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Shelleyan      dimanche 7 février 2016 - 16:15

cd • 8 titres

  • 1Disordine
  • 2Samsara
  • 3Cambierai
  • 4Ixaxar
  • 5Martire di Sabbia
  • 6Quello Che Manca
  • 7Splendore Illusione
  • 8Credi

extraits vidéo

informations

4/4 Studios, Sonic Factory, Spinetta Marengo, Alessandria, Italie, avril-mai 2015

line up

Gianluca Piscitello (chant), Enrico Ferraris (guitare), Flavio Gemma (basse), Giancarlo Sansone (clavier), Fabrizio Calabrese (batterie)

chronique

‘Questo corpo mi fa sentire come un dio’….Arracher la terre à mains nues pour la projeter vers un ciel obscur et en faire une traînée d’étoiles…Quelque chose de rugueux rampe dans ce disque, une forme bestiale recroquevillée qui ne demande qu’à déployer ses ailes…Si le début flamboyant de ‘Disordine’ fait illusion quelques secondes, les accords pesants, ponctués de cymbales funèbres, rappellent vite à l’ordre, la musique de Viridanse bouillonne de l’intérieur comme un chaudron qui se met à déborder…De partout. Une fois la structure du morceau connu, le groupe nous surprend par un final instrumental de plus d’une minute où il laisse l’intensité monter en une course folle, pas forcément ultra rapide dans le tempo mais plutôt dans la tension. Bien loin du ViridAnse new wave d’il y a trente ans et ce disque va le prouver en huit épisode dont deux seulement n’excèdent pas les sept minutes. C’est qu’il faut de l’espace pour installer la chanson mais également permettre aux musiciens de se faire plaisir en se lâchant sur leurs instruments évoquant volontiers des échos de rock progressif. Pas aisé d’ailleurs de décrire en détails une musique où l’on croit reconnaître Litfiba produit par Neurosis (‘Samsara’), le mariage improbable entre Katatonia et Killing Joke (‘Splendore illusione’), des échos post rock (l’intro de ‘Ixaxar’), quelques miettes de rock gothique musclé et une rythmique à la poigne de fer empruntant aussi bien au post punk goth qu’au funk metal. Rien de brouillon pour autant, le disque est cohérent de la première à la dernière note de par cette impression de lave bouillonnante qui explose pour mieux se recroqueviller ensuite, cette rage sourde qui explose en colère (le final de ‘Martire de sabbia’) pour mieux se restreindre qui nourrit chaque composition. Une chose est sûre, les Italiens sont de sacrés musiciens et ils font tout pour éviter la moindre linéarité, la moindre facilité, sans pour autant tomber dans la démonstration stérile; tout concourt à un but et cela se sent. La production répond à ces exigences en sachant se montrer compacte mais précise, détaillée mais jamais lisse. Difficile d’ailleurs ne pas écouter cet album comme un tout car chaque chanson sonne comme la pièce d’un puzzle qu’il serait maladroit de briser. Au final, cet essai éponyme s’adresse davantage aux fans de metal progressif qu’au public post punk mais il est clair que l’obscurité noble qu’il dégage se rit bien des frontières de genre…

note       Publiée le dimanche 7 février 2016

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