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Neil Young › Dead man

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ribosome      mardi 29 juillet 2014 - 00:03
pyosisified      jeudi 27 décembre 2012 - 19:02
hell      samedi 21 mai 2011 - 09:53
lachiassure      vendredi 22 janvier 2010 - 08:28
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moustache      vendredi 30 mars 2012 - 22:41
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Spotted Tail      jeudi 11 juillet 2002 - 21:19
kaplan      samedi 16 mars 2013 - 16:32

13 titres - 62:24 min

  • Les plages n'ont pas de titre. Il s'agit de la succession de plusieurs séquences qui suivent l'ordre logique du film. Certains passages avec des dialogues ont été laissés tels quels.

informations

Studio Mason St., San Francisco, Etats-Unis, 1995

line up

Johnny Depp (lecture/récitation), Neil Young (guitare électrique, orgue)

chronique

Quoi de plus surprenant et de plus inhabituel pour un cinéaste que de confier la réalisation de la bande sonore de son film à un seul et unique musicien ! De surcroît, lorsque l’on apprend que ce dernier n’est autre que le génialissime et légendaire chanteur et guitariste de folk / country rock Neil Young, notre curiosité rentre dans son émoi le plus total. Notons tout de suite qu’excepté un passage avec accompagnement à l’orgue, cette partition ne comprend du début à la fin qu’un seul et unique instrument : la guitare ! Une seule guitare donc, qui plus est électrique (comme à la bonne vieille époque du Crazy Horse) et saturée à 95% du temps (d’ailleurs, il y a beaucoup d’autres effets, comme la dealay, la reverb, la phaser, la compression…). Concept intéressant quant même, non ? Le réalisateur, Jim Jarmusch avouera d’ailleurs que lors du tournage, il n’écoutait pratiquement que du Neil Young. Le résultat final est convainquant : riffs saturés, torturés, psychédéliques, contribuant à créer une atmosphère collant tout à fait aux images, et surtout à l’esprit du film. Très bon(s) son(s) de guitare (à quoi vous attendiez-vous ?!), très travaillé(s). Ce film nous conte l’histoire de William BLAKE, un jeune homme naïf élevé à Cleveland et qui part dans l'ouest américain pour prendre un poste de comptable. Arrivé à destination, rien ne fonctionne comme prévu et l'innocent devient un meurtrier involontaire bientôt pourchassé par un trio de tueurs à gages. Grièvement blessé, il fuit et rencontre Nobody, un indien bienveillant et érudit qui lui sauve la vie et l'accompagne dans un étonnant voyage... A partir de là, le film devient très psychédélique et la musique de Neil Young prend encore plus d’importance. Un des tout premier charme de ce film réside dans la beauté des images et des paysages (c’est en noir et blanc !) et véritablement dans l’accompagnement musical proposé par Neil Young. Pourtant, le reproche évident que l’on puisse accréditer à cette partition est justement qu’elle est là pour accompagner le film. Prise en elle même, elle ne présente plus guère d’intérêt : c’est trop long, trop continu et répétitif ! Je vous déconseille donc de l’écouter sur une chaîne. Par contre, je vous invite vivement à regarder ce magnifique film de Jim Jarmusch. Bravo à Neil Young !

note       Publiée le jeudi 11 juillet 2002

chronique

Alors que nous étions trop jeunes pour avoir connu Neil Young au moment de la sortie de "Arc", la BO de Dead Man fit comprendre à certains d'entre nous (qui de plus considérions déjà Jim Jarmusch comme un réalisateur "culte", pour parler djeunz) que cet homme solitaire, ce troubadour infatigable des grands espaces et de la liberté, avait décidément plus d'un moyen pour les peindre, ces paysages immenses qui lui trottaient dans la tête, ces mythes d'une Amérique idéale, qui n'auraient pas été entachés par le péché originel du massacre systématique des Indigènes. Les visions de Neil Young inspirèrent Jarmusch, et le western psychédélique de Jarmusch inspira Young. Malaise dans la culture américaine : les valeurs traditionnelles partent en lambeaux, et avec elles des reliquats de la musique issue de la terre ancienne et sacrée... Ne subsiste que le brouillard mortifère, dans lequel s'étouffent les derniers cris de rébellion. La guitare acoustique est une arme, la furia du rock bruitiste en est une autre. Les atmosphères embrumées et totalement hallucinantes de ces soundscapes improvisés à la guitare électrique et à l'orgue en sont une troisième. Je n'ai pas grand chose à ajouter à l'excellente chronique de l'ami Queue Tachetée, sinon que j'eus la chance de voir Dead Man à Cannes en 1995, au moment de sa présentation au festival, et que l'accueil réservé au film par le public à l'issue de la projection ne fut pas des plus chaleureux, ce qui n'a rien d'étonnant. Pas plus que l'accueil dubitatif réservé à ce disque, vu son caractère expérimental prononcé, par les "vieux" fans de Neil Young. Ils étaient restés dans leur époque. Le Loner, lui, revenu de tout, avait fait son chemin, et la pente devenait de plus en plus descendante. Testament de noirceur, véritable adieu au monde, un disque aride mais primordial.

note       Publiée le mercredi 15 février 2006

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    Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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    @Nicola : bah Le Noise (que j'ai chroniqué par la suite d'ailleurs, et que j'aime beaucoup) n'était pas encore sorti à l'époque de mon com ! Et je trouve que ça ne "raconte" pas la même chose mais sinon oui, dans le son et musicalement, c'est rapprochable, dans des veines comparables. (Mais je maintiens pour ARC hein : pour le côté impro sauvage sur un riff/thème - en l'occurrence sur Like a Hurricane, concernant ARC... Qui part encore bien plus ... bah noise, pour le coup, c'est sûr, je ne dis pas).

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    nicola Envoyez un message privé ànicola

    Dioneo, je trouve que la musique ressemble plutôt à Le Noise, paru quinze ans plus tard.

    lachiassure Envoyez un message privé àlachiassure

    La source de bien des vocations et expériences. CULTE et inégalé

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    NevrOp4th Envoyez un message privé àNevrOp4th

    Cette B.O est à l'image du film : Beau, mystérieux et envoutant. J'adore le son crade de la guitare de Neil Young, de super beau effets.

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    varg Envoyez un message privé àvarg

    certains trouvent cette BO trop répétitive, moi je suis hanté par cette guitare décharnée, elle s'inscrit en moi en se gravant dans mes tripes.

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