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Keiji Haino › The Greatest Hits Of The Music

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DukeOfPrunes      mercredi 16 novembre 2016 - 01:34

cd • 21 titres • 66:12 min

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Mixé et produit par Keiji Haino.

line up

Keiji Haino (platines)

chronique

  • plunderphonics

Keiji Haino suscite des réactions contrastées et inspire des opinions tranchées à son endroit. Cela dit, nul ne peut sérieusement douter de son dévouement inflexible ni de sa culture musicale étendue aux allures de puits sans fond. Fouineur au nez creux, insatiable boulizique et redoutable acheteur compulsif, il s’est constitué une vertigineuse collection de disques lui servant avant tout de batterie de recharge post-concert. Mais rien n’est figé dans son monde, et après avoir fait vibrer des tas d’instruments traditionnels glanés au gré de ses voyages, après avoir fait parler son turntablism de l’extrême avec une tripatouillée de machines électroniques, Haino décide enfin de fusionner ces deux dynamiques défricheuses en jouant du CDJ pour proposer sa vision des plunderphonics : Experimental Mixture. The Greatest Hits of the Music est son troisième set et rien que le titre aguicheur laisse miroiter une sacrée visite en discothèque. Aux antipodes du dansant DJ Pica Pica Pica (EYE des Boredoms) et plus hétérogène qu’un Yoshihide Otomo – autres "reconversions" qui commencent à dater, le performer nippon se situe dans une ethnomusicologie expérimentale née de la collision réfléchie de genres musicaux radicalement opposés, dans toute la douceur qu’on lui connaît : chœurs patriotiques, sérialisme, swing exotique, jazz de traverses, tout passe à la moulinette nucléaire. Il faut imaginer des vahinés sur une musique africaine, une rencontre du troisième type à la Penderecki, une valse électronique à la Nouvelle Orléans, du hip hop de cabretaires, j'en passe et des meilleures. Le folklore côtoie l’avant-garde, on file de l’Iran au Mexique et de la Russie à bien d’autres contrées lointaines, difficilement identifiables. Certaines pistes proviennent d'une cinquantaine de sources différentes… Jubilatoire, bien que l’étrange attrait de ces sons hétérotopiques ne fasse pas toujours mouche ; sortis par une sorte de Joe Claussell de l’ombre s’évertuant à créer des ambiances incertaines, ils sont surtout l’affirmation concrète d’une méthode de travail éprouvée et, bien sûr, d’une curiosité à toute épreuve.

note       Publiée le mercredi 16 novembre 2016

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    Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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    "Je dis oui... C'est ça que j'dis". (Toots Hibbert - pour l'ensemble de la rédaction et des lecteurs ?)

    DukeOfPrunes Envoyez un message privé àDukeOfPrunes
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    Oui, un très bon disque. La note est un peu sévère, j'ai longuement hésité - comme tu le dis, c'est difficile. En fait, je lui préfère son triple album, que j'aurais dû acheter avant histoire de m'éviter la future vente d'un rein :)

    Vous voulez plus de chroniques de Haino solo ou bien ?

    Note donnée au disque :       
    dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
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    Je ne me souviens jamais duquel de ses 3 mixes sortis officiellement j'ai écouté, mais c'est clairement du bon côté de la très floue frontière "foutage de gueule/génie", pour ma part. Il fallait oser, et le résultat donne le tournis. Un des rares mixs DJ où le fait de ne pas donner les titres est pleinement justifié. De quoi faire passer Avalanches pour un éboulement de polystyrène dans une maison de poupée. OVNI dans sa disco, forcément. (et probablement in-notable)