterfly studios, Townhouse studios & Metropolis studios, London. »
line up
Musiciens additionnels : Hossam Ramzy (percussions), Musiciens invités Said El Artist (percussions) ; Aboud abdel al (violon) ; Kowala in cairo by Ibrahim Kowala ; Matt Austin & Paddy Free (programmations).
chronique
« Pandemonium » est une ville… Jaz Coleman et ses complices nous la montrent, dressées de guitares lourdes, de mélodies sombres, de textures techno et indus omniprésentes qui tissent leur toile et multiplient les épaisseurs, les matériaux, murs de sons, des patterns en boucle à la répétitivité technoïde et hypnotisante lors de morceaux de pur martelage sophistiqués (Exorcism, Whiteout, Mathematics…), et aux couches sonores successives, jusqu’au sabbat inévitable… hantée par la voix tour à tour humaine ou titanesque du seigneur Coleman… enfin, c’est une ville totalement imprégnée et grouillante des violons, percussions, flûtes et harmonies orientales que le très cultivé et passionné Jaz a ramenés de ses voyages musicologiques en Égypte. Durant sa remarquable carrière, Killing Joke a pratiqué la noise inaudible, la new-wave… « Pandemonium » n’oublie rien et frappe fort… la ville nous impressionne, nous saisit, nous engloutit. La densité sonore particulière vient des synthés, boîtes à rythmes, arrangements égyptiens sophistiqués, et de guitares qui jouent autant du riff lourd que des harmoniques saturées et stridentes, « traitées » à l’indus. À travers les chants parfois lointains et lugubres du clavier, nocturne, dans l’effet dramatique des mélodies, des arrangements tout en travail de sons et superpositions en arabesques, Killing Joke continue d’élever sa musique de sa dimension gothique, qui s’incarne toute entière dans le merveilleux «Black moon», hard-gothic aux accords fascinants et synthé de nuit pure. Techno-indus : avec des pièces telles « Whiteout » à la progression sonore magnifique et à la violence électronique répétitive et plurielle, le maître Killing Joke faisait passer, avant l’heure, les Prodigy à venir pour des potes à Alphaville. Coleman gueule et tousse, il crache, il chante ou nous balance sa voix redoutable de bûcheron mort vivant. Lourd et mid-tempo, lignes droites à pleine vitesse, invocations… et il y a toujours en arrière-plan la richesse insoupçonnée d’une partition orientale complexe, qui nous évoque bien moins les déserts merveilleux, que les rues étroites et surpeuplées d’une casbah labyrinthique et mal famée. « Pandemonium » fourmille, mais un seul dieu l’habite… de la dark-wave nostalgique transfigurée en refrain de désespoir de «Jana» à la cérémonie sacrificielle et nocturne de « Communion », fleuve noir de guitares, percussions en transe, violons et ney incantatoires, la voix de Jaz Coleman nous cloue le bec et nous saisit à la gorge par la profondeur incroyable de son larynx de fou furieux. Qu’il s’adonne à cette voix soudainement noire, démente… et l’on voit alors se dresser le prêtre aux yeux hallucinés qui s’apprête à toutes les épouvantes au nom d’un culte obscur… dans lequel la densité ambiante nous a plongé malgré nous. « Labyrinth », ou une vision de la démence mélodique, voix extrême et stridences de guitares, lead de clavier oriental déconstruit et hypnotisant. Ce monde est sombre, pesant, prégnant, sordide et éprouvant, il est aussi riche et bigarré, constitué de premiers plans et de soupçons lointains, silhouettes fugitives, fond de cour, ruelles, et de 50 matières et sons. Les lumières y sont multiples et filtrées, atténuées ou directes : un moucharabieh musical à travers lequel les effets sont démultipliés, affinés, enrichis et transformés. Du métal lourd, mais déjà très arrangé de « Pandemonium » jusqu’à la techno-indus-noisy purement transe de « Mathematics of chaos », cet album est une très grande réussite. Une multitude d’influences, une expérience, une carrière, une approche, une passion et à l’arrivée une seule vision grandiose et chaotique du son et du noir. Toute une ville, dense et belle, étroite, immense et sordide : Pandemonium.
note Publiée le vendredi 19 juillet 2002
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- nicola › Envoyez un message privé ànicola
Ça tabasse, ça tabasse.
- No background › Envoyez un message privé àNo background
Je crois que c'est le premier que j'ai entendu et je n'avais vraiment pas accroché. Cette fois je l'ai écouté sans problème mais c'est vrai qu'il est trop riche, et je suis pas fan de la voix "à la Lemmy", ni du son trop metal indus, ni des sons electro du dernier morceau. C'est dommage parce qu'il a un gros potentiel, mais peu digeste.
- Panzer Frog › Envoyez un message privé àPanzer Frog
Je viens de le récupérer en vinyl, je l'avais pas écouté depuis une éternité, Force est de reconnaitre qu'il vieilli bien, toujours aussi dense, indus, tribal.. Et surtout, toujours aussi Jaz!
- Note donnée au disque :
- vargounet › Envoyez un message privé àvargounet
Excellent pour se bouquiner un Burrough malgré le côté monolithique et terrassant j'y trouve un côté oriental et complètement perché assez intéressant. Ca m'évoque une version plus metal du Outside de Bowie, pour l'ambiance que ça dégage en fait.
- Note donnée au disque :
- Seijitsu › Envoyez un message privé àSeijitsu
Pharaonique.
- Note donnée au disque :