Vous êtes ici › Les groupes / artistes › E › Endraum › Der Leanderkern
Endraum › Der Leanderkern
- 2001 • Weisser Herbst/ Trisol TRI 058 CD • 2 CD
cd 1 • 11 titres
- 1Ouvertüre
- 2Der Rosengarten
- 3Der Wanderer
- 4Krumme Schatten Im Stummen Muster
- 5Hommage
- 6An Dich
- 7Mirabell
- 8Im Blauen Licht
- 9Am Fluss
- 10Spiegelquelle
- 11Und In Der Nähe Antonin Artaud
cd 2 • 7 titres
- 1DER LEANDERKERN: Begegnung 1
- 2Begegnung 2
- 3Begegnung 3
- 4DANSE MACABRE TAPE 1992: Goessa
- 5Ti La Sokus (Ein Traum)
- 6Der Rosengarten
- 7Schwan Der Meere
extraits vidéo
informations
Weisser Herbst Studio, Allemagne, 1998-2000
line up
Roman R., Hovi M.
Musiciens additionnels : Yvon Million (chant, basse), Laura Carleton (voix féminine), Frank Müller (lute)
chronique
Endormi sur un bateau, bercé par le clapotis des vagues; la brume se lève, caresse lentement le bois de la coque, emplit l’atmosphère, le ciel. Doucement l’embarcation quitte l’eau, se met à dériver dans un espace dont on ne sait s’il est réel ou onirique…Evoquer Endraum, c’est user de symboles d’équilibre, de plénitude, de calme, de mélancolie aussi, tant leur musique paraît flotter entre deux univers dont on ne sait plus bien lequel est le nôtre. Dans un monde qui va beaucoup trop vite, elle prend son temps, ose la douceur, la suggestion, en réponse à la violence et au stress. Quoi de mieux pour en parler que cette compilation double se présentant à la fois comme un best of (1991-2000) et une collection de raretés ? Décrire leur style n’est pas si compliqué, on oscille entre dark wave et ambient néoclassique avec chant souvent récité, quelque chose de pas si éloigné de In the Nursery parfois (‘Ouverture), les percussions en moins. Evoquer le ressenti à son écoute est plus complexe: tristesse ? Pas entièrement. Rêverie ? Certainement. Poésie ? Oui. Noirceur ? Non, beauté inquiète peut-être mais la musique de Endraum se veut positive, un peu mélancolique, romantique surtout, au sens littéraire du terme. Aucune violence, tout ici est calme et volupté, un véritable refuge pour fuir la vie, s’évader spirituellement, sans naïveté aucune. Le premier cd tente de résumer tout cela en reprenant quelques grands moments extraits de leurs sept premiers disques, avec de magnifiques moments (‘Der Wanderer’, Krumme Schatten im Stummen Muster’, Mirabell’, An dich’). Le second nous propose non seulement les quatre chansons de la troisième cassette du duo produite sur Danse Macabre qui compte en guest feu Yvon Million (Neutral Project) au chant et à la basse, pour un style légèrement plus cold wave même si tout aussi évocateur, de même qu’une trilogie baptisée ‘Der Leanderkern’ divisée en trois pièces nettement plus atmosphériques qui siéraient à merveille comme bande-son d’un film. Sans parler d’expérimentation, elles dévoilent un aspect plus rêche et audacieux du groupe (avec une larme de trip-hop) sans quitter entièrement les rivages oniriques caractérisant leur style. On reprochera à Endraum une technique de composition quelque peu ennuyeuse et répétitive mais on s’inclinera forcément devant la beauté et la finesse de leurs arrangements. Cette collection me paraît la carte de visite parfaite pour s’immerger dans leur univers sans lassitude, soit pour s’arrêter sur le premier rivage, soit pour poursuivre le voyage plus en profondeur.
note Publiée le mercredi 20 juillet 2016
Dans le même esprit, Shelleyan vous recommande...

In The Nursery
Sense
Avec percussions...

Operating Strategies
The difficulty of being

End Of Orgy
Still life- Nature Morte

Mondblut
Angsterfülltes Morgen
dernières écoutes
Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Der Leanderkern" en ce moment.
tags
Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Der Leanderkern".
notes
Note moyenne 2 votes
Connectez-vous ajouter une note sur "Der Leanderkern".
commentaires
Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Der Leanderkern".
- Hazincourt › Envoyez un message privé àHazincourt
Endraum ou l'invitation à la rêverie, effectivement une bonne porte d'entrée pour leur monde onirique ou j'aime me perdre. Endraum ou le trip hop dark wave, toujours subtile, très travaillé dans les arrangements. L'on perd beaucoup à mon avis si l'on ne parle pas allemand (ce qui est mon cas sigh).
- Note donnée au disque :