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Crowbar › Sever the Wicked Hand

  • 2011 • eOne EOM-CD-2336 • 1 CD

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taliesin      jeudi 23 janvier 2020 - 07:51
Klozer      lundi 30 novembre 2020 - 23:49
Rastignac      mardi 26 avril 2016 - 09:49
born to gulo      samedi 11 avril 2020 - 16:44

cd • 12 titres • 52:00 min

  • 1Isolation (Desperation)04:14
  • 2Sever the Wicked Hand03:15
  • 3Liquid Sky and Cold Black Earth06:24
  • 4Let Me Mourn04:50
  • 5The Cemetery Angels04:01
  • 6As I Become One04:55
  • 7A Farewell to Misery03:43
  • 8Protectors of the Shrine03:28
  • 9I Only Deal in Truth03:20
  • 10Echo an Eternity05:03
  • 11Cleanse Me, Heal Me03:42
  • 12Symbiosis05:05

informations

Produit par Kirk Windstein. Mixé et masterisé par Zeuss à Planet-Z, Hadley, Massachussetts. Enregistré par Duane Simoneaux à OCD Recording and Production, Metairie, Louisiane.

Sorti également en vinyle.

line up

Patrick Bruders (basse), Tommy Buckley (batterie), Kirk Windstein (voix, guitare), Matt Brunson (guitare)

chronique

Bon, fini la picole, Kirk Windstein se met à la flotte, disparaitra de la circulation pendant un petit moment le temps de se désintoxiquer, et mon petit doigt me dit que ce genre d’expérience ne se tente pas tout seul dans son coin, un minimum d’accompagnement est prescrit. Un peu de lumière par exemple et une épée pour trancher dans le vif afin de laisser par terre le poison qui a pourri le cœur de notre gros barbu, en pleine résurrection Down, à un moment où le gars a un vrai succès avec de la thune et tout. Alors oui, on se met dans un coin et on s’en remet au Grand Tout, ça tourbillonne, on a besoin d’être sauvé littéralement, du manque, du corps et de sa mémoire, on a besoin de se souvenir de « ceux qui sont tombés, bons ou mauvais » pour qui Kirk va construire un autel avec force souffrance tout en conspuant leurs mauvais choix - il ne peut pas faire autrement, c’est inscrit dans le programme ! Le registre lexical est quant à lui toujours le même : montagnes à bouger, à construire, cycles infinis de fractures, de ciels et de douleurs liquides, d’écrasements et de batailles interminables contre soi, la bouche qui fait la moue, les joues tracées de larmes amères, séchées par le désert de l’adversité, le dos soumis au poids de la damnation, sauf que là c’est vraiment du 100% thérapeutique, avec forte présence du Guitariste Cosmique. C’est plus Anselmo qui tire les oreilles de Kirk, c’est Grand Patron maintenant. Ce Dieu n’est jamais très ou trop nommé dans l’album à part dans les remerciements où Windstein le pose en première place mais il est bien omniprésent (c'est le cas de le dire), car, désintoxication oblige, il faut se ratatiner, ramasser ses dents et les offrir au Grand Maitre, d’où la pochette crowbarmoche bien dans le ton (petit côté Didier Bourdon le démon, non ?), les paroles nous contant un véritable purgatoire, et des chansons encore bien tristes, encore bien trainantes et lourdes, même quand elles se font un peu plus rapides, avec un son assez clair, avec plus d’application à faire sortir les lettres de la vie par la six cordes et la gorge cassée, un son général d’hôpital quoi, atelier remodelage du corps par le power chord. Un album à prendre comme il est, celui d’un homme qui devient trop vieux pour ces conneries mais qui a encore un stock pas loin de l’inépuisable de chansons pleines de compassion, quand même plus axées ici sur une tentative définitive de réanimation car encore une fois, il ne peut pas faire autrement - après c’est trop tard, couic ! La faucheuse. Cet album est néanmoins à prescrire pour tout le monde, car vous savez quoi : « les vraies femmes écoutent Crowbar ». Et les vrais hommes aussi. Et les vrais jeunes et même les vrais vieux, et ceux qui sont en pleine sortie des prises tentaculaires des alcools, ou ceux aussi qui regardent un peu tout ça comme du passé qui leur court toujours aux trousses. Ben pour tous ces gens, pour l’humanité enfin, Kirk nous rappelle qu’il faut se relever. Encoooore une fois. Allez. « Hop ! Pas chassé, on dégaine eeeeet on décapite ! Oui, enfin, on SE décapite. Et on attend que ça repousse ». Il manquera donc dans « Sever the Wicked Hand » ce sel de bar qui a désormais disparu pour toujours (?), ne laissant que du Kirk à nu mais en début de reconstruction seulement - un peu un Crowbar Nouvelle Génération, au chapitre introductif encore.

note       Publiée le mardi 26 avril 2016

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