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Michael Mantler › The hapless child

  • 1976 • Watt WATT/4 • 1 CD

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Membre Note Date
kouna      vendredi 25 novembre 2016 - 21:53
Thierry Marie      lundi 20 septembre 2010 - 17:32
Procrastin      vendredi 21 mai 2021 - 14:55
kaplan      samedi 19 mars 2011 - 13:26
Progmonster      samedi 13 juillet 2002 - 12:39

cd • 6 titres • 33:36 min

  • 1The Sinking Spell05:13
  • 2The Object Lesson05:01
  • 3The Insect God05:01
  • 4The Doubtful Guest04:50
  • 5The Remembered Visit06:29
  • 6The Hapless Child07:02

informations

Grogg Kill Studio, Willow, New York, USA, juillet 1975 - janvier 1976

line up

Alfreda Benge (narration), Carla Bley (piano, clavecin, synthétiseur), Jack DeJohnette (batterie, percussions), Nick Mason (narration), Terje Rypdal (guitare), Steve Swallow (basse), Robert Wyatt (chant), Albert Caulder (narration)

chronique

Le pari de Michael Mantler avec ce disque était de mettre en musique les nouvelles d'Edward Gorey. A l'écoute de ces six historiettes, on ne peut que s'incliner face à la réussite de l'entreprise qui l'éloigne cependant radicalement des tendances free jazz et avant-gardistes grâce auxquelles il se fit un nom aux côtés de sa compagne, Carla Bley. Oubliez donc le Jazz Composer's Orchestra ou l'esthétique audacieuse du mythique "Escalator over The Hill", ici, Mantler signe presqu'un disque progressif avec quelques solides touches de jazz fusion. Jack DeJohnette en commande de la batterie et Terje Rypdal à la guitare terriblement expressive apportent cette touche lyrique et virevoltante, mais aussi nerveuse, pour lesquelles le mouvement est apprécié. La basse ronde et entêtante de Steve Swallow, dans un exercice de style inhabituel, et les notes de piano et de synthétiseurs, comme autant de coups de couteau, quant à elles, évoquent l'ombre inquiétante de ce qui allait faire la particularité de premières années du groupe Univers Zero et sa musique noire et radicalement gothique. Mais la vedette incontestable de cette session est Robert Wyatt qui transcende littéralement le texte et fait corps avec lui dans ces histoires sombres, théâtrales et lugubres. Là encore, tout le crédit doit être donné à Michael Mantler, de par son audace, de par ses (excellents) choix mais aussi de par son professionalisme qui, à aucun moment, n'a perdu de vue son objectif en ne concédant rien à la démonstration facile et stérile auquel on peut souvent s'attendre dans pareil cas. Disque culte.

note       Publiée le samedi 13 juillet 2002

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Procrastin Envoyez un message privé àProcrastin

Vraiment excellent. Sombre et étrange, tendu et surréaliste ; et quel line up de folie!

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Thierry Marie Envoyez un message privé àThierry Marie

Un chef d'oeuvre. Michael Mantler reste un compositeur très mésestimé. Car des chefs d'oeuvre, il en a ou en produira d'autres. Indispensable.

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Progmonster Envoyez un message privé àProgmonster
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"Shipbuilding" est inclus dans le box "EP" chroniqué dans nos pages
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Tango Mago Envoyez un message privé àTango Mago
Tien, je savais pas qu'il était chroniqué celui là. J'avais trouvé le LP pour trois fois rien en croyant mettre la main sur une rareté de Wyatt. Réécoute en perspective. Si ma mémoire est bonne, c'est quand même plus rock progressif que jazz...et bourré de synthé. En parlant de Wyatt, j'ai un EP de 1982 non chroniqué sur Guts : ""Shipbuilding". Jamais retrouvé ca en CD. Tu sais si ça existe Proggy ?