Vous êtes ici › Les groupes / artistes › S › Sex Gang › Veil
Sex Gang › Veil
- 1999 • Magicavern DRESS 189 • 1 CD
détail des votes
Membre | Note | Date |
---|---|---|
Shelleyan | vendredi 30 décembre 2016 - 22:02 |
cd • 13 titres
- 1Peepshow
- 2Janus head
- 3Tomb of Apollo
- 4Liberty blue
- 5Phase out the boy
- 6Bathsheba
- 7Mercy
- 8Python dance
- 9Saracens and harlequins
- 10Land of ghost
- 11Death and the soldier
- 12Harpers and queens
- 13Imaginary friends
extraits vidéo
informations
line up
Andi Sexgang (chant, basse, guitare, clavier), Kevin Matthew (batterie, percussions, programmation, choeurs, guitare additionnelle, clavier), Al Nalder (basse), Addy Gibbons (choeurs), Simon et Olga Cohen (violon)
Musiciens additionnels : Ben Cousins (clavier, guitare additionnelle), Billy Page (guitare additionnelle)
chronique
Je suis caché, tu me vois ? Tu ne me vois plus ? Je suis là, peut-être pas ? Je suis Andi, Sex Gang, Children, rien ou tout à la fois…Inutile de se risquer sur un tel jeu de piste, Andi semble avoir sa propre logique quant à l’intitulé de ses disques. Bien loin de ‘Last of England’, ‘Veil’ se rapproche davantage d’une production ‘classique’ des Sex Gang Children…En quelques titres à peine, c’est comme si l’homme voulait nous présenter un florilège de ses influences passées à sa propre moulinette: le glam et T.Rex (‘Peepshow’, ‘Phase out the boy’), le cabaret (‘Janus head’, ‘Harpers and queens’), les Beatles version indie (‘Liberty blue’), sans oublier les quelques restes goth de rigueur (‘Bathsheba’). Tel un lutin malicieux, l’excentrique Anglais nous emmène dans les diverses pièces d’une macabre maison de poupées aux papiers peints différents selon les atmosphères: rouge luxuriant, spots maladifs, lustre de cristal, natures mortes, gris velours, ossements, dorés, séraphins, crucifix…Aimant à jouer sur les contrastes entre électricité, orchestrations symphoniques avec apport de cordes de bon aloi (‘Bathsheba’, ‘Mercy’), tromperies acoustiques, Andi apparaît tour à tour illusionniste, menaçant (‘Python dance’), toujours décadent à sa manière unique (sa voix si spéciale joue un grand rôle) et surtout efficace en termes de mélodies. Autant ‘The last of England’ ne m’avait que peu enthousiasmé, autant ce ‘Veil’ remplit largement son contrat et dégage cette atmosphère particulière que l’on trouve dans les albums de Sex Gang Children époque ‘Medea’ (et après) qui voyait l’esprit batcave originel s’ouvrir à d’autres influences musicales sans perdre son essence philosophique. Cet album n’est sans doute pas le plus aisé d’accès pour le débutant mais il inclut de bonnes compositions (‘Bathsheba’, Janus head’, ‘Tomb of Apollo’…) et même si je ne suis pas hyper friand de ‘Land of ghosts’ avec son petit aspect The Verve, le refrain dégage un charme auquel je finis toujours par succomber même si seulement partiellement. Plus on découvre son travail, plus on réalise que Andi n’est pas un schizophrène, juste le maître d’un théâtre aux diverses marionnettes dont les masques se ressemblent beaucoup mais qu’il aime parfois animer dans des chorégraphies différentes au gré de ses humeurs même si les décors changent peu.
note Publiée le vendredi 30 décembre 2016
Dans le même esprit, Shelleyan vous recommande...
Marc Almond
Mother Fist and her five daughters
Parce que j'ai souvent pensé que Andi était une version macabre de Marc
Sex Gang Children
Medea
Les chiens ne font pas des chats...
dernières écoutes
Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Veil" en ce moment.
tags
Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Veil".
notes
Note moyenne 1 vote
Connectez-vous ajouter une note sur "Veil".
commentaires
Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Veil".