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Dark Buddha Rising › Inversum

cd • 2 titres

  • 1E S O 24:05
  • 2E X O 23:25

informations

The Wastement

line up

Vesa Ajomo, Jukka Rämänen, J. Saarivuori, P. Rämänen, V. Vatanen

Musiciens additionnels : J. Vanhanen, M. Neumann

chronique

Après Svart, déménagement vers Neurot. L’histoire est belle : Scott Kelly aurait entendu Ritual IX, le premier album de Dark Buddha Rising, chez des potes et aurait depuis passé des années à tenter de contacter les gusses, l’obstacle étant que ces derniers se faisaient très discrets sur internet durant les premières années du groupe. Le temps que Scott y parvienne via un agent, ils ont déjà tous les albums précédents au compteur, plus un nouvel arrivant pour le chant (changement radical au niveau scénique, passant du mystérieux chauve immobile au frêle mais démoniaque chanteur hardcore Marko Neuman). DBR étant sans surprise fan de Neurosis depuis le début, donc respect mutuel, toussa ; emballé c’est signé : voilà Inversum, ainsi que plusieurs concerts ensemble. D’emblée, le format est assez différent du précédent : deux titres d’une vingtaine de minutes chaque, soit une moitié d’album de la première trilogie. La comparaison avec le passé s’arrête là, car la production et les compositions sont somme toute assez différentes. Sont-ils plus conscients d’être écoutés ? Toujours est-il qu’ils perdent en spontanéité ce qu’ils gagnent en richesse sonore. Il se passe énormément de choses durant ces quarante-cinq minutes, et tout n’est pas joué sur le final, ce qui est une bonne chose. Ils ont définitivement trouvé un sacré chanteur également, capable d’enchaîner voix féminine, grognement bestiaux ou thériomorphes, hurlements hardcore. Finalement les finaux sont les fragments qui m’intéressent le moins, tant il se passe de choses entre temps, le début d’’EXO’ rappelle même In Menstrual Night de Current 93. L’album, qui sonne plutôt inoffensif de prime abord, a de furieux airs de reviens-y ; quant à la lourdeur des riffs, c’est en live qu’ils se révèlent totalement. La production est plus timide qu’à l’accoutumée, ce qui est dommage ; mais cela contribue à cette sensation de distanciation d’avec leurs précédentes productions, ce qui n'est pas plus mal en terme de créativité. Curieux de savoir ce qu’ils nous réservent pour la suite.

note       Publiée le samedi 11 juin 2016

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Note moyenne        5 votes

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VL Envoyez un message privé àVL
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je veux bien te croire. jamais eu l'occasion de les voir jouer. mon propos était moins sur l'efficacité de la puissance que sur le fait d'être passé de la linéarité au méandre. Sur cet album, je suis plus agréablement surpris par les ouvertures, plus diversifiées qu'avant, que les finaux, somme toute intenses comme j'aime, mais plus convenus.

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Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
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Je les ai revu en live il y a quelques semaines et ils ont joué EXO en entier (le reste était plus de l'ordre du medley); ca m'a rassuré de constater que c'est surtout une question de production, il y a un effet 'coulée de lave' dans le volume grandissant du bruit final qui se ressent difficilement sur disque.

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VL Envoyez un message privé àVL
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DBR devient meilleur sur ses intros/débuts que sur ses finaux, mais ça reste du tout bon, hein.

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