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CD 1 : pistes 1 à 13 extrait du split LP avec Cattlepress. Pistes 19-30 extraites du 7'' EP sans titre. Pistes 31-39 extrait du split 7'' avec Benumb. Pistes 40-49 extrait du split 7'' avec Enemy Soil. Pistes 50-56 extraites du split 7'' avec Laceration. Pistes 57-63 extraite du split 7'' avec Gob. Pistes 64-76 extraites de la réédition 7'' de "Honky Reduction". // CD 2 : piste 3 extraite de la compilation "Bleargh: A Music War". Piste 5 extrait d'"Audio Terrorism". Piste 6 extraite de "Accidental Double Homicide". Pistes 8, 9 extraites de "Cry Now, Cry Later" version 2. Piste 12 extraite de "Monster In My Head. Piste 21 extraite de "More Noise By Nice Boys". Pistes 11 et 22 extraites de "Speed Freaks 2". Pistes 23-53 extraite de la démo d'ANB. Pistes 54-60 extraites de "Earful of Shit". Pistes 1, 2, 4, 7, 10, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 18, 19, 20 : inédites.
Scott Hull (guitare, programmation de la boite à rythmes, voix), Jay Randall (voix)
Musiciens additionnels : Richard Johnson (voix), Aaren Morrisette (voix), Sean Wipfle (voix), Jason Hodges (voix), Nate Mastablasta Mitter (voix), Sherwood Webber (voix), Dom (voix).
Compilation de plusieurs inédits, splits, singles, démos, participations à compilations, etc., antérieures à la publication de l'album "Honky Reduction" (1998). Sorti en CD et réédités sous formes de fichiers téléchargeables sur le bandcamp de Relapse.
La compilation s'étale sur deux cds à cause de la limitation technique à 99 pistes sur ce format.
Quoi de plus pertinent qu’une compilation pour entamer le tour du propriétaire dans la discographie tentaculaire, grindcore, puissance, violente, d’un groupe qui a sorti des tonneaux de splits et d’albums, frayant directions diverses et variées ? Quoi de plus simple de commencer par ça pour combler les trous agoraphobes et saignants de notre guts of darkness ? Ouais, c’est plus facile à dire qu’à faire avec ce genre de groupe, ça s'étale, on change de style, on ne sait pas si parfois ça tient plus de la blague morbide ou de la réelle transgression révolutionnaire… et puis cette maniaquerie d'entasser le plus de choses, de sons, de messages dans le minimum d'espace... vous avez déjà eu la patience de lire *tous* les titres d’un album d’ANB ou d’Anal Cunt ? En même temps ils font un effort pour attirer l’œil vu que certains intitulés sont vraiment gratinés, pour ceux d’Anal Cunt je vous invite à aller lire ça dans les bonnes crèmeries de métadonnées, sinon pour Agoraphobic Nosebleed, le titre de groupe avec beaucoup de lettres dans le minimum d'espace, vous aurez un bel aperçu, notamment avec cette compilation : « Morphine Constipation », « Another Useless Asshole » (37 secondes), « Fuck You Soccer Mom », j’en passe et des euh… enfin, d’autres quoi. En fait, ceci est loin d’être une compilation exhaustive, regroupant « seulement » quelques singles, EP et splits apparemment sortis avant leur premier album chez Relapse « Honky Reduction », puis une petite dizaine d’inédits sur le deuxième CD. Mais, la violence. La violence ! Une heure, dix huit minutes et quarante et une secondes de hurlements, de boite à rythme intense, de bidouille électronique agressive, de gros riffs hull(k)esques d’une variété et d’une créativité hallucinante, de tempos passant de l’intro lente à la blast-madness de quatre secondes, le tout empaqueté par l’illustrateur Florian, digne successeur de Pushead dans le genre comic book stupéfié avec cornes et crânes, et pilules, seringues, champignons, cadavres, jeunes filles au teint violet, dragons à douilles, fleurs fanées, couleurs vives et cicatrices… car les stupéfiants, si vous ne saviez pas ce que c’était, vous en découvrirez une longue liste ici, nombre de morceaux beuglant sur les effets et l’envie des pires drogues disponibles sur le marché. Voilà, Agoraphobic Nosebleed c’est plus ou moins beaucoup bpm, enfin souvent très très beaucoup, mais c’est bizarrement entraînant si on laisse monter la rage en soi, car il faut savoir cultiver sa haine en écoutant ce genre de musique, c’est destructeur, de mauvais poil, et si vous n’aimez pas le propos vous le sentirez rapidement grâce à cette impression de se faire gaver comme une oie par les obsessions des deux grosses têtes velues de ce groupe qui font tout pour se donner un air de psychopathe agressif quand ils arrivent à se lever du lit à 17 heures pétantes - si vous kiffez, bienvenue au club de la soif de folie le point levé, le froc baissé ! Long, mais finalement très homogène dans le style, répétant avec obstination haine, misanthropie, besoin de baston, rythmique éprouvante, épouvante urbaine et frissons de manque, cette compilation omettra quand même de nombreux albums à écouter, et restera donc ce qu’elle est, à savoir une porte d’entrée quasi promotionnelle et un bon moyen de pouvoir entendre des splits fastidieux à se procurer les uns après les autres. Mais même en le prenant pour un guide Michelin, ce son extrême, absurde, confinant à la destruction même du besoin de se faire comprendre ou de partager je ne sais quelle énergie, cet autisme grindnoise trucmuche pourra faire sentir les secondes, puis les minutes, puis l'heure comme un peu longues à se faire aboyer dessus comme ça, car, tout d'abord, et d'une, 1 : j'ai rien fait. Et de 2 : c'est de la faute d'un autre. Et de 3 :
note Publiée le samedi 5 mars 2016
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Du grand n'importe quoi cette compil', ahah ! Sinon leur dernier EP, "Arc", est très bon aussi, mais dans un style radicalement différent.
Truc de tarés... Mais qui tient la route !
comme dirai l'aut' imam : J'peux pas dire plus.
Voilà pourquoi je préfère chroniquer du Earth.