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Abigor › Verwüstung / Invoke the Dark Age

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Reverend Wizard      lundi 29 février 2016 - 20:37
Dead26      lundi 29 février 2016 - 11:42
Ghoul Master      vendredi 20 janvier 2023 - 09:53
Storm      jeudi 10 novembre 2022 - 23:02
overkillke2      vendredi 27 décembre 2019 - 13:45
B.      vendredi 19 janvier 2018 - 16:18
Alex999      mardi 1 mars 2016 - 11:04
Fryer      lundi 29 février 2016 - 13:01
Rastignac      lundi 29 février 2016 - 10:58
Demonaz Vikernes      lundi 9 janvier 2023 - 14:38

cd • 9 titres • 42:29 min

  • 1Universe of Black Divine06:58
  • 2Kingdom of Darkness08:13
  • 3Beneath a Steel Sky01:53
  • 4Eye to Eye at Armageddon05:24
  • 5In Sin04:20
  • 6My Soft Vision in Blood05:51
  • 7Weeping Midwintertears04:45
  • 8Diabolic Unity03:01
  • 9A Spell of Dark and Evil02:04

informations

Produit et mixé par Abigor et Georg Hrauda au Tonstudio Hörnix, juin-juillet 1994.

La pochette de la version US ainsi que celle du repressage en 1995 est en couleur.

line up

Silenius (voix), P.K. (guitare), T.T. (batterie, claviers, guitare, basse).

Musiciens additionnels : Tharen (claviers)

chronique

Vienne, 1993. Deux corbeaux locaux vont s’acoquiner pour gratouiller de la musique mais aussi s’habiller de capes noires et roder dans les forêts avoisinantes, sombres et glagla. Les deux gars vont s’appeler P.K. et T.T. dans le civil black metal et ils vont enregistrer quelques démos dont l’internet me susurre l’inaudibilité - c’est bien le propre des démos fauchées, c’est comme ça, faut bien apprendre, faut bien composer avec les moyens du bord, et quelque part c’est beau de voir cet état des lieux révolu quand on constate la profusion d’outils actuels pour faire du son… je m’égare, je reviens. Abigor fait partie des premiers groupes de black metal autrichiens avec Summoning, Pazuzu, Pervertum ou Trifixion avec qui ils vont former un « syndicat » black metal à la manière de la coopérative Euronymous, idole qui sera plusieurs fois mentionnée comme mentor par les Abigor dans les livrets de leurs albums. D’ailleurs les deux gars vont employer le temps de quelques disques Silenius, alias l’une des deux têtes du projet Summoning, histoire de vous préciser encore plus l’ambiance petite famille du black metal au pays de Gustav Klimt via ce regroupement de musiciens. J’ai préféré sauter l’étape brouillon des démos pour entamer le début de la discographie d’Abigor par leur premier véritable objet culturel empaqueté et produit comme il faut. Alors ce qui se jette aux oreilles c’est déjà ce besoin d’étoffer le propos chez Abigor : vous ne trouverez pas ici du black metal rentre-dedans ou ultra punk mais un souci de créer des atmosphères gothiques, étranges, qui trainent un peu de l’angoisse, qui laissent une trace bien tenace, une approche moins dense et bipolaire, plus sobre et finalement plus cohérente que sur leur deuxième album longue durée, avec une utilisation parcimonieuse de la guitare acoustique, adjonction de samples de films qui collent nickel avec la musique fatiguée du combo, les morceaux instrumentaux et synthétiques oniriques ne rendant pas leur discours trop hoquetant, le tricotage de guitare et l’ambiance un poil film médiéval peplum étant sublimée par les gros coups de tambour, le groupe alliant l’épique du heavy metal de château avec la déliquescence morbide du black metal seconde vague. Enfin le propos est ultra Satan, ça on ne peut pas déroger à cette règle supposée, toutes leurs paroles traitent du triomphe de la ténèbre et du cornu, du début à la fin, et on ne peut pas douter que les personnes ici présentes ne soient pas 100% convaincues par leur discours, contrairement au satanisme paillette et trombone de leurs ancêtres Venom ou Alice Cooper, les papis du dark side of the rock. Au final vous avez ici un très bon premier album qui par sa mesure et son efficacité place la jeunesse d’Abigor sous des auspices heureux, même si la carrière du groupe sera stylistiquement assez tortueuse.

note       Publiée le lundi 29 février 2016

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Alex999 Envoyez un message privé àAlex999

La discographie d'Abigor qui continue enfin à être chroniquée. Groupe sous-estimé me semble-t-il. Réécouté hier, ce premier album est plus intéressant que d'autres albums sortis la même année, comme celui d'Emperor pour n'en citer qu'un et en choquer quelques-uns. Plus varié et maîtrisé, et avec une ambiance qui n'a rien à envier aux groupes scandinaves. L'album suivant est différent et tout aussi bon et chaque album présente son lot de qualités, jusqu'à Satanized qui montre un groupe s'essoufflant un peu. A partir d'Opus IV, Abigor va quitter l'ère médiévale pour pénétrer les tréfonds du cosmos satanique originel. Il continuera à les explorer avec Fractal possession en proposant un black metal plus moderne et carré.

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Dead26 Envoyez un message privé àDead26

Abigor un des pionniers du black metal des années 90 et surement un des groupes les plus intéressants musicalement. Verwüstung / Invoke The dark Age est un album que j’ai usé jusqu’à la corde et d’une richesse absolue (écoute au casque oblige). Il a sur moi ce formidable pouvoir d’imprégnation où à chaque écoute j’y découvre un truc nouveau. Les intros, breaks, solis à la guitare, accélérations et passages plus calme ou s’immiscent parfois un synthé des plus discrets en font un des meilleurs albums de tous les temps. Rare sont les groupes qui arrivent à dégager une telle ambiance. Leur évolution de ce disque ci jusqu’au dernier est tout simplement saisissante malgré les changements de line-up et la décrépitude du genre. Abigor is God !!!!

Note donnée au disque :