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Stargazer › A Merging to the Boundless

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Membre Note Date
Procrastin      dimanche 24 mai 2020 - 13:52
cantusbestiae      lundi 7 décembre 2015 - 10:41
born to gulo      dimanche 6 décembre 2015 - 09:14
Saïmone      dimanche 6 décembre 2015 - 11:24
Rastignac      dimanche 6 décembre 2015 - 08:26

cd • 7 titres • 37:51 min

  • 1Black Gammon03:39
  • 2Old Tea05:06
  • 3An Earth Rides Its Endless Carousel06:36
  • 4A Merging to the Boundless04:11
  • 5The Grand Equalizer11:00
  • 6Ride the Everglade of Reogniroro03:20
  • 7Incense and Aeolian Chaos03:59

informations

Enregistré et mixé par Andy Kite à l'Against the Grain Studio, Sydney, Australie. Masterisé par Damon Good à The Cave Studio, Adelaide, Australie.

Sorti sous forme CD, vinyle, téléchargement.

line up

Denny Blake ([The Serpent Inquisitor] guitare, voix), Selenium (batterie)

chronique

C’est vrai que Stargazer est un groupe à part dans le monde du metal extrême… on est bien toujours dans une sphère dite black ou death metal, mais avec un bassiste de rock progressif qui en fait beaucoup beaucoup, et dont le son de l’instrument est particulièrement mis en avant sur ce dernier album, genre corde qui claque toute menue, toute mignonne. On reprend plusieurs recettes aussi, celle de King Crimson dans le dévoilement de paysages accidentés et des refuges faussement sécurisés, la mystique tantrique avec une illustration comme qui dirait une divinité vénère qui sort du corps d’un sadhu quelque part dans un endroit où il ne faut pas trainer, une approche de la sombritude de manière très sobre en fait mais douce-amère, dans ce discours pas gras, pas trop saturé, très clair, très très bien joué, très mélodieux, avec des moments jouissifs de « vieux » rock seventies gavé de champignons hallucinogènes, calés entre mouvements atmosphériques, petites envolées heavy metal et infusion de bagarre cosmique black ou death metal. Alors, au pays des kangourous, Stargazer serait plus proche du post rock genre Dirty Three, des groupes de rock ou death "progressifs" que de la sauvagerie métallique de Sadistik Exekution ou Deströyer 666 comme le citait Iormungand… voyez ? Finalement, compte tenu des growls et shrieks et blasts par ci par là, des quelques tritons clichés et soupirs de serpents venimeux, des incantations assez flippantes comme ne sait plus le faire Morbid Angel eh bien on se retrouve avec un beau disque de musique contemplative ponctuée de sursauts de démoniaquerie, les éléments cités amenant un bon bouillon d’inquiétude et de ténèbre dans ce paysage de musique assez savante… un beau disque en fait pour les amateurs d’étrange virtuosité metal sombre et pour ceux qui ont envie d’écouter de bons défricheurs des limites des scènes « extrêmes » et de leurs accointances avec des genres plus installés, plus anciens ou classiques.

note       Publiée le dimanche 6 décembre 2015

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Procrastin Envoyez un message privé àProcrastin

Sacrement visuel et hypnotique. Le serpent a fait sa mue pour devenir un brahmane, et un doué pour nous emporter dans ses prêches. Un nouveau fin de l'année normalement.

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Oui, les précédents étaient beaucoup moins digestes.

Note donnée au disque :       
cantusbestiae Envoyez un message privé àcantusbestiae

J'ai tendance à mettre de côté les groupes un peu trop touffus quand il s'agit de metal extrême. Excès de changements de tempo, variations de style déroutantes, etc... J'avais volontairement mis STARGAZER dans cette case, un peu trop rapidement car la découverte de cet album fut une bonne grosse baffe, du genre à remettre en cause mes préjugés hâtifs. Un monstre de 7 titres, varié mais pas trop, avec un morceau-pivot de 11 minutes qui arrive à être concis et efficace. Étrangement accessible, mélodique et brutal, plein de paradoxes assumés. On n'est pas loin du coup de maître.

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Plus space que le dernier Portal assurément.

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