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Forbidden › Omega Wave

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Rastignac      mardi 22 septembre 2015 - 00:24
Dead26      samedi 27 août 2016 - 18:49

cd • 12 titres • 61:24 min

  • 1Alpha Century02:00
  • 2Forsaken at the Gates04:54
  • 3Overthrow04:43
  • 4Adapt or Die05:14
  • 5Swine06:30
  • 6Chatter02:16
  • 7Dragging My Casket06:44
  • 8Hopenosis05:30
  • 9Immortal Wounds05:29
  • 10Behind the Mask05:39
  • 11Inhuman Race06:25
  • 12Omega Wave06:00

extraits vidéo

informations

Enregistré à l'Audio Voyage/Sonic Room, Livermore, CA. Batterie enregistrée au Bomb Shelter, Los Angeles, CA. Mixé par Sean Beavan au Blue Room, Hollywood, CA. Enregistré par Brad Barth et Mike Gerlach.

Sorti en vinyle et cd.

line up

Russ Anderson (voix), Matt Camacho (basse), Craig Locicero (guitare), Steve Smyth (guitare), Mark Hernandez (batterie).

Musiciens additionnels : Wilson Via Copela (batterie), Eric Kretz (piano), Todd Chabli (batterie), Ed Flame (batterie), Chuck Billy (voix), Steve "Zetro" Souza (voix), Dick Cherry (batterie).

chronique

En haut des collines se prépare une bataille titanesque. Force rouge et Force bleue réunies, tonnerres et éclairs, tête de mort géante apparaissant derrière un épais brouillard violet, quelle est donc cette apparition ? Forbidden pardi ! Quoi, c'est interdit ? Ben non, juste le dernier album de Forbidden, le dernier come-back, plus rien depuis d'ailleurs - et je laisserai le temps combler l'espace qu'il y a entre celui-ci et Twisted Into Form, avis aux remplisseurs maniaques, vous entendrez un jour, pas aujourd'hui, mais un jour parler par exemple de leur reprise de "21st Century Schizoid Man" et ce jour là, euh... non rien. Bon, ceci étant dit, qu'est ce que c'est qu'on a là mon bon crâne ? Et bien, comme vous avez pu le deviner, c'est du thrash avec de la belle dentelle de guitare, solos heavy metal, voix hurlée juste pas contente partant parfois dans des aigus metal de chez metal ("mwwwwaaaaaah"), gros riffs de tabasseurs, quatre contre un c'est pas du jeu mais c'est comme ça la violence, ça se contrôle pas. Enfin... il y a par moments quand même des petites pertes de repères comme certains chœurs très lyriques au milieu de bourrinades binaires un peu industrielle sur les bords ("Overthrow") un peu comme si on jetait Chris Cornell dans un circle pit formé pendant un concert de Death Angel... hem. Et puis il y a la longueur et la construction des morceaux qui peuvent vous faire souffler un peu si vous n’êtes pas très bon joueur. Ajoutons encore l'impression que ces thrasheurs ont écouté trop de grunge ou Machine Head, et ça, euh, ça faut pas (la première partie de "Swine" comme une ballade en Chains sur Alice guitares pleurantes comprises, cette espèce d'intro un peu guimauve sur "Dragging My Casket", etc.). C'est comme ça - cf. ma chronique de Grip Inc.... je suis un peu grippé sur ce genre d'approche thrashée trop loin finalement d'une certaine cohérence dans le bon goût - ou le mauvais, et c'est trop discordant. Sinon, les moments les plus forts pour moi sont ceux où les solos déballent vraiment le talent des gratteux, quand les épées de metal s’entrechoquent, quand tout s'accélère et que ça court comme un canard à qui on a coupé la tête, cette musique trépidante lorgnant ainsi vers un speed metal frisé qui ne me déplaira jamais plus, c'est ça d'avoir écouté du Helloween trop jeune... ou du Anaal Nathrakh plus vieux... (vous voyez les chœurs genre, « aaaaaaaahhhhhhhh!" avec la double derrière et les poignets qui riffent vitesse mille cent mille ? Quel bonheur sans déconner). Alors oui, y a du gros refrain pour faire taper dans les mains le public, mais il pourra aussi, selon votre sensibilité faire taper mollement du pied, surtout sur les moments un peu solennels et lents… et malheureusement, malgré toute ma bonne volonté thrasho-heavyphile je tombe dans la seconde catégorie, ceux qui mettent les mains dans les poches et matent le public pendant le concert plutôt que la scène. Un album qui aurait peut-être été encensé et tout s'il y avait eu plus de sobriété et d'esprit rentre-dedans et moins d'esprit "pop" (ajoutez le nombre de guillemets que vous voulez), se voulant efficace et lyrique pour épater les minettes et les muscles des bras, mais finalement tombant dans une espèce d’aridité créative très policée. Désolé, mais je crois que ce come-back ne fut pas très épatant malgré les prémices de bonnes idées qu'on pioche par ci par là tout au long de l'album...

note       Publiée le mardi 22 septembre 2015

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