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Rush › All the world's a stage

  • 1976 • Mercury 534 627-2 • 1 CD

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torquemada      dimanche 8 mai 2016 - 20:50
Nicko      dimanche 8 mai 2016 - 19:42

cd • 10 titres • 79:44 min

  • 1Bastille day04:57
  • 2Anthem04:56
  • 3Fly by night/In the mood05:03
  • 4Something for nothing04:02
  • 5Lakeside park05:04
  • 6211215:45
  • 7By-tor & the snow dog11:57
  • 8In the end07:13
  • 9Working man/Finding my way14:56
  • 10What you're doing05:39

informations

Enregistré live au Massey Hall de Toronto les 11, 12 et 13 juin 1976

line up

Geddy Lee (chant, basse, claviers), Alex Lifeson (guitare), Neil Peart (batterie)

chronique

Ce premier live de Rush est le témoignage d'une période révolue de la formation canadienne. On est en effet en 1976 et le power trio est à une étape charnière de son existence. En effet, petit à petit, le groupe sort de son image de groupe de hard rock à la Led Zeppelin pour passer au style qui fera son succès, le gros rock progressif. On avait déjà pu avoir des prémices avec "Caress of steel", assez maladroitement, et surtout avec "2112" avec notamment son morceau-titre fleuve de 20 minutes. Ce "All the world's a stage" représente un enregistrement live de la tournée suivant ce dernier album. Et ce qui rend le disque super intéressant, c'est de voir le groupe dans une version encore très teintée de rock n' roll bien brut de décoffrage. Les versions des morceaux présents sont surboostées avec une énergie et une puissance décuplées. Ce disque n'a rien à envier aux ténors du genre que sont Led Zeppelin et Deep Purple qui sont ici les deux principales références du trio. Geddy Lee est impérial avec un chant plus haut perché que jamais et surtout une puissance vocale impressionnante. Il est véritablement l'élément moteur de ce disque. Le disque a aussi cela d'intéressant qu'il représente tout à fait le déroulement classique d'un concert de rock/hard rock, à savoir une première partie d'une petite demi-heure composée principalement de brûlots énergiques et/ou de morceaux de 5 minutes assez directs. Le disque démarre d'ailleurs sur les chapeaux de roue avec un "Bastille" mortel. Et puis, après un "Lakeside park" bien sympa, on rentre directement dans le plat de résistance de l'album, avec "2112" presque complet, de plus d'un quart d'heure et qui entame la partie progressive de ce live. Et là où c'est excellent, c'est que le groupe garde le même rythme, très rentre-dedans du début du concert. L'énergie est toujours présente et donne une version mémorable du morceau avec un Neil Peart impeccable. La suite du concert enchaîne les morceaux plus rock mais avec des parties à rallonge, des medleys, des solos en tout genre comme cela se faisait tant dans les années 70. On peut noter à ce titre un "Working man", issu du premier album, magistral, avec tout un tas d'ajouts, notamment un bon p'tit solo de batterie de derrière les fagots ! Tout cela fait directement référence à Led Zeppelin dont les performances étaient connues pour être à rallonge et très rythmées. Et comme tout concert de rock n' roll, cela se termine par un rappel sous la forme d'un "What you're doing", issu du premier album, brut, bien heavy et direct pour une fin de concert en apothéose. Ce live est là pour rappeler à tout le monde que Rush, à la base, est un power-trio de rock talentueux bien loin du tumulte du rock progressif. Même s'ils ont eu un succès très mérité sur la suite de leur carrière, ne boudons pas leurs débuts qui valent au moins tout autant le coup ! Du gros rock bien burné comme on l'aime !

note       Publiée le dimanche 8 mai 2016

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