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Ministry › The Land of Rape and Honey

cd • 11 titres • 46:45 min

  • 1Stigmata05:45
  • 2The missing02:54
  • 3Deity03:23
  • 4Golden Dawn05:42
  • 5Destruction03:30
  • 6Hizbollah03:59
  • 7The land of rape and honey05:12
  • 8You know what you are04:45
  • 9I prefer02:16
  • 10Flashback04:48
  • 11Abortive04:23

informations

Chicago trax studios

line up

Paul Barker, Al Jourgensen

Musiciens additionnels : Chris Connelly, Bill Rieflin

chronique

Qui aurait pu imaginer une tournure pareille dans l'évolution de Ministry ? Surtout après des débuts plutôt lamentables avec un 'With sympathy' certes en phase avec l'époque de la pop neo-romantique, mais qui foulaient outrageusement les plates-bandes de Depeche Mode avec un talent des plus discutables. 'Twitch' relevait heureusement la barre avec son Electro-Body-Music musclée et virile (merci Front 242 !), mais qui ne laissait rien présager de ce qu'allait devenir l'un des groupes phares de la scène rock industrielle. Associé pour l'occasion à un certain Paul Barker (qui transformera ainsi le groupe en une entité véritablement bicéphale) Al Jourgensen pond avec 'The land of rape and honey' un album efficace, addictif, lourd : bref du Ministry dans toute sa splendeur ! Le côté électronique est toujours prépondérant ('You know what you are'), mais l'aspect rock a largement été renforcé par l'adjonction de guitares meurtrières ('Stigmata' au son étrange et envoûtant, 'The missing' et 'Deity', tueries aux rythmes survitaminés) et d'un chant vindicatif loin des vocalises mielleuses d'antan. Ces même guitares savent se faire lancinantes sur le martial 'Golden dawn' (et ses samples des 'Diables' !!!), à mi-chemin entre la cold et les guitares-synth très en vogue à l'époque. Ministry reste encore attaché à l'electro de ses débuts avec toutefois plus d'efficacité : ambiance étouffante et tarée sur le très Front 242 (époque 'Official version') 'Destruction', electro tribale sur le terrible 'Hizbollah' et ses samples de chants orientaux trafiqués, ou survitaminée à la Nitzer Ebb avec 'I prefer' ou 'Flashback'. Le morceau-titre reste le grand moment electro de cet album, martial et plombé, manifeste anti-nazi (et là rien de douteux malgré les samples) soutenu par Jello Biafra des Dead Kennedys lui-même sur l'excellente version live de 'In case you didn't feel like showing up' (pour ceux qui n'auraient pas vu la vidéo, indispensable !!!). Le son a peut-être un peu vieilli, encore qu'à l'époque il sonnait déjà complètement différent de ce qui se faisait. Le monde du rock a été pris par surprise, il ne s'en est jamais relevé ! Le plus grand groupe de rock indus, na !

note       Publiée le mercredi 5 mai 2004

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Note moyenne        50 votes

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Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
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Je n'aime pas du tout Flashback et Abortive (l'un a cause des paroles, l'autre qui fait très brouillon) mais dans un sens cela est rassurant vu que je me demandais comment était-ce possible que tant d'albums démentiels se suivent et s’enchaînent. Me restent donc neuf titres bien furax avec toute une seconde partie plus atmosphérique, un équilibre que l'on retrouvera en 1999 sur Dark Side.

Message édité le 14-06-2023 à 12:37 par wotzenknecht

Note donnée au disque :       
Tamerlan Envoyez un message privé àTamerlan

Attends-toi à un joli détroussage d'anus sur le suivant !

Alleycat Envoyez un message privé àAlleycat

Première plongée (enfin!) dans l'univers de Ministry

Raven Envoyez un message privé àRaven
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C'est tout simplement le remix du 45 tours, soit la version single, si je ne d'octeur.

Note donnée au disque :       
saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
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Tsukamoto a avoué avoir aimé le clip de Stigmata. D'ailleurs quelqu'un sait pourquoi la version studio est différente de la version video ? Pourquoi y'a pas ce riff malade de la video (qui fait tout le titre à mon avis) ?