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PJ Harvey › Dry
- 1992 • Too pure SON 90 • 1 CD
cd • 11 titres • 39:54 min
- 1Oh My Lover4:00
- 2O Stella2:30
- 3Dress3:16
- 4Victory3:16
- 5Happy and Bleeding4:48
- 6Sheela Na Gig3:10
- 7Hair3:47
- 8Joe2:33
- 9Plants and Rags4:09
- 10Fountain3:53
- 11Water4:32
informations
The Icehouse, Yeovil, Angleterre, 1992
line up
PJ Harvey (chant, guitare, violon), Rob Ellis (batterie, voix, harmonium), Stephen Vaughan (basse)
chronique
On parlait de phénomène à la sortie de cet album. Il n'en fallait pas plus pour attiser ma curiosité. Faut dire qu'en 1992, les guitares commençaient tout doucement à revenir au premier plan et que peu de formations avaient été aptes jusqu'ici à nous donner une vision autre que masculine sur la question. Toujours sensible aux charmes de la gente féminine, il m'était donc impératif de m'immerger dans le monde de la jeune Polly Jean. Je n'avais pas alors le flair de la presse spécialisée, si bien que ce "Dry" ne représentait pas pour moi le phénomène tant annoncé. Un bon album de rock alternatif comme je les aime, mais impossible pour moi de déjà la projeter dans l'avenir. Les albums suivants s'emploieront à me donner tort. Seule certitude, les années quatre-vingt dix avaient retrouvé leur Who (Nirvana), leur Black Sabbath (Alice in Chains), leur Led Zeppelin (Soundgarden), même leur Lynyrd Skynyrd (Pearl Jam) ; il ne manquait plus que la Patti Smith de service. Et PJ Harvey remplit ce rôle à la perfection. Il y a cependant quelque chose de plus indicible dans son disque et dans son univers. Elle se plaît à jouer avec les silences ("Happy and Bleeding "), histoire de faire monter l'adrénalyne. "Dress", "Sheela-Na-Gig" et "Joe" ont une force musculaire impressionante et plus que plaisante. Elle est imputable au trio qu'elle compose avec sa formidable section rythmique, Stephen Vaughan à la basse, et Robert Ellis à la batterie, vraiment excellent. D'inspiration blues mais clairement post punk, ses titres varient les plaisirs en agrémentant ses parties de guitares hargneuses d'interventions parcimonieuses et subtiles d'harmonium ou de violoncelle. A 23 ans, la jeune femme fait déjà preuve d'une grande mâturité et possède un talent d'écriture indéniable. Un beau début, mais certainement pas un coup dans l'eau.
note Publiée le dimanche 14 juillet 2002
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- Maldoror
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- Aladdin_Sane › Envoyez un message privé àAladdin_Sane
Dire que je suis passé à côté de cet album magnifique pendant toutes ces années...
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- Seijitsu › Envoyez un message privé àSeijitsu
Hé mais j'ai jamais dit que c'était sensuel cette partie de la disco de Polly. C'est très cru et c'est ça qui est bon.
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- zugal21 › Envoyez un message privé àzugal21
@seijitsu : oui mais non. Vraiment.
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- (N°6) › Envoyez un message privé à(N°6)
Qu'on lâche Polly une bonne fois avec Patti Smith, avec laquelle elle partage le genre, la guitare et c'est à peu près tout (assez de ramener chaque fille avec guitare à Smith et chaque fille avec piano à Bush). Pour la énième fois, l'influence la plus importante de Polly, c'est Beefheart, via John Parish. Dry, c'est du blues à la moulinette noise-rock.
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- Seijitsu › Envoyez un message privé àSeijitsu
Il faut juste trouver la bonne partenaire, c'est pour ça.
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