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Soft Machine › Volume one

  • 1968 • ABC CPLP 4500 • 1 LP 33 tours

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Membre Note Date
GrahamBondSwing      dimanche 22 octobre 2023 - 20:58
GuyLiguili      lundi 17 février 2020 - 11:50
Punkfloyd      samedi 28 décembre 2013 - 18:12
Reflection      vendredi 8 mars 2013 - 22:01
Radwish      mercredi 19 décembre 2012 - 23:32
Guy Liguili      vendredi 28 mai 2010 - 02:00
NevrOp4th      lundi 30 novembre 2009 - 11:34
GinSoakedBoy      samedi 16 mai 2009 - 19:08
Iceberg      mardi 5 décembre 2006 - 23:58
Khyber      lundi 4 septembre 2006 - 20:42
aur      lundi 20 octobre 2003 - 17:35
sog      mardi 1 juillet 2003 - 10:47
taliesin      mardi 30 juillet 2002 - 11:45
Cera      mardi 29 août 2023 - 22:27
Ultimex      mardi 17 mai 2022 - 15:02
iPouet      mercredi 24 juin 2015 - 16:11
Pacific231      mercredi 27 août 2014 - 22:24
merci pour le fusil...      lundi 26 octobre 2009 - 10:58
Grandgousier      mardi 19 mai 2009 - 19:13
Solvant      mercredi 27 juin 2007 - 22:27
beetlejuice      samedi 28 avril 2007 - 19:33
dju21      dimanche 19 décembre 2004 - 11:20
Trimalcion      mardi 29 juin 2004 - 14:09
YHV      vendredi 28 mars 2003 - 13:02
passage      mercredi 17 juillet 2002 - 22:57
Amarok      jeudi 4 novembre 2010 - 20:08
Lapin Kulta      mercredi 27 juin 2007 - 22:23
tk1kon      lundi 14 février 2005 - 15:04
Progmonster      mercredi 17 juillet 2002 - 23:29

13 titres - 41:22 min

  • 1/ Hope for Happiness (4:21)
  • 2/ Joy of a Toy (2:50)
  • 3/ Hope for Happiness [Reprise] (1:38)
  • 4/ Why Am I So Short? (1:38)
  • 5/ So Boot If at All (7:24)
  • 6/ A Certain Kind (4:11)
  • 7/ Save Yourself (2:25)
  • 8/ Priscilla (1:03)
  • 9/ Lullabye Letter (4:43)
  • 10/ We Did It Again (3:46)
  • 11/ Plus Belle Qu'une Poubelle (1:01)
  • 12/ Why Are We Sleeping? (5:33)
  • 13/ Box 25/4 Lid (0:49)

informations

Londres, Angleterre, 1968

line up

Kevin Ayers (guitare, basse, chant), Mike Ratledge (claviers), Robert Wyatt (chant, batterie, basse)

chronique

  • psychédélique

The Soft Machine est plus qu'un simple groupe à la vague notion progressive. C'est aussi un terreau d'où va émerger une multitude de formations plus ou moins connectées les unes aux autres, réunies sous la bannière dite de Canterbury (une région de la banlieue Londonienne dont tout ces groupes seront originaires). Si ses débuts sont clairement psychédéliques - ce "Volume One" étant avec "The Piper at the Gates of Dawn" de Pink Floyd sans doute le disque le plus emblématique du mouvement - le reste de la carrière de ce groupe monumental va s'employer à rendre de plus en plus floue la frontière qui existe entre le rock progressif et le jazz britannique, alors en plein essor. Quand paraît ce premier disque, le groupe est déjà diminué ; l'Australien Daevid Allen est retenu à la frontière française pour cause de passeport non valide et y restera (pour y monter sa propre formation, Gong). Au moment d'entrer en studio, Soft Machine n'est plus donc qu'un triumvirat constitué de Robert Wyatt, son chanteur/batteur à la sensibilité à fleur de peau et grand amoureux de be-bop, le glacial Mike Ratledge aux claviers, un peu à l'instar de Tony Banks (de Genesis), mais contrairement à ce dernier, féru d'improvisations, et enfin, l'inénarrable guitariste/bassiste Kevin Ayers qui n'est pas sans évoquer Syd Barrett. D'ailleurs, comme celui-ci, il va marquer tout entier de son empreinte ce premier disque, aux atmosphères dadaïstes, à mi-chemin une fois encore entre Pink Floyd et les Doors de Ray Manzarek. Mais l'inclinaison jazz se fait déjà ressentir férocement ("So Boot If at All") au milieu de comptines hallucinogènes enchaînées les unes aux autres et qui évoquent aussi, par instants, les Byrds de "Younger than Yesterday". C'est notamment au niveau de la complexité des arrangements et des parties instrumentales échangées dans le dialogue des instruments que l'on trouve déjà des traces de cette influence jazzy. "Volume One" reste une pièce importante dans l'architecture du mouvement psychédélique, mais partage finalement peu de points communs avec la suite des aventures de la machine molle.

note       Publiée le mercredi 17 juillet 2002

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Note moyenne        29 votes

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Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
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Juste en passant, pour dire qu'évidemment ce groupe c'est le joyau, mais pour ajouter aussi que Kevin Ayers solo c'est comme une madeleine qui fond dans le chocolat, en pleine et douce montée, le vent qui souffle dans les cheveux, les couleurs qui flottent.

GrahamBondSwing Envoyez un message privé àGrahamBondSwing

Si je devais choisir entre "The piper" et le Soft Machine, mon choix se porte sur ce dernier sans trop d'hésitation. Au fait, d'après mes sources (OK ça commence par un W et ça se termine par A), l'album a été enregistré au Record Plant de New York et non à Londres.

Note donnée au disque :       
Bernard Envoyez un message privé àBernard

RIP Kevin Ayers! :(

Pielle Envoyez un message privé àPielle

Et Kevin Ayers en solo, "Joy of a toy", "Whatevershebringswesing", "Bananamour" quoi ?

NevrOp4th Envoyez un message privé àNevrOp4th

Le psychédélisme anglais est vraiment raffiné et élégant.. La voix de R.Wyatt est vraiment superbe!

Note donnée au disque :