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Starcastle › Starcastle

vinyl 33t • 7 titres • 39:43 min

  • 1Lady of the Lake10:28
  • 2Elliptical Seasons4:29
  • 3Forces6:26
  • 4Stargate2:54
  • 5Sunfield7:36
  • 6To the Fire Wind5:15
  • 7Nova2:35

informations

Enregistré par Norm Kinney et Tommy Vicari. Produit par Tommy Vicari.

line up

Terry Luttrell (voix), Gary Strater (basse, voix), Herb Schildt (piano, synthétiseur, orgue), Matthew Stewart (guitare, voix), Stephen Hagler (guitare, voix), Stephen Tassler (batterie, percussions, voix)

chronique

Starcastle, groupe de prog symphonique tout ce qu’il y a de plus classique, semble avoir marqué à l’époque certains esprits sans jamais gagner sa place au soleil. Considéré par d’autres comme un simple ersatz de Yes, le château de verre stellaire s’élance pour la première fois en 1976 avec un disque éponyme aux voix hautes perchées, parfaitement raccord avec la pochette kitchissime. "Lady of the Lake", titre-phare témoigne pourtant d’un savoir-faire compositionnel : quelques bidouillages électroniques accompagnant un riff dynamique, invitant à entrer dans le trip… et là, c’est le drame. Des chœurs mielleux font retomber le mini-soufflé, annulation direct de l’envol. Sans pareil sabotage vocal, un hybride de metal progressif pas dégueu pouvait voir le jour (quitte à rappeler Iron Maiden a posteriori). La longue compo se voit aussi grevée par un manque de transitions plus douces entre les segments mélodiques, comme l'instrumentation trop technique succédant abruptement au premier couplet. Ces deux griefs viendront constamment alourdir l’album au fil de l’écoute. Le groupe s’en sort plutôt pas mal avec "Elliptical Seasons", morceau folk-prog ciselé et entraînant qui profite bien d’une discrétion salvatrice des voix de tête ; mais on se serait volontiers passé des soli de guitare un peu envahissants et des "tadada" sur la fin. Ce foutu stéréotype vient entacher "Forces" et "Sunfield", comme si le groupe américain peinait à se renouveler au sein d’un même album. Bref, c’est poussif, on passe de digressions bien longuettes à des finales interchangeables, et malgré quelques moments à la King Crimson, des grattes à la Steve Howe et des passages quasi-zappaïens, le disque donne la sensation de musiciens errant sans but, au petit bonheur la chance. Rien ne peut sauver ce semi-naufrage aux nombreux passages superflus, pas même l’ambiance martiale de "Nova" dont l’absence de paroles aurait été saluée bien plus tôt.

note       Publiée le dimanche 13 novembre 2016

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    gibsonbacker Envoyez un message privé àgibsonbacker

    Turning to reach the fountain, Fire of the morning, Watchers of the morning, Fire of the fountain Down at the end, round by the corner Close to the edge, just by the river Ah m... voilà que je confonds le génie et l'artisan en manque d'inspiration. Mais bon Fountains of Light (1977), c'est plus reposant que Relayer. On s'envole juste beaucoup moins haut.

    (N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
    avatar

    Make Guts of Darkness progmoche again !

    torquemada Envoyez un message privé àtorquemada

    Ça fait très Yes mais en beaucoup plus mou quand même !