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Martin Nonstatic › Nebulae: Live at the Planetarium

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Phaedream      samedi 24 septembre 2016 - 02:00

cd • 11 titres • 60:02 min

  • 1Into the Nebulae - Intro 4:33
  • 2Bowed Thoughts 3:37
  • 3Sea Surfaces 3:50
  • 4Granite 6:59
  • 5Saint Germain 4:10
  • 6Out of Silence 4:34
  • 7Edelbitter - Reconstructed 4:32
  • 8Inside Eyesight 7:42
  • 9Kurukshetra - Far East 3:57
  • 10Distance B - Distanced 9:10
  • 11Tabula Rasa - Fading Nebulae 6:52

informations

Enregistré au Zeiss Planetarium de Bochum en Allemagne le 13 Février 2016. Masterisé par Vincent Villuis

On peut avoir des informations supplémentaires sur cet album, de même qu'entendre des extraits, en visitant le lien Bandcamp suivant: https://ultimae.bandcamp.com/album/nebulae-live-at-the-planetarium

line up

Martin Van Rossum (Claviers, synthés, séquenceurs, piano, guitare et FX)

chronique

  • down-tempo, psybient, psybeat

Toujours très actif dans le milieu de la MÉ de style underground, le label Ultimae Records organisait un méga concert de musique d'ambiances immersives le 13 Février 2016 au célèbre Zeiss Planetarium de Bochum en Allemagne. On retrouvait au programme les performances d'AES Dana, Miktek et Martin Nonstatic qui avait l'honneur d'ouvrir ce spectacle et dont la musique était décoré par les projections d'images du cosmos par nul autre que Tobias Wiethoff.
“Nebulae: Live at the Planetarium” est un enregistrement de ce concert et met en vedette la musique de Martin Nonstatic qui présentait une toute autre version de son album Granite qui est apparu dans les bacs à la toute fin de 2015.
Seul titre à ne pas figurer sur Granite, "Into the Nebulae - Intro" nous attire dans une ambiance très éthérée où la musique, toujours très fragmentée par de brèves épisodes et rythmique et harmoniques, dérive entre nos oreilles avec ces petits bruits étranges, on dirait des pas de souris dans un mur de béton, et ces élans de passion que l'on retrouvait dans Granite. Sauf qu'ici, le son a changé! On sent un dynamisme retenu qui tranquillement s'éveille aux sons des notes de piano éparpillées et de ces murmures sonores qui viennent souvent d'un autre univers. Et tranquillement, "Into the Nebulae - Intro" s'attache aux petits pieds dansants de "Bowed Thoughts". Si on se rappelle bien de l'album Granite, "Bowed Thoughts" introduisait l'album d'une façon ambiante. L'approche était lunaire, voire discrète, avec une structure qui cherchait sa puissance dans son tapis d'ambiances. Mais pas ici! Tout de Granite, mis à part le très ténébreux Open Minded qui est absent ici, est reconstitué dans une enveloppe sonore nettement plus riche et avec des rythmes plus fréquents et plus tranchants. Comme le mentionne si bien le guide de presse de “Nebulae: Live at the Planetarium”; on reconnait l'essence, mais l'histoire est quelque chose d'autre. Les moments strictement ambiants sont plus rares et les rythmes prennent plus de place et sont plus vivants, alors que l'enveloppe psychédélico-organique et cosmique qui entoure les œuvres du label Lyonnais est aussi amplifiée que les structures de rythmes. L'ordre des titres est y est aussi mélangé, de sorte que nous avons par moments l'impression d'entendre un nouvel album avec des airs de déjà entendu. Si "Granite" nous fait le même effet, "Saint Germain" nous fait sursauter avec son enveloppe d'ambiances et ses rythmes émiettés qui sont surdimensionnés par une enveloppe sonore qui donne plus de prédominances à ces délicieux bruits parasitaires qui font tous les mystères des oeuvres de Ultimae Records. Et c'est la même chose pour les autres titres avec des mentions plus qu'honorables à "Sea Surfaces" et "Out of Silence". La première grosse surprise vient de "Edelbitter - Reconstructed" qui est nettement plus affamé ici. Plus onirique sur Granite, il est plus enflammé ici avec une finale tout en rythme. C'est tout le contraire avec "Kurukshetra - Far East" qui est un peu plus ambiant ici et joliment orné de voix séraphiques. "Distance B - Distanced" conserve le même cachet dans une enveloppe de temps plus étirée. Idem pour "Tabula Rasa - Fading Nebulae" qui projette une finale plus ambiante.
Un cocon sonore plus riche, plus dense. Une présentation des titres dans un ordre différent. Des rythmes plus riches. “Nebulae: Live at the Planetarium” est comme suivre l'évolution de Granite vers une autre peau sonique. Si nous sommes toujours subjugué par la grâce de ses mouvements on s'émerveille d'autant plus devant les couleurs plus attrayantes de sa nouvelle peau. Et comme toujours, le travail de mastering de Vincent Villuis frise le génie de la manipulation des sons.

note       Publiée le samedi 24 septembre 2016

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