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Convulse › World Without God

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Membre Note Date
Pokemonslaughter      vendredi 23 décembre 2022 - 00:26
vargounet      mardi 6 septembre 2022 - 23:07
taliesin      mardi 14 août 2018 - 08:23
Rastignac      jeudi 24 septembre 2015 - 00:18

lp • 10 titres • 36:25 min

  • 1Intro00:49
  • 2World Without God04:55
  • 3Putrid Intercourse03:22
  • 4Incantation of Restoration03:45
  • 5Blasphemous Verses04:28
  • 6False Religion04:46
  • 7Resuscitation of Evilness03:45
  • 8Infernal End03:34
  • 9Godless Truth03:00
  • 10Powerstruggle of Belief04:01

informations

Enregistré et mixé par Jani "The Fist" au MSL-Studio, juillet 1991.

Edition originale publiée sous format vinyle. Réédition cassette en 1993 par Loud Out Records. Réédition remasterisée par Relapse en 2010, 2012 et 2014 (CD, LP). Cette réédition a comme bonus la démo 4 titres "Resuscitation of Evilness", et deux morceaux live (la reprise de Venom "Countess Bathory" et "Incantation of Restoration")

line up

Rami Jämsä (voix, guitare), Jani Kuhanen (guitare), Janne Miikkulainen (batterie), Juha Telenius (basse)

chronique

Convulse est un groupe de death metal finlandais formé par des minots à la fin des années 80. Comment je le sais ? Il suffit d’ouvrir le livret de leur premier album réédité bien plus tard par Relapse : ados posant dans cimetière + chemises de bucherons + T-shirt Sentenced ou Beherit et regard vide. En plus ils viennent d’un bled qui s’appelle Nokia ! N’en rajoutez plus dans l’old school, c’est trop ! Bon, un peu de sérieux, reprenons notre marche en avant dans la jungle touffue du vieux death metal réédité absent de notre cher site de musique sombre et expérimentale. Alors oui c’est accordé grave, la voix est gutturale sans atteindre non plus les niveaux d’ignominie de certains de leurs compatriotathors, et la musique ? Et bien elle ressemble au death suédois, ce côté un peu rock and roll rappelant fortement Grave et compagnie, ce matraquage brutal parsemé d'arpèges et petits trémolos, mais avec un petit truc que j’aurais du mal à exprimer, mais je vais essayer : la variété des riffs ? L’énergie un peu pataude retombant après de grands bonds de brutalité ? Un rendu général assez convenu quand on voit les autres groupes de cette époque, de ce style, de cette région ? Alors oui il y a des cassures de rythmes, des accélérations bien gérées, très énergiques, et des moments où l'on reprend du poil de la bête pour s'en faire une omellette mais les quelques arpèges qui sont censées faire mal sont un peu bateau, les riffs sont bien répétitifs, faisant de cet album quelque chose d’assez linéaire, on y pense, et puis on oublie, enfin pour résumer, ce disque est un disque de jeunes, un bon premier album prometteur, mais le fait qu’il ait été produit par un groupe ayant disparu des ondes et que cet album ait été très compliqué à se procurer pendant longtemps a me semble-t-il fait monter mes espérances un peu trop haut compte tenu du retour en force du son "vieille école" dans les foyers chevelus - d'ailleurs cette mode rééditive ou archivistique est en plein boom dans pas mal de labels de death, on en a parlé, on en reparlera, mais pas trop longtemps parce que le grain, l'ivraie, tout ça... Pas très original en somme ce "monde sans Dieu", d’une efficacité relative malgré de purs moments de bonheur headbangueur, un death metal qui saura ravir les irréductibles d'une attitude particulière à un espace-temps mythifié dans les scène metal extrême. Malgré la qualité d'exécution et l'évidente morbidité se dégageant du regard de ces finlandais il me semble difficile d'occulter une verdeur contrastant fortement avec la noirceur de l’objectif affiché : pourrir la religion, célébrer la mort, revenir aux fondamentaux de la vie. Assez punk dans l'esprit en fait quand j’y pense... d'ailleurs les membres du groupes se concentreront ensuite entre autres projets sur Puhelinkoppi, groupe hardcore punk très rèche et régressif ressemblant de loin à ce que faisaient les tous jeunes Beastie Boys, au cas où vous auriez envie de creuser...

note       Publiée le jeudi 24 septembre 2015

chronique

400€ ! Ce disque est parti à QUATRE CENT EUROS. Et comme dirait un ami disquaire « Si c’est cher c’est que c’est bien hein ». J‘ai donc le plaisir de chroniquer un disque plus intéressant qu’un livret A, un disque dont la hype rétro old school l’aura fait sortir de l’obscurité on ne sait trop comment, mais toujours est-il que pour beaucoup il s’agit là d’une vraie pépite. Intox ? En même temps, il y a écrit Thrash Records derrière, et même si le label fut connu pour être un bon gros rip off, faut bien reconnaître que le tenancier n’était pas sourd. Cf la hype autour de ses prods aujourd’hui. Autant briser la glace immédiatement, malgré toute la sympathie que j’ai pour Rami Jamsa et ses vidéos de motards dans la neige, Convulse ça n’a jamais cassé trois pattes à un canard. Et pourtant, il y a quelque chose sur celui-ci. La particularité de ce « World without god » c’est probablement son son, typique des prods finlandaises de l’époque et nous sommes nombreux à l’affectionner. Rugueux, sale, poisseux. Il peut se poser comme un mètre étalon du genre. Rappelez vous, nous sommes mi-1991, il n’y avait vraiment pas grand-chose à l’époque, Amorphis n’existait pas vraiment, Abhorrence était déjà mort, Demigod se préparait. Convulse a eu le mérite d’être un des premiers (avec Sentenced) à divulguer le message du metal de mort dans ses contrées. Le problème, c’est qu’après avoir été bluffé par la prod’ qui pue le caveau fraichement ouvert, la voix bien caverneuse, le skill assez élevé du batteur pour l’époque, et bah... il se passe pas grand-chose. Le songwriting pêche vraiment. Après 3 morceaux tout est dit. Les mêmes breaks, les mêmes riffs, le désert créatif, là où tout ses comparses ont trouvé une personnalité, quelque chose qui les démarque et apporte de l’originalité à leur son, Convulse reste kéblo sur un death primitif et borné. Ca pourrait être parfaitement cool, au vu de l’année et de la radicalité du skeud mais au vu de la suite de la carrière du groupe, on se demande si tout ceci est bien volontaire ou si tout n’était pas plus le fruit du hasard. Et c’est un peu ça qui ressort de l’écoute de « World without god », passées les premières écoutes mirifiques et empreintes d’extase quant à la joie d’avoir enfin trouvé une pépite du passé, on se réveille 35 minutes plus tard le clavier collé à la joue, sans avoir rien retenu. Et des disques comme ça, y en a vraiment une palanquée, je vous en reparlerai. Bon, je suis un peu rude, j’ai toujours du plaisir à l’écouter, c’est vrai, mais je ne sais pas si c’est parce qu’il vaut autant que la voiture de ma voisine ou si je l’aime vraiment. Ca dépend en fait, vous aimez les mecs qui font de la moto dans la neige ?

note       Publiée le vendredi 23 décembre 2022

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Note moyenne        4 votes

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vargounet Envoyez un message privé àvargounet

Un album un peu linéaire avec quelques plans patauds mais qui a néanmoins le mérite de posséder une belle ambiance. Les vocaux sont primaires aussi mais vraiment bons. Je le considère un peu comme le to the gory end de cancer. C'est primitif et parfois simpliste mais avec un charme indéniable.

Note donnée au disque :       
Potters field Envoyez un message privé àPotters field

ça manque de riffs mémorisables, mais grosse ambiance quand même, entre le premier amorphis et du vieux carcass. "Pataud", le terme est très juste, mais comme dit yog, il y a eu des réédit bien pires.

yog sothoth Envoyez un message privé àyog sothoth
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ah, j'en garde un plutot bon souvenir de celui là... y'a des trucs tellement pires qui sont ressortis...

saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
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"et regard vide"