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Deborah Martin › Eye of the Wizard

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Max50      lundi 30 novembre 2015 - 17:01
Phaedream      dimanche 29 novembre 2015 - 23:11

cd • 8 titres • 42:28 min

  • 1Dance of the Faeries 5:20
  • 2Watchers 5:28
  • 3Lords of the Vale 4:26
  • 4Waiting 4:52
  • 5Metamorphic 8:18
  • 6The Alchemist's Robe 4:51
  • 7Eye of the Wizard 6:01
  • 8Into Mist 3:11

informations

Composé par Deborah Martin Enregistré et mixé au Stone Seed Studio, San Diego,CA Enregistrement additionnel au Dreaming Edge Studio, Vancouver, Canada Masterisé par Howard Givens au Spotted Peccary Studios NW, Portland, OR.

On peut avoir des informations supplémentaires sur cet album, de même qu'entendre des extraits, en visitant le lien suivant: http://ambientelectronic.bandcamp.com/album/eye-of-the-wizard

line up

Deborah Martin (Guitare acoustique, Dulcimer, synthés, boucles et percussions)

Musiciens additionnels : Matthew Stewart (Guitare électrique, synthés, boucles et percussions) Jon Jenkins (Mixage additionnel sur Dance of the Faeries) Paul Frye (Guitare E-Bow sur Eye of the Wizard)

chronique

  • tribal, folk ambiant

J'admets! Je me suis carrément fait avoir par les charmes de cet autre très séduisant album de Deborah Martin. Évidemment que nous sommes très loin des terres de la Berlin School ou des territoires ambiants cosmiques, sauf que “Eye of the Wizard” est divisé habilement entre l'acoustique et l'électronique avec un habile crescendo entre les deux formes avant d'exploser avec une superbe, et totalement inattendue, pièce d'Électronica avec le superbe "The Alchemist's Robe". Mais auparavant "Dance of the Faeries" débute ce nouveau volet des histoires soniques écrites dans les essences ancestrales amérindiennes par une brise qui fait tinter clochette et rêver une six-cordes acoustiques. Les notes sont dans le ton d'une introduction où des chants de synthé simulent ceux d'une Ocarina. L'approche de ballade se met en marche après 80 secondes de rêverie thématique avec des accords de guitare qui dansent avec des percussions manuelles. Peu à peu les artifices des synthés tissent les ambiances avec un beau mélange de chants flûtés et de murmures sibyllins alors que le rythme suit les entraînants coups des riffs de la six-cordes acoustique. "Watchers" est plutôt du genre ballade ambiante avec un beau et subtil jeu de pulsations séquencées qui forment un genre de structure nichant près d'un down-tempo tribal. Moins sibyllin et plus entraînant, "Lords of the Vale" est une autre ballade tressée dans des riffs de guitare acoustique, qui est assez entrainante, et ornée de tintements décoratifs. La mélodie est plutôt élégiaque avec des belles nappes de voix évasives qui fredonnent et se fondent dans des arrangements orchestraux très cinématographiques. "Waiting" nous amène tranquillement vers la portion plus électronique de “Eye of the Wizard”. C'est un titre très méditatif avec des lignes de synthé aux couleurs très écarlates qui entrelacent leurs ombres chatoyantes en un intense amas d'ondes absconses. "Metamorphic" apaise nos oreilles écorchées par cette tempête sonique avec des accords d'une six-cordes acoustique qui traînent son baluchon de rêveur dans des brises aussi chaleureuses que ces parfums de violon qui dégagent toujours ces soupirs élégiaques. Ça fait très folk ambiant, genre musique des années Peace'n'Love, même si des percussions et des hochets shamaniques finissent par tracer un rythme plus tribal. La peau sonique de "Metamorphic" entreprend sa 3ième métamorphose avec une structure de rythme plus vivante où les chevrotements des hochets et les percussions forgent un duel passif sous les caresses des violons
qui flottent dans un horizon où peu à peu le rythme épouse la courbe d'un soleil couchant. J'ai bien aimé. Ça m'a projeté dans les années psychédéliques acoustiques de chez nous avec la musique d'Harmonium ou encore Daniel Berthiaume dans le Nouveau Souffle. "The Alchemist's Robe" est tout simplement génial. Du folk ambiant très tribal qui se jette dans un splendide Électronica. On ne voit rien venir, on est subjugué et on veut réentendre. La pièce-titre s'embaume de ces parfums, mais aussi d'une approche tribale plus près du Moyen-Orient. Le rythme reste en suspension avec des hochets nerveux qui finissent par dissoudre leur anxiété dans des nappes philarmoniques aux parfums des peuples des déserts. Et "Into Mist" termine cette fascinante aventure sonique de “Eye of the Wizard” avec cette délicatesse, cette approche rêveuse si chère aux odes lyriques de Deborah Martin. Oui, je me suis fait avoir et j'ai adoré ça. C'est le genre d'album que l'on écoute pour le plaisir de la musique et pour lire les yeux toujours rivés sur le coffre-fort de notre âme.

note       Publiée le dimanche 29 novembre 2015

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