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Poésie Noire › Sense of purpose
- 2010 • Body Electric BE001 • 1 CD
cd • 10 titres
- 1The air
- 2Hangman
- 3Eureka
- 4We'll die dancing
- 5Choosers
- 6Dream one
- 7The radio plays
- 8Die Sonne
- 9Forget the unforgettable
- 10Uncertain smile 2010
extraits vidéo
informations
Studio 36A, Belgique
line up
Marianne Valvekens (chant), Herman Gillis (guitare, basse fretless, sons), Jo Casters (électronique, sons, programmation)
chronique
Chère Marianne ‘The Ice queen’ Valvekens, vous brillâtes par votre absence en 1991 lors du dernier album de Poésie Noire. Etait-ce pour rectifier la donne ? Vous dominez ‘Sense of purpose’. Pour être honnête avec vous, personne ne se souciait réellement d’un quelconque retour du groupe après vingt ans de silence (et un sacré paquet de disques à la chaîne dans le domaine de la new beat), surtout sous couvert d’une pochette aussi moche. Retour à la case départ ? ‘Sense of purpose’ est froid, froid comme jamais; pas cold wave ou plutôt si, mais passé à la moulinette des influences 90’s avec des beats dansants. En toute honnêteté, cette quasi omniprésence du chant féminin laisse perplexe quant au choix du nom de Poésie Noire pour ce qui aurait pu être un tout nouveau projet. Passons. Voilà un disque franchement monochrome, pour ne pas dire monotone. Les rythmes sont réduits à leur fonction de machine à danser, les sonorités électroniques dégagent quelque chose d’hypnotique et glacé mais peu de mélodies ressortent réellement du lot. On retiendra ‘Die Sonne’ pour ses guitares cold wave mêlées à des atmosphères de new wave minimale très typée 80’s (marrante la petite allusion à Grauzone dans les paroles), ‘We’ll die dancing’ avec son intro piquée à ‘Halloween’ mais surtout son côté dansant as fuck intelligemment développé en quelque chose d’inquiétant (on aurait adoré sur les dancefloors goths dans les 90’s). ‘Hangman’ n’est pas mal du tout non plus, dans la même veine, avec une touche plus désenchantée dans le feeling. Je goûte personnellement moins les expérimentations trance de ‘Forget the unforgettable’, même si j’ai franchement entendu pire dans le genre. Je pourrais en dire autant des autres chansons, c’est jamais totalement raté (sauf la version 2010 de ‘Uncertain smile’, pop sautillante à en vomir) mais pas super excitant non plus. J’ignore pourquoi Jo Casters se contente au mieux de doubler votre voix, au pire de s’abstenir de chanter, mais sans nier votre talent vocal, c’est une part de l’identité de Poésie Noire qui manque. Certains collègues ont salué cette audace, se réjouissant de vous voir ainsi brouiller les cartes et affirmer votre propension à ne pas vous limiter, surprendre, argument que j’aurais rejoint si ce disque était sorti en 1992. Vingt ans plus tard, on se demande plutôt pourquoi ne pas l’avoir sorti sous le nom de TBX (projet post-Poésie Noire, plus pop) ? Si assurément on y trouve son lot de bonne choses, l’ensemble sonne malgré tout comme un exercice de style un peu creux dont on ne saisit pas la portée, surtout que pour l’heure, il n’a pas eu de successeur et prend des allures de soubresaut unique dont on peine à comprendre le but. Pourquoi donc, chère Marianne ? C’est sur cette interrogation qui ne trouvera sans doute jamais de réponse que je vous quitte, moi qui vous admirais tant par le passé. Bien à vous. Shelleyan.
note Publiée le vendredi 1 avril 2016
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