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Aztec Death › Machine

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Shelleyan      jeudi 29 décembre 2016 - 21:35
no      mercredi 4 janvier 2017 - 21:59
Kagoul      vendredi 30 décembre 2016 - 18:21

cdr • 10 titres

  • 1Masses of men
  • 2Into this grave
  • 3Adrian's dirge
  • 4Offerings
  • 5Helpful hands
  • 6Passengers
  • 7The state is
  • 8No reason
  • 9Zombie gold
  • 10Painted eyes

extraits vidéo

informations

Civil Recording, Denton, Texas, USA

https://aztecdeath.bandcamp.com/album/machine

line up

Christopher Ortega (chant, guitare), Mike Ortega (basse), Trevork Hicks (batterie)

Musiciens additionnels : Adam Wayne Gistarb (sons)

chronique

‘The majority must be persuaded by ideology that their government is good, wise and, at least, inevitable, and certainly better than other conceivable alternatives. Promoting this ideology among the people is the vital social task of the “intellectuals.” For the masses of men do not create their own ideas, or indeed think through these ideas independently; they follow passively the ideas adopted and disseminated by the body of intellectuals…’ , c’est par ces sinistres (mais oh combien vraies) lignes extraites du ‘Anatomy of the state’ de Murray Rothbard que débute ce premier album de Aztec Death. Leur démo avait été le choc/découverte de l’année pour moi, c’est vous dire si j’étais impatient de cette sortie. ‘Machine’, un nom qui résonne parfaitement dans la ligne de l’idéologie libertaire du trio; qui est l’instrument de qui ? Pour qui ? Pour quoi ? La masse, l’individu, l’état, la pensée propre…Autant de thèmes qui marquent le travail des Texans car le groupe est de ceux qui aime faire réfléchir en plus de la musique. Et quelle musique ! Des racines post punk évidentes mais toute sauf froides puisque interprétées avec l’aspect organique du deathrock. Aztec Death axe ses attaques sur une ryhtmique en béton avec une batterie impeccable doublée d’une basse bien lourde, des lignes de guitare splendides et un chant très émotionnel qui ne verse jamais dans le pathos et de ce fait frappe droit au coeur et aux oreilles. Sans oublier une légère touche expérimentale, notamment sur le quasi-liturgique ‘Offerings’, avec ses nappes aux sonorités évoquant une sorte d’orgue d’église (version psychédélique), ses vocaux comme psalmodiés pour terminer par un nouvel extraits de ‘Anatomy of the state’ sur un beat tribal. Du grand art. Franchement, il n’y a que du bon dans ce disque. Le son y est ample, démultiplié, comme si la musique évoluait dans une forme de bulle que je place en parallèle avec le light show du trio créant cette même impression de dimension dans laquelle les musiciens jouent et évoluent. C’est flagrant sur les nouvelles interprétations de ‘Adrian’s dirge’ et ‘Helpful hands’, déjà excellentes sur la démo mais ici carrément démentes avec ces volutes de guitares deathrock qui paraissent emplir l’air, ce chant qui se lâche totalement par instant et la rythmique immuable pour un effet de semi-transe. Pas si loin du shoegaze mais version glauque, rien d’éthéré ici. Dans un genre connu, Aztec Death parvient à se façonner un son à lui avec des atmosphères vraiment particulières sans perdre pour autant l’attaque directe de mélodies fortes. Clairement un des grand albums de 2016 !

note       Publiée le jeudi 29 décembre 2016

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    Kagoul Envoyez un message privé àKagoul

    Ouais bof, de bons titres, d'autres qui m'agressent trop les oreilles. je n'aime pas leur son, ni trop la voix du chanteur.

    Note donnée au disque :