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Edge Of Sanity › Until Eternity Ends
- 1994 • Black mark production BMCD 58 • 1 CD
cd • 4 titres • 12:24 min
- 1Until Eternity Ends04:02
- 2Eternal Eclipse02:53
- 3Bleed02:08
- 4Invisible Sun03:21 [Reprise de The Police]
informations
Produit par Edge of Sanity. Joué et enregistré en 14 heures à l'Unisound, avril 1994.
line up
Benny Larsson (batterie, cymbales), Anders Lindberg (basse), Sami Nerberg (guitare), Dread (guitare, voix sur 'Bleed'), Dan Swanö (voix, guitare, claviers).
chronique
Une montagne de doom devant moi, une présence non discutable au-dessus de la tête et surtout une Maglite entre les dents je scrute le monolithe gutsofdarkness. Par ci par là percent des rayons de lumière qu’il faut donc en tant qu’archiviste combler comme un maçon du sombrex. Regardez cet EP par exemple. Sorti entre deux gros albums d’Edge of Sanity. Tellement gros que le groupe se permet une note explicative sur le verso de la pochette : « Message : voici quatre chansons que nous pensions non insérables dans l’album que nous sommes en train d’écrire. Mais on les aime ces chansons, et on voulait les publier quand même. Ceci n’est PAS un avant-goût de notre prochain CD ! Le quatrième CD « Purgatory Afterglow » arrivera là où « Unorthodox » vous avez laissés ! Bisous ! » (librement traduit, vous aurez compris). Quatre chansons donc, qui ne rentrent pas bien dans la future tracklist selon le Dan, mais qui sont quand même assez choupies pour sortir sous la forme d’un EP avec une pochette qu’on dirait du traditional doom vu de loin. Quatre chansons qui donnent l’impression que quatre groupes différents ont joué dans cet EP "chutes de répètes". Vous aurez donc au programme Corrosion of Conformity qui nous joue un southern metal enlevé bien grassouillet de l’époque bénite correspondant à l’arrivée du Peeper dans la barque, Paradise Lost qui beugle sauf pendant les refrains en chant clair, mettant ainsi un orteil dans le MTV grunge producteur de consommateurs, Entombed dans sa période death n’ roll qui va faire bouger les popotins avec le batteur de Discharge derrière en invité, et enfin une balladounette pop, reprise de Sting période The Police (!) par ce qu'on imagine un duo formé par James Iha et Lou Barlow. Oui, cet EP est sorti en 1994, ça se voit pas ? En somme tout dépend de l’humeur vocale de Dan Swanö, qui va fortement influencer chaque titre, vu que ça va grogner ou chanter, avec une gamme assez étendue des capacités de la gorge suédoise qui veut exprimer des trucs metal plus ou moins violents ou tendres, montrant l’éclectisme du Monsieur, et tout simplement son envie de faire ce que bon lui semble, rien à branler des avis des autres. C’est non orthodoxe qu’on vous dit ! Cet EP reste quand même de l’ordre du remplissage de discographie, mais il saura vous fera passer un petit quart d’heure juke-box agréable, d’autant plus si vous avez vécu votre adolescence pendant ce vortex abominable que furent les années 1991-1994.
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notes
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commentaires
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- Potters field › Envoyez un message privé àPotters field
voilà. un ep clairement plus rock, et on sait que le swano aime le rock. l'inédit murder divided jouait aussi cette carte là.
- Raudus › Envoyez un message privé àRaudus
Il est même parfait selon le contexte. Un court trajet en bagnole à la gravière du coin, le soleil qui te martèle les burnes dans ton short de bain fluo et qui réchauffe la bouteille de Sprite qui traîne depuis une semaine sous la banquette arrière. Ce qui est cool aussi, c'est que peu importe que tu choisisses d'enchaîner sur "Superunknown" ou "Wolverine blues" (et pourquoi pas "Get some" de Snot, soyons fous!), t'es raccord. Ce groupe est classe de toute façon.
- Rastignac › Envoyez un message privé àRastignac
ben oui ! :-)
- Note donnée au disque :
- Potters field › Envoyez un message privé àPotters field
mais... mais... il est super cet EP !