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Bill Nelson's Red Noise › Sound-on-Sound

  • 1979 • Harvest SHSP 4095 • 1 LP 33 tours

lp • 12 titres • 38:26 min

  • A
  • 1Don't Touch Me, (I'm Electric)
  • 2For Young Moderns
  • 3Stop / Go / Stop
  • 4Furniture Music
  • 5Radar In My Heart
  • 6Stay Young
  • B
  • 7Out Of Touch
  • 8A Better Home In The Phantom Zone
  • 9Substitute Flesh
  • 10The Atom Age
  • 11Art / Empire / Industry
  • 12Revolt Into Style

informations

enregistré par John Leckie et Hayden Bendall aux Townhouse Studios, Londres.

à ne pas confondre avec le groupe français du même nom mené par le fils Vian début 70... aucun rapport.

line up

Dave Mattacks (batterie), Bill Nelson (voix, guitare), Ian Nelson (saxophone), Andy Clark (claviers), Rick Ford (basse)

chronique

  • stiff rock / future music

Le bruit blanc et le bruit rose, ça on connait. N’importe quel ingé-son pourra vous expliquer les rapports harmoniques et algorithmes fréquentiels qui évoquent ces ‘couleurs’ à l’oreille. Le bruit rouge par contre c’est autre chose. Le rouge déjà, c’est la couleur du sang et du vin, comme l’expliquait un acteur belge dans ce film en noir et blanc. Mais ce qu’on entend sur ‘Sound on sound’ n’est finalement pas si agressif. Bill Nelson vous dites ?… J’le connaissais pas lui. Pourtant il semblerait que le Bill en question ait eu une carrière bien remplie : Be Bop Deluxe son premier groupe, (New-Wave-Post-Glam-Proto-Punk de haute volée comme on n’en fait plus…), une carrière solo totalisant plusieurs dizaines de disques par la suite, et entre les deux cet unique album de Red Noise pour faire la transition. Acteur de l’ombre hyperactif ? Ici en tout cas, il se contente d’aligner des pépites de rock synthétique. L’esprit Devo ne traine pas loin, c’est sur, mais avec une écriture plus pop qui nous rapproche des Sparks, voire d'une certaine folie contenue digne des groupes japonais qui baignaient là dedans à l’époque (P-model, Plastics). Claviers séquencés sur le très propre et classieux ‘Furniture music’. Un peu de trivialité sur Stay Young avec ses orgues déjantés, ou sur ‘Don’t touch me’, et ses décharges de guitares tout azimut. Voire une petite touche de Stranglers ou de Magazine sur ‘Better Home’… il n’y a aucun temps mort sur cet album. Et l'impression globale ? On se retrouve plongé dans une cité des années '30 en vision futuriste Art-Déco. Une Metropolis en panneaux de bois peint, machine à fumée dans le coin et androïdes en plomberie recyclée. Un monde bureaucratique infernal entre Brazil et 1984… Et ce Sound on Sound en constituerai le top cinquante radiophonisé. Entre le stress permanent de la vie urbaine, et la sérénité de la société post-moderne qui fonctionne réglée comme du papier à musique millimétré. J'invite le lecteur à venir faire un passage dans ce monde parallèle dont l'aspect un peu suranné fait tout le charme.

note       Publiée le dimanche 22 janvier 2017

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Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

Chouette album ! Il va être réédité d'ici peu...

Masca Envoyez un message privé àMasca

J'ai pas encore assez écouté, mais il y a un côté Nina Hagen qui ressort par moment je trouve (pas dans la voix, hein).

mangetout Envoyez un message privé àmangetout

"Quit Dreaming And Get On The Beam" est effectivement dans le prolongement de celui-là, après tu as "The Love That Whirls (Diary Of A Thinking Heart)", "Savage Gestures For Charms Sake" et "Chimera" qui sont très proches des univers de YMO (celui de "BGM" et "Technodelic"), du DEVO deuxième manière (post "Freedom of choice") ou de JAPAN (Mick Karn et Yukihiro Takahashi participent à quelques morceaux de temps en temps), il y a aussi des albums plus ambient/expérimentaux comme la bande originale "Das kabinett" (le mythique "Cabinet du docteur Caligari") ou la série de disques aux différentes pochettes noires sortis dans les années 80 chez Cocteau records. Mais je suis loin d'avoir fait le tour de sa discographie, en fait j'ai à peine tenté de timides explorations depuis une vingtaine d'années (je suis passé à coté en temps réel), et surtout ses débuts.

Une grosse compilation de son travail ambient (très Brian Eno/David Sylvian par moment) : https://www.youtube.com/watch?v=qkF...

sergent_BUCK Envoyez un message privé àsergent_BUCK
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Oui, un peu d'aide pour se guider dans ses albums d'après serait bienvenue. Suite au commentaire de Mangetout, j'ai été écouter 'Quit Dreaming...' qui est en effet une petite bombe dans l'esprit de ce Red Noise. Il m'en faut plus maintenant !

Note donnée au disque :       
dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
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Oh la chouette chronique ! Bill Nelson, faut que me mette à en chroniquer aussi, il y a des pépites de folie dans ses albums solos et aussi chez Be-Bop Deluxe, dont le claviériste Andy Clark est ici aussi. C'est l'un des rares à avoir super bien négocié le virage des 80's et au-delà, le père Nelson, mieux encore que les Sparks... Pour une carrière à l'obscurité à rendre jaloux les Residents (cf. Godley & Creme dans la même catégorie génie des bacs à soldes). Et puis, cette pochette buckmoche (haha, sorry)...