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BaBa ZuLa › Duble Oryantal
- 2005 • Doublemoon DM 0027 • 1 CD digipack
cd • 21 titres • 62:07 min
- 1Gün Aydın0:04
- 2Gerekli Şeyler3:44
- 3Baba Hastanede0:32
- 4Sıpa4:28
- 5Yavaş Orman0:21
- 6Özgür Ruh3:12
- 7Zaniye Oyun Havası3:17
- 8Galiba Hamileyim1:38
- 9Hızlı Orman0:18
- 10Pırasa3:57
- 11Eyvah Dayım Geldi0:34
- 12Çiçekli İpek Sabahlık1:04
- 13Islak Sevdalılar5:02
- 14İstanbul Çocukları6:28
- 15Zerzevat Adam4:02
- 16Belvü1:36
- 17Bir Sana Bir De Bana2:59
- 18Gerekli Şeyler (Dub)3:54
- 19Özgür Ruh (Dub)3:12
- 20Istanbul Cocukları (Dub)6:42
- 21Sıpa (Dub)5:03
informations
Produit par Murat Ertel & Levent Akman. Mixé par Mad Professor. Enregistré entre 2003 et 2005 à PLaj Studios (Istanbul), Ariwa Studios (Londres), Saniki Studios (Istanbul).
L'album est crédité à BaBa ZuLa & Mad Professor.
line up
Levent Akman (cuillères, frame drum, def, conga, machines), Murat Ertel (saz, instruments à cordes, theremin, chant), Mad Professor (mastering, mixage, percussions 14)
Musiciens additionnels : Hüseyin Ceylan (darbuka, cajon, cymbales, davul, def 2, 4, 6, 7, 10, 12, 13, 14), Sly Dunbar (batterie 2, 6), Alexander Hacke (basse 4, 5, 8, 9, 10, 12, 13, 16), Brenna MacCrimmon (chant 17), Hüsnü Şenlendirici (clarinette 3, 4, 6, 13), Robbie Shakespeare (basse, 2, 6), Sky Juice (percussions 2, 6), Özkan Uğur (chant 2, 4), Mehmet Güreli (chant 6), Okan Yılmaz (claviers 17, percussions 16), Emre Onel (darbuka, sampler), Oya Erkaya (basse, voix dans un tuba), Black Steel (guitare ryhtmique 2, 6, 14), Preacher (basse 14), Pepper & Cleveland Nunie (claviers 14), Leroy Mafia (claviers 2, 8), Görkem Yeltani (chant 2, 6, 8, 10), Çağla Köscoğulları (chant 6, 7, 11), Nermin Er (freins de voiture, porte qui grince 11, sons d'oiseaux 8)
chronique
- folk turc psyché parfumé jah
Hop. On prend les mêmes, BaBa ZuLa et Mad Professor et on recommence… pas vraiment pareil. Ce n’est pas dans le tempérament du duo Ertel & Akman de reproduire une formule. Mad Professor est toujours au mixage, mais il ne s’agit plus de dub oriental cette fois-ci. Du moins pas en priorité même si quatre remix de titres de l’album sont collés à la toute fin, en forme de bonus pour ceux qui n’auraient pas eu assez de la mixture pleines d’échos fantastiques de Psychebelly Dance Music. Mais si c’est nettement moins dubbé, on va par contre pêcher des rythmiques reggae directement à la source pour y achopper le folk turc psychédélique et expé du duo. A la source, ça veut dire direct chez Sly & Robbie et les Roots Radics, entre autres millésimes. Et c’est pas une façon de parler, c’est vraiment eux qui assurent la chaloupe à faire tanguer sur la Mer Noire et ça marche du feu d’Allah. Avec des vocalistes à la fois féminins et masculins, dont le légendaire Özkan Uğur, bassiste indispensable du rock anatolien des seventies (Kurtalan Express, Ter, Mazhar ve Fuat, Dostlar, Dadaşlar) puis chanteur de pop-rock au sein du trio MFÖ. C’est que BaBa ZuLa invitent dans leur grand bazar non seulement d’authentiques joueurs de reggae, des figures historiques de l’anatolian pop mais aussi leur pote du film « Crossing the Bridge », Alexander Hacke d’Einsturzende Neubauten dont la basse grave et sourde fait office de fondation profonde à une partie des morceaux d’un folk turc sous ganja, avec chants imprécatoires surgissant de sound-system puissants-pourris, « Sıpa », ondulations racoleuses de danses du ventre contemporaines, « Zaniye Oyun Havası » dont le filtrage dub des voix ne fait que démultiplier leur potansiyel erotik. Oui, le Turc emprunte beaucoup au français, le titre de l’album étant aussi simple à prononcer que « Doublé Oriental ». Ca parait facile, comme les morceaux de BaBa Zula qui ne nécessitent parfois qu’une poignée de notes, pas sans rappeler certains miniatures des Secret Chiefs 3 (une collaboration des uns avec les autres laisse rêveur), comme ce « Belvü » aux claviers aliénés ou la salutation liminaire de « Gün Aydın » (Bonjour !) où comment quatre petites secondes suffisent pour créer un thème rigolo (ou une sonnerie de portable dingo). Sur « Galiba Hamileyim », au chant des oiseaux, les saz accompagnent une mystérieuse voix féminine qui déclare « Je crois que je suis enceinte ». J’aimerais pouvoir vous raconter la suite. Des invités, de la collaboration, la porte ouverte, c’est l’hospitalité turque ça. Avec toute la bande, il y aura une humide promenade sous l’orage en compagnie d’une clarinette furetante, « Islak Sevdalılar », un long folk de bastringue Ottoman sur rythmique jamaïcaine avec les enfants d’Istanbul, « İstanbul Çocukları », et des chants féminins en harmonie sur un minimaliste et serpentin « Zerzevat Adam », pris sur le fait avec le bruit des convives. Avec ces virgules, ces ponctuations courtes mais jamais gratuites qui se dégustent aux oreilles comme une gorgée de thé brulant. Et Mad Professor dans tout ça ? Il était pas loin derrière les platines, pour servir le dessert, quelques versions bien congelées de pistes déjà goutues. Mais juste avant, pour clore en beauté l’album proprement dit, c’est la délicieuse Brenna MacCrimmon qui passe la porte, qui revient nous donner sa petite claque, une habitude chez elle, sur une géniale ballade psychée, « Bir Sana Bir De Bana » (un pour toi et un pour moi), un seul morceau et c’est le meilleur, rétro, envoutant, et qui donne envie de reprendre un aller simple sur Turkish Airlines.
note Publiée le mercredi 10 août 2016
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- Klarinetthor › Envoyez un message privé àKlarinetthor
Il ne m'avait pas completement convaincu sur le Ruhani, la j'ai trouvé ca plutot plus joli sur ce Doble. C'est peut-etre pas lui le probleme mais comment le son est pris, je vais enchainer les morceaux ou il intervient pour etudier ca de plus pres. C'est toujours dur en comparaison quand on a Selim Sesler dans la tete.
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- (N°6) › Envoyez un message privé à(N°6)
çocuklar = les enfants. le "i" c'est pour la fonction COD. Donc "Les enfants d'Istanbul". Il est bien Hüsnü, hein ? On le retrouve un peu partout sur les enregistrements du label Doublemoon dans les années 2000. Et puis il a fait des albums solo ainsi qu'avec le Taksim Trio, versant classique.
- Klarinetthor › Envoyez un message privé àKlarinetthor
plus homogene, coherent, mais on n'a plus que l'effluve de Brenna helas. Les traits de clarinette sont toujours la pour epicer l'ecoute par contre (au fait ca veut dire quoi cocuklari?)
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