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Compilations - Divers › Electrocity vol.2

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Wotzenknecht      mercredi 20 juillet 2016 - 22:07

cd • 15 titres

  • 1Neon Judgement - Awful Day (12inch Version) 4:32
  • 2Fad Gadget - Back To Nature (Single Version)5:39
  • 3Alien Sex Fiend - Ain't Got Time To Bleed (Unreleased Len Davis-Radical Mix)5:59
  • 4X Marks The Pedwalk - Solitude3:59
  • 5Cyberaktif - Nothing Stays (Extended Version)6:35
  • 6Intermix - Voices4:57
  • 7In The Nursery - A Rebours4:10
  • 8Miranda Sex Garden - Gush Forth My Tears (The Interest At Source Mix)3:31
  • 9Pink Industry - Enjoy The Pain3:06
  • 10Chris And Cosey - Synaesthesia (Daniel Miller ReMix)5:46
  • 11Duett Emmo - Or So It Seems (Full Length Version)8:43
  • 12Wire - So And Slow It Grows (Single Mix)3:55
  • 13Wolfsheim - Can Manage (Unreleased Exclusiv-ReMix)4:15
  • 14Bazooka Joe - Smallville (Edit Version)3:36
  • 15Richard Strange - Waterlilies4:19

informations

Compilé par Ecki Stieg

line up

Alien Sex Fiend, Chris & Cosey, Cyberaktif, Fad Gadget, In The Nursery, Miranda Sex Garden, The Neon Judgement, Wire, Wolfsheim, X Marks The Pedwalk, Intermix, Pink Industry, Duet Emmo, Bazooka Joe, Richard Strange

chronique

Salut les oiseaux de nuit, ici Ecki Stieg, vous écoutez Grenzwellen et pour vous réchauffer en ce froid novembre de 1992 j’ai concocté rien que pour vous une nouvelle sélection darkwave de premier choix, avec même quelques inédits dont vous me direz des nouvelles… Non, désolé, ce n’est que Wotzy, mais décidément, cette nouvelle anthologie est encore si finement composée que l’on ressent presque la présence du présentateur, que l’on devine passionné. À l’heure des playlists virtuelles et des algorithmes qui choisissent la musique pour vous, j’avoue que je me laisse prendre par la nostalgie qui émane de ce genre de sortie. Après un premier volume plutôt fédérateur et versé principalement dans la new wave et la synthpop, la série Electrocity nous revient avec une sélection plus noire, plus goth, et définitivement plus underground. Quel titre que ce ‘Awful Day’, pour ouvrir magistralement, avec ses coups d’orgues synthétiques et son riff de locomotive à vapeur ! On dirait même ce que fait (ou tente de faire, selon les opinions) Der Blutharsch sur sa période Wonderland / Philosopher’s Stone, sauf qu’on est là en 1986. ‘Back to Nature’, le hit de Fad Gadget, fait sans doute écho au ‘Warm Leatherette’ du premier volume : l’indispensable classique pour s’acquérir la cause des derniers récalcitrants du dance-floor. Vient Alien Sex Fiend remixé en version acid-house + guitares psychédéliques (vous avez dit Psychic TV ?) pour conclure cette belle ouverture. Changement radical dans les ambiances, X Marks The Pedwalk et Cyberaktif nous envoyant tous deux dans les méandres d’une electro-trance cyberpunk encore mordante, même si faisant son âge. L’ambiance y est, c’est cela qui compte. Autre Bill-erie après Cyberaktif, Intermix et son ‘Voices’ semble à cheval entre Will et Delerium, c’est-à-dire refusant de lâcher les grosses rythmiques mais définitivement de l’autre côté de la frontière new-age au niveau des mélodies et des sons. Bel enchaînement sur In The Nursery, tout aussi cinématique mais sans doute plus assuré, avec un spoken-word envoûtant issu de ‘Sense’. On termine la phase heavenly avec les seigneur(esse)s en la matière, Miranda Sex Garden bien sûr, qui offrent à leur ‘Gush Forth My Tears’, à l’origine enregistré a capella, un discret rehaut électronique du meilleur effet. Le titre de Pink Industry ne m’inspire rien, à l’inverse du superbe et franchement racoleur ‘Synaesthesia’ de Chris & Cosey, ici remixé par Daniel Miller, sensuel jusqu’au bout des gants. Miller, puisqu’on en parle, revient avec Duet Emmo, en trio avec Dome (Gilbert et Lewis de Wire), pour presque neuf minutes d’ambient expérimentale mélancolique, avec vocaux languissants. C’est beau, c’est Coilesque, par conséquence c’est aussi assez long. Tiens Wire, les revoilà, enfin sans Robert Gotobed, mais ca passera pour cette fois. Dans la même ambiance synthpop de lover un peu autiste, Wolfsheim se pose là aussi, surtout qu’ils se paient un featuring de Carlos Peron en plein milieu du morceau qui vaut son pesant de vaseline. Changement d’ambience pour Bazooka Joe, inconnus au bataillon pour moi, mais j’adore ce titre over-the-top ; synthpop avec chant Depeche-Modien, basses italo-disco, guitares flamenco… Mais quand on voit la pochette du Virtual World de 1990 duquel ce titre est extrait, on comprend peut-être pourquoi ils sont restés dans l’anonymat. On finit la soirée avec encore un peu de romance, Richard Strange et décidément encore un arrangement synthpop surchargé, il faut croire que c’est l’époque qui veut cela. Quand cela se calme, on pense aux vieux Pink Dots… allez, c’est tout pour ce soir, j’espère que vous avez passé un bon moment, on se retrouve à la prochaine.

note       Publiée le mercredi 20 juillet 2016

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    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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    Ce n'est pas le meilleur en effet mais il est bon. J'aime assez ce qu'ils font, moi aussi.

    Hazincourt Envoyez un message privé àHazincourt

    J'ai pas le titre en mémoire proposé ici par Pink Industry, donc c'est peut être pas le meilleur, mais Pink Industry est l'un des meilleurs groupes post punk anglais des 80ies, ils s'appelaient à l'origine Pink Military et ont commençé en 1979, je conseille vivememt ce groupe à tout amateur de post punk, la voix et la basse sont juste formidables.

    mangetout Envoyez un message privé àmangetout

    Bazooka Joe a été formé par des anciens de Cassandra Complex je crois, j'aimais bien leur premier album "Sugar island", ainsi que le single "Drive", Bernard Lenoir les passaient beaucoup à l'époque, c'est comme ça d'ailleurs que je les ai découvert.

    Sugar island

    Drive