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Brant Bjork › Jalamanta

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Ultimex      samedi 14 mai 2022 - 15:47
Buko      samedi 9 juillet 2016 - 23:07
Chris      mardi 15 novembre 2022 - 16:55
dimegoat      dimanche 10 juillet 2016 - 11:56
Rikkit      samedi 9 juillet 2016 - 21:08

cd • 12 titres • 57:09 min

  • 1Lazy Bones01:28
  • 2Automatic Fantastic06:56
  • 3Cobra Jab03:20
  • 4Too Many Chiefs... Not Enough Indians03:46
  • 5Sun Brother04:50
  • 6"Let's Get Chinese Eyes"04:51
  • 7Toot06:03
  • 8Defender of the Oleander07:59
  • 9Low Desert Punk05:21
  • 10Waiting for a Coconut to Drop04:16
  • 11Her Brown Blood04:11
  • 12Indio04:08

informations

Enregistré à Rancho de la Luna la première semaine de Février 1999.

line up

Brant Bjork (batterie, guitare, basse, percussions, chant)

Musiciens additionnels : Gary Arce (guitare), Mario Lalli (guitare, chant 7)

chronique

  • stoner laid-back

Voici l’album le plus cool affilié à la scène de Palm Desert. Quand je dis cool, j’entends cool, à la fraiche, décontracté du gland à écouter le sac et le ressac en attendant qu’une noix de coco tombe toute seule pour agrémenter le cocktail. Cool comme un groove languide, un groove qui bronze, corps en éventail, petite brise soufflée de loin par les échos de riffs desert-punk et des cymbales qui résonnent en ondes à la surface des vagues. Jalamanta, c’est du stoner qui glandouille. Premier album solo de Brant Bjork, fondateur de Kyuss (Dieu du stoner) et alors batteur de Fu Manchu (stoner/slacker), où il occupe à peu près toutes les fonctions, juste quelques coups de main fraternels des pionniers Mario Lalli et Gary Arce. Un album de batteur, forcément, ça se remarque, la frappe se met en avant dans la prod, y a pas de raison, même si le chevelu Bjork, à la fois punk de Cali et disciple du hard-blues seventies, avec une touche latino à la Santana, assure avec le même bonheur, la même jouissance, tous les postes en bon homme-orchestre. Vocaliste plutôt discret, en retrait, quand il ne délègue pas sur un « Toot » bluesy qui envoie la sauce forte le micro au massif chanteur de Fatso Jetson. Ca ondule dans la chaleur, ça ferraille avec une insistance hypnotique, enchainant jams estivaux et instrumentaux aux riffs psychés, une basse fondue dans un sable caniculaire et une voix presque étouffée sous la chappe. Chappe gentille. Chappe aérée. Sans plus de fuzz qu’il n’en faut, Bjork additionne les couches de sons comme on enquille les bières au soleil, avec du matos pour les amateurs et quelque ploufs humides. J’ai bien dit ploufs. Le Brant te prend un groove, bien frais, le secoue un peu histoire de faire remonter les bulles, puis ajoute les ingrédients, ça tourne la tête, ça chauffe la peau, ça picotte et ça excite, mais ça reste tranquillou, Loulou. Ca se déguste à grandes gorgées. Jamais de quoi s’assoupir, Bjork balance de temps à autre des petites accélérations bien stoner faites à la main, rappelant à notre bon souvenir qu’il a été un des compositeurs des plus grands morceaux du genre, avec une éthique punk qui lui collera à la peau (la fameuse « punk rock guilt » que lui reprochera un Josh Homme aux visées plus larges), du coup ça secoue comme un shaker luisant de chromes sur « Too Many Chiefs…. Not Enough Indians » (une référence justement aux dissensions qui ont eu raison du groupe culte ?), ça fait rugir les cymbales en asymptote vers le grand ferraillage sur « Low Desert Punk », ça vrombit en ligne directe tirée vers un infini poussiéreux sur « Her Brown Blood ». Sous le sable de la plage, celui de la Vallée de la Mort. Mais quand on range le 4X4 derrière les dunes, c’est pour se bercer de la caresse de l’eau Pacifique, le bien nommé « Waiting for a Coconut to Drop », morceau le plus laid-back du monde, beau comme une sieste même pas post-orgasmique, fait trop chaud, au motifs de délicieuse fainéantise. Ou dériver sur les flots clapotants des huit minutes ou presque de « Defender of the Oleander » ou une version littorale du meilleur de Yawning Man, aux subtiles percussions qui s’invitent en cours de route, comme elles portent cet « Indio » final au son duquel on rêve barbecue et étoiles filantes, le desert-rock en short de plage n’étant rien de moins qu’un exotica de coyotes rêvant à des sirènes.

note       Publiée le samedi 9 juillet 2016

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Rikkit Envoyez un message privé àRikkit

C’est pour quand la suite ? 😌

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Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
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Mega def, mieux que megadeth !

Sartoris Envoyez un message privé àSartoris

Me..., j'espère que mes collègues ne me voient pas osciller de la tête en relisant le rapport du projet

Rikkit Envoyez un message privé àRikkit

Je me refais la disco du gars. Le suivant est pas gutsien pour un sous (on viendra peut-être me dire le contraire d’ailleurs !) mais il est superbe, pop, funk et princien, doucement 80’s. Ce mec est cool.

Note donnée au disque :       
Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

A l'écoute de ce CD, je me, dis que ça doit vraiment bien rendre en live. En studio, j'ai un peu de mal par contre.