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The Danse Society › VI

cd • 10 titres

  • 1Into the red
  • 2Star Whisperer
  • 3Awesome
  • 4Bloodstream
  • 5Freakshow
  • 6Dangerous
  • 7Doodlebug
  • 8Ain't Gonna Happen
  • 9Angels DNA
  • 10Karma Machine

extraits vidéo

informations

line up

Maethelyiah (chant), Paul Nash (guitare), Sam Bollands (claviers), Iain Hunter (batterie), Jack Cooper (basse)

chronique

Un bombardier ballotté dans un ciel menaçant, l’image peut surprendre mais correspond finalement assez bien au destin de The Danse Society, un groupe que rien ne destinait à un tel gymkhana. Il avait fallu faire accepter aux fans qu’il s’était bel et bien reformé mais sans Steve Rawlings derrière le micro. Malgré l’évident talent de sa remplaçante, certains et certaines avaient grogné; tant pis pour eux, avec deux solides albums, les musiciens avaient prouvé qu’ils tenaient à aller de l’avant. Soudain, 2014, voilà le batteur Paul Gilmartin qui claque la porte. Ses comparses ou ce qu’il en restait (Paul Nash unique survivant originel) ne se sont pas laissé démonter et après un single vinyle ('If I were Jesus' et son beau clip), voilà le sixième album, un opus produit de haute lutte dans un contexte pas forcément serein mais qui confirme la volonté nette de poursuivre. ‘VI’ ne déçoit pas, il s’inscrit pleinement dans la lignée amorcée depuis la reformation. Je suis personnellement très fan du travail vocal de Maethelyiah et une fois encore, son chant a de quoi combler. L’aspect mélodique reposant sur un aspect plus aérien symbolisé par le clavier et une touche plus dure due aux guitares est bien présent, le disque pouvant s’enorgueillir d’une belle collection de chansons fortes (‘Into the red’, ‘Ain’t gonna happen’, ‘Star whisperer’…). Le combo, une fois encore, se montre maître en la matière de travailler les ambiances, s’autorisant des passages volontiers dépouillés, des introductions tranquilles, pour mieux donner du relief aux attaques appuyées et électriques. ‘Star whisperer’ avec ses couplets tendus en est un bel exemple, idem pour ‘Aweseome’. Plus tranquille en apparence, ‘Ain’t gonna happen’ demeure mon favori avec son magnifique refrain mélancolique, quant à ‘Bloodstream, il ose jouer la carte du tempo plus lent, des nappes électriques faussement aériennes. Plus que jamais The Danse Society joue à s’approcher de la pop sans jamais y céder, à en capturer le sens de la mélodie pour y injecter une dose de noirceur et d’intensité tranchante. Cette nouvelle mouture du groupe a définitivement trouvé son son et témoigne d’un vrai regard vers l’avenir en matière de carrière. ‘VI’ est un efficace jalon de plus dans cette direction. 4,5/6

note       Publiée le mardi 20 octobre 2015

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