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Valhall › Red Planet

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Rastignac      vendredi 4 novembre 2016 - 15:21

cd • 10 titres • 46:05 min

  • 1Stonehead05:44
  • 2Liberation05:20
  • 3Suicidal Hippie05:40
  • 4Easy Rider05:59
  • 5Rohypnol01:32
  • 6Mister Know-How05:05
  • 7Dead End04:09
  • 8Made in Iron04:04
  • 9Gravedance05:07
  • 10Phobia03:25

informations

Enregistré au Gordon Studios entre 1999 et 2003.

Sorti également sous format vinyle.

line up

Fenriz ([Gylve Nagell] batterie, voix), Kenneth Sorkness (basse, voix), Robin Olsen (guitare), Frank Wanberg (claviers, guitare, voix), Ronny Sorkness (voix).

chronique

On en apprend tous les jours, eh oui. Par exemple, je pensais avoir fait le tour de la discographie de Fenriz, et des styles qu’il avait touché de sa papatte du nord qui fait froid, mais en fait non : Fenriz a aussi joué du stoner. Alors, évidemment, c’est du stoner norvégien, le nom du groupe est une référence à leur mythologie censée être plus locale que le reste. Pour préciser un peu la chose, ce fut un des premiers groupes dans lequel officia le jeune Gylve, et c'était du thrash à l'époque, il parait... et en compulsant les archives du metal, on se rend compte que Kenneth et Ronny Sorkness ont aussi participé à Black Death, qui est en fait Darkthrone avant qu'il ne s'appelle Darkthrone. On est donc en famille, et quand on est en famille on jamme, et quand on jamme et qu'on aime la drogue, on fait du stoner metal. Celui de Valhall dont je vous décris le dernier album sorti chez Phil Anselmo est très adapté pour ne rien glander et se défoncer la tête. Et on arrive tranquillement à le faire, vu que le batteur aux manettes sait jouer comme un vieux barbu des années 70, et vu comme il est tatillon sur le son qu’il était mieux avant. Toutes les conditions sont donc réunies pour que ça marche bien, avec un rendu général de ce que doit être le stoner ou tout simplement le hard rock ou le heavy metal rétrograde : cotonneux, organique, constellé de solos cosmico-glandeurs, transformant l’auditeur petit à petit en machin insignifiant prenant graduellement la forme du siège de bagnole américaine vintage dans laquelle notre héros a décidé de prendre cette poignée de champis. Idéal pour toute phase d’ennui, afin de sublimer cette posture en faisant un avec le vide, rêvassant de routes longues et sinueuses dont la vitesse est fantastiquement limitée à 60.

note       Publiée le vendredi 4 novembre 2016

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    Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
    avatar

    Ah ben ce red planet "album" est quand même beaucoup moins bourrin et hystérique que le Red Planet "groupe" de Fenriz. Engangsgrill c'est ultra evil, ce Red Planet ici est quand même meilleur esprit. Même si un morceau s'appelle "Suicidal Hippie", c'est plus du Colour Haze que du Pentagram version sauce boudin.

    Note donnée au disque :       
    born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

    Découvert ça y a quelques mois, ouais, pas beaucoup insisté... Et Engangsgrill ?