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Gogol 1er Et La Horde › La Suisse à genoux

cd • 18 titres

  • 1La Suisse à genoux
  • 2Le Retour de la Horde
  • 3Anaïs anal
  • 4Xambiance
  • 5J'Encule
  • 6Les Femmes de 40 ans
  • 7Devenir immortel et puis mourir
  • 8Fais pas le mâle Johnny
  • 9Voila des paroles faciles à comprendre
  • 10Mais qui va nous faire marrer ?
  • 11Tout est à réinventer
  • 12C'est vraiment très fou la disco
  • 13Adolf mon amour
  • 14Je Bois et je suis le roi
  • 15Le Grand Sacrifice
  • 16La Vie est une escroquerie
  • 17La Bombe
  • 18Le Mot de la fin

informations

Enregistré live à Genève, Suisse.

line up

Gogol (chant), Véronique Terrier (basse), Jean François Juvanon (batterie), Patrice Crawa (guitare), Laurent Chaumet (clavier)

chronique

2004, ‘La Suisse à plat ventre’…Enfin, je vois Gogol sur scène après l’avoir loupé en 1987 et avoir dû me farcir (vert de jalousie) le récit enthousiaste du pote qui, lui, avait pu y aller. Fin de la soirée…Pffff, c’était plutôt ‘Gogol à plat ventre’, assez pathétique. Quand je pense le ramdam que cela avait fait, avec interdiction de police, autorisation sous condition (18 ans révolus, sécurité renforcée, etc)…Tout ça pour ça. Gogol avec son sweat-shirt au logo Anarchie (ah ah ah, déjà alors c’était plus crédible), un show rigolo mais assez convenu (ou alors c’est moi qui était devenu blasé ?). Bref, me reste le souvenir sonore de cette première tournée sur nos terres qui, à l’époque, sentait nettement plus le soufre (sans pour autant avoir suscité d’opposition car c’est bien connu, depuis la fin des 80’s, les mentalités se ferment de plus en plus, le politiquement correct et la normalité deviennent le nouveau nazisme) avec son spectacle intégral. Niveau set-list, effectivement, c’est du lourd, on trouve beaucoup des ‘tubes’ du Maître. Musicalement, c’est beaucoup plus diversifié qu’en 2004, moins ouvertement punk, à l’image des disques qui dès le départ ont mêlé beaucoup d’influences allant du punk rock à la pop en passant par le cabaret, le rock, la new wave, avec un zeste d’expérimentation. Evidemment, Gogol 1er, ça a toujours été du show, bien loin de la spontanéité punk originelle mais c’est aussi ça qui faisait le caractère unique du projet. Globalement, le son est vraiment bon, rien à dire là dessus, même si ça manque un poil de pêche. Quant à l’interprétation, elle-même, elle est impeccable même si je dois bien dire qu’elle ne traduit nullement les récits de débauche qu’ont pu me faire les témoins de ces concerts: quelques cris, bruits, mais pas de quoi réveiller un mort. ‘Plus de bruit, plus de bordel, à tout casser…’, ouais, je ne sais pas, déclaration d’intention (quoiqu'à voir les photos du livret...), on est pas sur ‘Metallic K.O’. La Suisse à genoux’ pourrait par contre faire office de best of version live tant défilent les incontournables, sans temps mort, même si j’attendais des versions plus destroy de certaines chansons (ne soyons pas vaches, ‘Adolph mon amour’, ‘Devenir immortel et puis mourir’, ‘La bombe’, ce sont des instants de pur bonheur). Evidemment, si ces shows avaient pu sortir en vidéo, l’impact eût été bien différent car Gogol 1er reste une expérience visuelle (ou du moins c’était le cas à une certaine époque) avant tout. Après, niveau live, ça reste solide et ça témoigne d'un époque où la vie était vachement plus fun mais on est quand même pas au niveau de ‘Viva Bertaga’.

note       Publiée le vendredi 6 mai 2016

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    SEN Envoyez un message privé àSEN

    Ah les femmes de quarante ans ! J'ai compris bien plus tard qu'il avait foutrement raison le père Gogol !

    Note donnée au disque :