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Arghoslent › Hornets of the Pogrom

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Stéphane      mercredi 2 décembre 2015 - 09:56
Demonaz Vikernes      vendredi 17 mars 2023 - 16:57
Yog Sothoth      lundi 30 mai 2022 - 09:46
vieille fessée      vendredi 10 novembre 2017 - 10:30
Klarinetthor      mercredi 9 novembre 2016 - 17:17
Rastignac      mercredi 2 décembre 2015 - 02:21
Dead26      mercredi 9 novembre 2016 - 10:29

cd • 8 titres • 42:06 min

  • 1In Coffles They Were Led04:16
  • 2Swill of the Knaves05:01
  • 3Manacled Freightage05:00
  • 4The Nubian Archer06:21
  • 5Dog and Broom03:31
  • 6Oracle of the Malefic Rhizome05:50
  • 7Hornets of the Pogrom06:33
  • 8The Grenadier05:34

informations

"Enregistré au sud de la ligne Mason-Dixon en 2006-2007". Masterisé au Final Stand Mastering.

Sorti en format CD, cassette, vinyle. *La présence de Arghoslent sur ce site ne signifie en aucun cas l'adhésion, même partielle, de la rédaction de Guts of Darkness aux idées véhiculées par le groupe.

line up

Einzelganger (basse), Holocausto (guitare), Pogrom (guitare), Alienchrist (batterie), The Genocider (voix).

chronique

Est-ce que n’importe quel nervi aussi raciste qu’un papi du Ku Klux Klan peut s’adonner avec talent à l’art ? C’est la jolie bizarrerie qui hante l’œuvre d’Arghoslent. Bon, c’est pas compliqué avec ce genre de groupe, on peut tout à fait vomir en lisant les textes, le propos, le concept, on peut ne pas apprécier les mots employés dans les interviews concernant les homosexuels, les noirs, les juifs, et une vision biologique de la population mondiale. On a sûrement le droit de ne pas aimer cette lecture particulière du passé à base de "c’était quand même mieux quand les blancs exterminaient ou foutaient en esclavage tout le monde, enfin surtout ceux considérés comme plus faibles génétiquement parlant" - dixit les docteurs en biologie metal, ahah. On appréciera ce t-shirt du groupe, ou non, représentant ce mec battant un esclave dans la cale d'un négrier. On pourra aussi écouter en se bouchant un peu les yeux ce death très mélodieux, très bien composé, surbutant d’énergie, obsédé par la guerre et la conquête, de forme épique et bourré de bonnes idées guitaristiques, effaçant une voix un peu standard, la batterie elle en faisant des tonnes dans les petits roulements qui déboulent dans tous les interstices - les poètes nommés ici Pogrom et Holocausto expliquant bien dans une interview à lire en anglais que ce groupe est monté autour du riff, et que le reste est accessoire. On peut enfin ressentir à la fois ces deux sensations, satisfaction auditive et répugnance face au scandale intellectuel balancé par ces gros bœufs, et là c’est possible que ce soit le bordel dans la tête ma foi, mais bon, l’époque est orwellienne as fuck, c’est quelque part un peu de l’entraînement pour la vie quotidienne à savoir s’amuser des discours guerre=paix, amour=haine, etc. Bon, c’est pas la première fois que ça m’arrive en écoutant ce genre de cinglés faire de la musique aussi bonne, cf. d’autres chroniques dans la catégorie Rastignac > metal extrême, et finalement c’est un peu compliqué d’en échapper si on en croit par exemple cet interview de Famine sur notre site à propos de la qualité intrinsèquement droitière du black metal. Et puis on est sur un site de chroniques musicales, même si les œuvres sont traversées de tout un tas de courants non musicaux. Oh, et puis voilà, je vais trancher pour vous, cet album est vachement bon, ravira ceux qui font des clins d’œil à tout ce qui est pétaradant dans le death metal cheval cavalerie uhlan comme ça là plutôt que celui gros tank tout d’acier, genre Grand Belial’s Key si vous en voulez encore du suprémaciste aryen US (des paradoxes en spirales s’élèvent comme des fractales en fond d’écran de « bureau » windows…) ou bien encore Dissection si vous en voulez encore des notes qui tombent du ciel comme une pluie maléfique, ou si vous aimez le thrash et le death de super qualité avec des ritournelles heavy metal aussi, ou bien folk toutes les quinze secondes, le diplôme de meilleur morceau riffeur étant attribué à l’éponyme sur cet album, instrumental, savoureux comme un nasi goreng… Il est donc addictif ce dernier album en date du groupe (un autre est sorti depuis mais c'est un split...), puissant, à écouter en courant (mais après personne SVP), de très mauvais goût et super bien foutu. Et merde…

note       Publiée le mercredi 2 décembre 2015

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cerealkiller Envoyez un message privé àcerealkiller

J'aurais plutôt dit l'ensemble de l’œuvre...

Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

Le dernier sent vraiment la crotte.

Note donnée au disque :       
Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

Album redoutable, une fois de plus de loin supérieur à n'importe quelle autre offrande estampillée "death metal". Reste en deçà de l'indétrônable "Incorrigible Bigotry"

Message édité le 17-03-2023 à 16:56 par Demonaz Vikernes

Note donnée au disque :       
nicola Envoyez un message privé ànicola

Pourquoi, ils sont cannibales chez Arghoslent ?

dimegoat Envoyez un message privé àdimegoat
avatar

Un entrainement pour la vie quotidienne... Hier à peine, j'ai entendu que Franco était un personnage, certes "controversé", mais qui avait bien aidé "à développer l'Espagne". Bueno, donc pas de quoi se bouchez le nez et les oreilles devant un bête album de death metal (qui me plaît moyennement d'ailleurs).