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Les Rallizes Dénudés › 67-69 Studio et Live

  • 1991 • Rivista SIXE-0101 • 1 CD

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Membre Note Date
kranakov      mercredi 13 avril 2022 - 11:19
DukeOfPrunes      vendredi 2 décembre 2016 - 11:40

cd • 8 titres • 52:21 min

  • 1Smokin' Cigarette Blues (Live Version)19:22
  • 2La Mal Rouge2:58
  • 3眩暈 Otherwise My Conviction3:39
  • 4Les Bulles de Savon3:15
  • 5記憶は遠い5:23
  • 6鳥の声6:13
  • 7My Conviction (2nd Version)4:12
  • 8The Last One (Live Version)7:19

informations

Peu d'informations hormis le titre.

line up

Takashi Mizutani (guitare, voix, paroles, musique), Tada Takashi (basse), Matsumoto Tsutomu (batterie, 3 à 7), Kato Takashi (batterie, percussions)

Musiciens additionnels : Takeshi Nakamura (basse)

chronique

Légalisation ! Sorti en même temps que ’77 Live et Mizutani, voici le tout premier album de la courte discographie officielle des Rallizes Dénudés. Petite révolution dans l’underground japonais. Le groupe s’étant formé presque 25 ans plus tôt, n'ayant jusqu'alors été présent que sur une face du double LP Oz Days ; un peu court pour leur voracité spatiale. Mais ’67-’69 Studio et Live remplit-il les conditions du contrat ? Collection de chutes de studio, bribes de concerts au son parfois franchement crade, plus dignes d’un bootleg de dessous les manteaux que d’une sortie en bonne et due forme. Il fallait à tout prix documenter les débuts de la clique de Mizutani. Deux types de compos : des chansons anti-pop intimistes et des monceaux de sons bien raides. Takashi Tada, compagnon de route du légendaire Takashi Mizutani, partage la vedette avec deux batteurs distincts, interchangeables, sauf sur les vingt premières minutes de "Smokin’ Cigarette Blues", interprétées par le line-up original. Une déboulée de noise-psych à son niveau le plus trash. Excellente perf proche du free form, avec un jeu d’harmonica intéressant si l'on sait faire fi des limitations de l'enregistrement. Même sentiment de frustration avec le prometteur "The Last One", tronqué. Les nappes de guitares frénétiques usent de larsens pour repousser la batterie qui tape comme une sourde. C’est bien barré, sans structure prédéfinie ; puissant et brouillon. Tube typé 70s avec "Otherwise my Conviction" et moment de quasi-détente avec "Distant Memory", bien plus posé que le reste. Une curiosité : "La Mal Rouge", court morceau où des roulements légers de toms et quelques coups de cymbales éparses accompagnent une guitare jouée... à la grecque (faute de meilleure image). Pas de déluge de bruit, un final un peu gratuit. "Les Bulles de Savon" et "Voice of the Bird" prouvent deux choses : Mizutani adorait le Velvet Underground et il était meilleur frontman guitariste que chanteur. Le bilan ? Inutile de se voiler la face, cette compile déguisée fait pâle figure face aux deux autres sorties officielles du catalogue. Son principal mérite, c'est d’offrir un témoignage au matin d’un groupe précurseur, comme première pierre totémique de l’influence énorme de leur vision du rock psychédélique au Japon.

note       Publiée le vendredi 2 décembre 2016

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kranakov Envoyez un message privé àkranakov

Quel drôle de choix que d'ouvrir cette compilation quasi préhistorique par 19 minutes de distorsion magnétique... Cette version de "Smokin' Cigarette Blues" met vraiment à mal les moyens d'enregistrement d'époque et n'est pas sans rebuter les plus téméraires. Il doit y avoir pourtant ici matériel à épiphanie puisque le coffret réitère l'exploit en mettant en ouverture des cinq cds qu'il propose ce psychédélisme technologique délétère.

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DukeOfPrunes Envoyez un message privé àDukeOfPrunes
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"Oz Days Live" est un double album officiel, certes à distribution ultra-limitée mais ça compte. Le catalogue Rivista est considéré comme "le plus officiel" des bootlegs, sachant que cette notion est assez relative au Japon. Ce sont des disques approuvés par Mizutani, au même titre que les compilations Univive, qui ont d'ailleurs réédité en coffret les 3 titres que je viens de chroniquer ici, avec un son "remasterisé" :) Sinon, comme pour tous les groupes du monde, on ne trouve pas que des trucs exceptionnels dans leurs enregistrement, faut faire le tri !

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(N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
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Les Rallizes n'ont jamais vraiment rien sorti officiellement, si ? C'est toujours du bootleg d'une façon ou d'une autre. Ah, en tout cas me voilà coiffé au poteau sur le groupe culte le plus culte des groupes cultes ! Toujours été étonné de ne pas les avoir vu débarquer avant ces Rallizes Dénudées (on l'écrit comme on veut, c'est du français batard de terroristes sonores… et pas que sonore d'ailleurs). Bon, c'est toujous un peu pareil les RD, mais ça peut être bien relou comme parfaitement génial selon les époques et les enregistrements j'ai l'impression.