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Agoraphobic Nosebleed / Apartment 213 › Domestic Powerviolence

cd • 10 titres • 25:35 min

  • Apartment 213
  • 1Worthless Fucking Cunt01:32
  • 2Mutilation01:48
  • 3Kill For Christ01:44
  • 4In Child Rearing02:53
  • 5Zodiac01:07
  • 6Don't Tell02:48
  • 7Die Section01:26
  • Agoraphobic Nosebleed
  • 8Unusual Cruelty04:41
  • 9Ejector Seat04:03
  • 10Unwelcome Remarks03:34

informations

APARTMENT 213 : enregistré par Cole Martinez au Conquistador Studio (2005). AGORAPHOBIC NOSEBLEED : enregistré, mixé et masterisé par Scott Hull au Visceral Sounds (2006). Voix enregistrée au Zing Recording.

Sorti également en format vinyle et fichiers téléchargeables sur bandcamp : https://agoraphobicnosebleed.bandcamp.com/album/domestic-powerviolence

chronique

Allez, la suite. Encore un split, avec le groupe de Cleveland « Appartment 213 » dont le nom serait un clin d’œil au logement de Jeffrey Dahmer, l’homme qui avait faim. Et honte. Et faim. Bref, on voit hardcore, on lit powerviolence, Cleveland, et je pense tout de suite à l’approche du Mal par des groupes comme Ringworm, et à l’écoute curiosité et attentes seront récompensées : romantisme noir empli de références horrifiques et glauques, avec gros bouts de death et de grindcore dans les mosh parts, dans la voix qui sera bien glaireuse, des escapades dans le côté sludge de la Force ("In Child Rearing"), en somme une très belle entame bien sombre de ce split encore superbement illustré par Florian Bertmer, chantant les relations domestiques selon un point de vue mélangeant propagande publicitaire et massacre à la hache, référence à un comics horrifique… « on va tous mourir », merci du rappel. La partie Agoraphobic Nosebleed arrive tranquillement… quoi ? Des morceaux de 3/4 minutes ? Qu’est-ce qui se passe. Ben déjà le tempo chute comme les degrés lors d'un hiver dans le Jura… grosse basse qui enveloppe le propos, très mise en avant, BAR qui fait des roulements de toms beaucoup plus lentement, refrain qui ne part pas comme un canard sans tête dans le précipice pour s’y écraser trois secondes plus tard… grand changement de direction, qui sera confirmé un peu plus tard… ce qui fait que les morceaux entre Apartment 213 et ANB ici dépareillent un peu, ANB jouant bien plus lentement… j’insiste parce que la médiatisation du groupe se faisait quand même beaucoup sur l’hyper rapide (« hyper grind » souv’nez vous). Scott Hull avait j’imagine envie de ralentir, de rendre le même propos mais en prenant plus son temps… d'ailleurs, si on regarde la discographie parallèle de Pig Destroyer, sortira l’année d’après « Natasha », un EP bien plus doom que grindcore… ici, un peu comme chez Pig Destroyer, je suis un peu mitigé, et j'ai un peu de mal à comprendre le sens de leur musique, car ce qui faisait la richesse d’ANB c’est bien cette furie absurde, et je crois que là, sur ce split, sa décélération, faute peut-être d’une expérience plus longue dans le domaine, me dérange moins, me dévisse moins le cerveau que lorsqu’ils sont véritablement maniaques.

note       Publiée le samedi 19 mars 2016

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    born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

    Me rappelle que je l'avais bien aimé, lui... mais pas autant en effet que celui avec les divins TxFxD !

    Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
    avatar

    Oui, pourquoi pas, mais faut que je souffle un peu là (vu le nombre de splits, j'ai pioché sur ce que j'avais et ce qui m'inspirait d'emblée plus).

    Note donnée au disque :       
    Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

    Et le split avec Total Fucking Destruction ? C'est le real deal ça !