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Soft Cell › Cruelty without beauty

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Hazincourt      mardi 24 janvier 2017 - 14:38
Shelleyan      mardi 24 janvier 2017 - 00:00

cd • 12 titres

  • 1Darker times
  • 2Monoculture
  • 3Le Grand Guignol
  • 4The night
  • 5Last chance
  • 6Together alone
  • 7Desperate
  • 8Whatever it takes
  • 9All out of love
  • 10Sensation nation
  • 11Caligula syndrome
  • 12On an up

extraits vidéo

informations

line up

Marc Almond (chant), Dave Ball (musique, choeurs),

Musiciens additionnels : Nicol D Thompson (trombone), Mike Smith (saxophone), Dominic Clover (trompette), Roland Mouret (voix française), The Brasstitutes (cor), Chris Braide (choeurs)

chronique

1985 un soir de noce, Didier McFly, frère bâtard de Marty, s’empare du prototype de la Delorean et part en virée sur l’autoroute. Complètement défoncé, le voilà qui accélère et se retrouve en 2002 dans une petite rue à côté d’un club de Londres. Justement, un duo du nom de Soft Cell qui avait splitté en 1984 vient de se reformer pour produire son 4e album. C’est un mec, un DJ, qui lui fait écouter alors que Didier s’envoie sa sixième vodka cul sec. Est-ce l’alcool ? Didier ne comprend pas très bien l’intérêt de cette pop dans l’air d’un temps qu’il ne connaît pas encore. Bien entendu, il y a la voix féline et sensuelle de ce chanteur ainsi que quelques textes acerbes et sombres en amorce (‘Darker times’, Monoculture’…) mais ils ne collent pas bien avec l’aspect sautillant des rythmes et la médiocrité des sons. Certes, il trouve drôle ce ‘Grand Guignol’ faussement décadent mais ça ne lui parle pas complètement, il trouve ça plutôt inoffensif malgré les arguments que le DJ essaie de lui enfiler (en plus d’une autre vodka) et pas très sulfureux. Le Soft Cell de son époque n’a rien à voir avec cette caricature, ça il en est certain. Enfin, ce début n’est pas si mal ; après tout il était normal d’évoluer, on n’est plus dans les 80’s, même Didier croit l’avoir pigé dans le brouillard éthylique qui lui embrume de plus en plus le cerveau. Il décide d’aller pisser un coup pour s’éclaircir les idées mais rien n’y fait. Si le début du disque mettait en confiance, plus les chansons s’écoulent plus elles se révèlent vides, popounettes, creuses. Didier essaie de faire passer la pilule en s’envoyant un acide avec une tequila mais l’ennui ne se dissipe pas. Pas même une mélodie qui surnage au dessus de cette bouillie dansante, un comble pour de la pop ! Là, il commence à se tortiller, mal à l’aise et avec une furieuse envie de gerber. Le DJ lui paie un coup mais franchement Didier ne s’éclate plus trop. Il reprend espoir avec ‘Caligula syndrome’, les sonorités sonnent plus obscures, le chant rappelle le Marc Almond des 80’s, mordant, vénéneux. Hourra ! Mais le répit est de courte durée, ‘On an up’, avec son aspect musique de bal des 2000’s lui donne la nausée et Didier vomit sa tripaille sur les chaussures du DJ qui lui balance son poing dans la face. Un œil au beurre noir, légèrement dégrisé du coup, Didier retourne dans sa caisse et repart dans le passé. Il se jure qu’il préviendra tout le monde de ne pas acheter ce disque. C’est dimanche, Didier se réveille avec une gueule de bois carabinée. Tandis qu’il pisse en regardant sa tronche déconfite dans le miroir, il essaie se rappeler d’une drôle d’histoire qu’il croit avoir vécue, où il était question de très mauvaise musique pop. En vain. Un rêve sans doute ou un cauchemar, il a oublié…

note       Publiée le mardi 24 janvier 2017

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    Hazincourt Envoyez un message privé àHazincourt

    "j'avais plutôt apprécié son côté "ouais je fais de la dance et je vous emmerde" oui c'est un peu ça effectivement. Bref j'ai déja apprécié son écoute le dimanche matin en plein ménage :) Monoculture le fait bien.

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    Dioneo Envoyez un message privé àDioneo  Dioneo est en ligne !
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    Ouais c'est marrant, j'en ai pas un souvenir si mauvais que ça, en fait, moi, de celui-là... Il me semble que j'avais plutôt apprécié son côté "ouais je fais de la dance et je vous emmerde, restez bloqués sur vos vieilles colderies si vous voulez"... Truc qui était bien résumé par Monoculture, par exemple. Et j'avais pas forcément trouvé le Marco largué dans le registre, pas à la ramasse/raccroche dans les choix de sons et tout, quoi. Par contre oui, je crois que passée la découverte j'avais pas non-plus ressenti le besoin d'y retourner des masses. Faudrait que je le réécoute un coup pour voir, tiens.

    Hazincourt Envoyez un message privé àHazincourt

    Je ne sais pas pourquoi mais parfois j'arrive a y trouver un certain plaisir, charme, parfois hein :)

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    Raven Envoyez un message privé àRaven
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    "Together alone", sur sampler d-side (didier-side ? ;), m'avait paru si empruntée, si "obligée", qu'elle m'a à jamais vacciné de l'envie d'écouter cet album.