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Soft Cell › This last night in Sodom

  • 1998 • Mercury 558 267-2 • 1 CD

cd • 16 titres

  • 1Mr. Self Destruct
  • 2Slave To This
  • 3Little Rough Rhinestone
  • 4Meet Murder My Angel
  • 5The Best Way To Kill
  • 6L'Esqualita
  • 7Down In The Subway
  • 8Surrender To A Stranger
  • 9Soul Inside
  • 10Where Was Your Heart (When You Needed It Most)
  • 11Disease And Desire
  • 12Born To Lose
  • 13You Only Live Twice
  • 14007 Theme
  • 15Soul Inside (12" Mix)
  • 16Her Imagination

informations

Britannia Row, Angleterre.

Les titres 11 à 16 sont des bonus.

line up

Marc Almond (chant, percussions, guitare), Dave Ball (claviers, programmation, basse, percussions)

Musiciens additionnels : Gary Barnacle (saxophone), Gini Ball (choeurs)

chronique

Ça flottait dans l’air, ça a fini par arriver, Soft Cell splitte. Pas question pour autant de s’en aller sans un dernier adieu, un salut aux allures de soufre histoire de bien claquer la porte comme il faut. Non comme un geste de colère, plutôt pour faire assez de bruit mais aussi briser en fines particules l’image du projet pour amorcer les contours d’un avenir forcément sulfureux. Le titre, la pochette qu’on croirait griffonnée en dix minutes… Autant d’éléments non commerciaux que confirmeront le ton général du disque, plus sombre, moins ouvertement pop, plus étoffé au niveau du son. Plus varié dans les influences aussi, certaines compositions annonçant clairement les options futures des deux protagonistes, Marc surtout : ‘L’Esqualita’ cabaret hispanique félin et sensuel, ‘Down in the subway’ plus swing dans sa rythmique mais version vénéneuse, torve. Si on retrouve bien quelques traces new wave synthétique, elles dégagent quelque chose de moins ouvertement catchy (‘Surrender’), sonnent même limite hors de propos (‘Soul inside’, pas mauvais mais qui paraît davantage un carcan pour deux Anglais rêvant d’autres pistes musicales). Un morceau comme ‘The best way to kill'’ se révèle carrément plus violent et saturé dans les sons. La frange midinette a eu du mal à se reconnaître dans ce disque, celle au regard voilé de noir a dû jubiler. ‘Meet murder my angel’ (et son petit côté Depeche Mode), ‘Mr Self destruct’, ‘Slave to this’ (dont les rythmes tribaux préfigurent certains travaux de Dave Ball, voire même la collaboration entre Marc et Foetus), le superbe ‘Where was your heart’ où le chant grave, les orgues, font merveille. Ce n’est donc pas au sommet des hit-parades que le duo fêtera sa dernière virée à Sodome. Qu’importe, tout le souffre que chacun décelait entre les lignes et les paroles des albums précédents est ici dévoilé d’un claquement de soie taché de paillettes, de foutre et de sang, célébré sur une scène du royaume de la nuit au milieu des drag-queens, danseuses, prostituées et d’une foule échevelée aux yeux charbonneux, des étoiles plein leurs chevelures crêpées. ‘L’album pop que Birthday Party n’a jamais osé faire’, a écrit un journaliste de Polarmi Magazine ; pas con, comme image. À noter que les bonus des dernières versions valent clairement l’écoute (‘Disease and desire’, ‘Born to lose’ de Johnny Thunders, la reprise débridée du thème de James Bond…). À bientôt, les gars, en 2002 !

note       Publiée le dimanche 22 janvier 2017

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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"Meet Murder My Angel" bute. Spleen gluant.

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Hazincourt Envoyez un message privé àHazincourt

C'est celui que j'écoute le moins en fait, je le trouve un peu mou comparé aux précédents. Il faudrait que je lui donne une nouvelle chance.

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Ce que j'ai pu le faire tourner, celui-là... Très nocturne, très khôl-wave, très fatal.

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